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La Fajolle 1140 Aude ,à coté de Niort de Sault,fief des Aniort et Roquefeuil,grande famille Cathare
Saint Gaudéric 11270 Aude Lauragais
Lafitte Vigordane 31390 Croix issues d'un ancien cimetière Templier-Hospitalier ,Comminges
Saint Christaud 31310 Comminges
Laurac 11270 En Lauragais ,village d'origine des Seigneurs de Laurac,famille avec les Aniort de Roquefeuil ,grandes familles Cathares mais aussi Hospitalières,qui sont inumées sous l'église Hospitalière de Péxiora
Ancien cimetière d'Opoul Périllos 666000
Rabat Les Trois Seigneurs Ariège 09400 Les Seigneurs de Rabat étaient liés par alliance aux famille de Foix et de Péreille,ils sont présents à Montségur pendant le siège.Plusieurs membres de la famille étaient Hospitaliers et Cathares.Ils sont inhumés sous l'église Carolingienne de Rabat Les Trois Seigneurs .Ils possédaient également le château de Montréal-de-Sos
Tréziers ,11230 entre Mirepoix et Limoux -http://robert.faure.pagesperso-orange.fr/TREZIERS/Seigneurs_de_treziers.htm
Urs 09310 Ariège,le village d'Urs est juste à coté du château de Lordat,fief d'une grande famille Cathare,il y aurait un cimetière Cathare à Lordat où à Urs,mais on ne connait pas son emplacement éxact.La comtesse Pujol-Murat situait le tombeau de Christian Rosenkreutz à Lordat .
Vals 09323 Ariège ,dalle funéraire dans l'église de Vals,Sicard de Lissac a été commandeur à Vals en 1326.La famille de Lissac possédait la seigneurie de Tersac en Comminges .Pierre Roger de Lissac fait partie des soldats qui participèrent au massacre des inquisiteurs à Avignonnet -http://lissac.09.free.fr/Lissac.09/Les_seigneurs.html
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Elisabeth du Portugal;
Fille de Pierre III d'Aragon (vers 1239-1285) dit « le Grand », roi d'Aragon et de Sicile, et de Constance II de Sicile (1248-1302), Élisabeth était la petite-nièce de sainte Elisabeth de Hongrie dont elle portait le prénom.
Elle épousa, le 24 juin 1282 à Trancoso, Denis 1er(1261-1325), sixième roi du Portugal (de 1279 à 1325), fils d’Alphonse III (1210-1279) et de Béatrice de Castille (1242-1303) surnommé "Le Grand", roi compétent et musicien.
De cette union sont issus deux enfants :
- Constance (3 janvier 1290-18 novembre 1313) qui épousa en 1302 Ferdinand IV, roi de Castille (1285-1312) ;
- Alphonse (1291-1357), qui sera roi du Portugal (de 1325 à 1357), épouse en 1309 Béatrice de Castille (1293-1359).
- Modèle d'humilité: elle s'attacha à être une bonne épouse, ne tenant pas rigueur à son époux de ses infidélités et se chargeant même de l'éducation de ses enfants illégitimes.
Bonne mère: elle intervint lorsqu'à deux reprises son fils se révolta et prit les armes contre son père afin de réconcilier son mari et son fils.
Bonne reine: elle chercha continuellement à être aimée par ses sujets en pratiquant très généreusement la Charité.
Le miracle des Roses;
La reine fut dénoncée pour ces « dissipations du trésor royal » qu'elle dépensait en aumônes et soins auprès des indigents.
Bien que le roi, soucieux des finances de l'état, lui ait interdit de dépenser ainsi son argent, toute à ses devoirs de chrétienne, elle n'en continuait pas moins à secourir ceux qui avaient besoin de sa charité.
Surprise un jour d'hiver par le roi, elle n'eut que le temps de cacher sa bourse sous son manteau. Le roi lui demanda avec autorité ce qu'elle dissimulait sous son manteau. La reine répondit que c'était des roses pour garnir l'autel de la chapelle quelle avait fait construire.
Le roi répliqua qu'il n'y avait de roses en janvier et lui intima l'ordre de se découvrir immédiatement et de lui confier l'objet suspect. La reine subit sans ciller cette humiliation et devant la suite royale ouvrit son manteau laissant apparaître un magnifique bouquet de roses. Le roi, y reconnaissant un acte surnaturel, se repentit et laissa à sa femme toute liberté de gérer elle-même ses actes charitables.
Légendaire ou historique, cet épisode de la vie de la reine du Portugal sert surtout à montrer la générosité de la souveraine à une époque où les classes sociales étaient cloisonnées.
Après la mort de son mari, elle se retira dans un couvent de clarisses, second ordre franciscain, à Coimbra et y mourut en 1336 en odeur de sainteté. Depuis la création en 1819 du diocèse de San Cristóbal de La Laguna a également appelé diocèse de Tenerife (îles Canaries), Saint Élisabeth est co-patrona de la même et la cathédrale du diocèse par Bula du pape Pie VII6.
Elle fut canonisée en 1625 par le pape Urbain VIII alors que le Portugal est rattaché à la couronne espagnole sous le règne de Philippe IV d'Espagne.
La reine Élisabeth est listée dans le sanctoral catholique romain, sous l'appellation « Élisabeth de Portugal ». Sa fête est fixée au 4 juillet.
Sainte Roselyne de Villeneuve;
Roseline de Villeneuve, née en 1263 et décédée en 1329, est une moniale chartreuse française, considérée comme bienheureuse par l'Église catholique. Liturgiquement elle est (régionalement) commémorée le 17 janvier.
Roselyne, du latin Rossolina, ou Rossa, Rufa, fille d’Arnaud II de Villeneuve ( La maison de Villeneuve est l'une des plus grandes familles de Provence,on retrouve dans la filiation une Bertranda Montbrun,en lien avec les Pinos-Pins et le village de Montbrun Les Bains en Vaucluse ,dont les seigneurs fûrent entre autres,des Agoult Montmaur,originaires de Montauban,et que les seigneurs de Pibrac d'où est issue Sainte Germaine,portaient le nom de Montlaur ), et de Sybille de Burgolle de Sabran des Arcs (ou selon l'observatoire zététique de Giraud II de Villeneuve et d'AiglineElle fit son noviciat à Saint-André-de-Ramières près de Prébayon dans le Vaucluse puis un second noviciat à la Chartreuse Notre-Dame de Bertaud (Sainte-Marie d'Aurouse) dans les Hautes-Alpes avant d'être admise à faire profession religieuse le jour de Noël1280.Cette cousine de saint Elzéar de Sabran, est instruite par les clarisses d’Avignon;mais c’est à la Chartreuse que cette Provençale, douée du don de lire dans les consciences choisit d’entrer à 25 ans.
Elle y vivra dans l'austérité et deviendra plus tard prieure de la Chartreuse fondée par son frère Hélion2 dans le diocèse de Fréjus, à l'abbaye de La Celle-Roubaud occupée précédemment par des Bénédictines3,4.
Aux Arcs, la chapelle Sainte-Roseline édifiée au xie siècle a été classée monument historique en 1980. Elle abrite la dépouille de sainte Roseline qui est exposée dans une châsse en cristal et un reliquaire qui conserve ses yeux, miraculeusement préservés.
LE MIRACLE DES ROSES;
Roselyne est rattachée à ce que l'on appelle « Le miracle des Roses ». La généreuse fille du seigneur du village se cachait pour donner à manger aux pauvres qui la sollicitaient. Un matin, Arnaud, qui se doutait des largesses de sa fille, se cache près du cellier pour la confondre… Il ne tarde pas à la voir arriver, le tablier chargé de victuailles. Lorsqu'il lui demande de montrer le contenu de son tablier, Roseline (prenant, dit-on, Dieu à témoin) ouvre craintivement son tablier duquel dépasse une brassée de roses en lieu et place de la nourriture « subtilisée »
Sainte Roselyne de Villeneuve
Chappelle Sainte Roselyne des Arcs,dans le Vaucluse,où se trouve la momie de Sainte Roselyne de Villeneuve
Fleur d'Issendolus;
Fleur d'Issendolus, sainte Fleur ou Flore, traduit de Flor, nom attesté en langue originale gasconne, était religieuse de l'ordre des Hospitaliers dans l'hôpital d'Issendolus dans le Quercy. Elle est morte en 1347. Elle est considérée comme sainte par l'Église catholique et est fêtée le 5 octobre.
Sainte Fleur est née à Maurs en 1300 ou 1309, en Auvergne, dans la famille noble de Corbie, comptant neuf enfants. Son père s'appelait Pons de Corbie et sa mère Melhors de Merle. Fleur fit profession à l’âge de 14 ans. Elle subit les tentations mais y résista par le travail et la prière.
Elle entra dans l’ordre de Saint-Jean de Jérusalem à l’hôpital Beaulieu (commune d’Issendolus), au diocèse de Cahors, dans la Langue de Provence. Ses vertus et son humilité profonde la rendirent le modèle de ses compagnes. Elle fut favorisée de faveurs extraordinaires, et surtout de ravissements, lorsqu’elle recevait la sainte communion. Elle opéra aussi des miracles pendant sa vie et après sa mort, survenue vraisemblablement le 13 juin 1347. 13 ans après sa mort, son corps fut levé de terre et exposé à la vénération des fidèles, par ordre de l’évêque de Cahors Bertrand de Cardaillac
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-Sainte Elisabeth de Hongrie;
Élisabeth de Hongrie (Presbourg, 7 juillet 1207 - Marbourg, 17 novembre 1231) est une souveraine de Thuringe membre du Tiers-Ordre franciscain et reconnue sainte par l'Église catholique. Sa fête est fixée au 17 novembre. L'ordre Teutonique fait construire une église gothique destinée à recevoir ses reliques. Celles-ci attirent des foules nombreuses faisant de Marbourg un grand centre de pèlerinage de l'Occident chrétien.
Fille du roi André II de Hongrie (dynastie des Árpád) et de Gertrude d'Andechs-Meran (dynastie des Babenberg) (assassinée en 1213).
Fiancée à quatre ans et mariée à quatorze ans au landgrave Louis IV de Thuringe, elle a connaissance du mouvement fondé en Italie par François d'Assise auquel elle adhère du fond de son âme. Élisabeth de Hongrie vécut de 1211 à 1228 au château de Wartbourg auprès de son époux le landgrave Louis IV de Thuringe et de leurs enfants et de sa belle-mère, la landgravine douairière Sophie de Bavière.
le couple est très uni et a trois enfants :
- Hermann II (1222-1241), sans alliance ;
- Sophie (1224-1275) épouse en 1240 Henri II, duc de Brabant et de Lothier (1207-1248)
- Gertrude (1227-1297), née après la mort de son père, confiée à l'abbaye prémontrée d'Altenberg où elle devient religieuse puis abbesse. "Bienheureuse" de l' Église catholique.
- Son époux meurt de la peste en 1227 mais elle refuse d'être remariée, sa belle-famille la chasse avec ses trois enfants. Son oncle, évêque, calme la famille. Les trois enfants seront élevés par la famille ducale.
-Le miracle des roses;
- On dit qu'elle portait secrètement du pain aux pauvres d'Eisenach, à pied et seule, ce que réprouvait son mari. Un jour qu'il la rencontra sur son chemin, celui-ci, contrarié, lui demanda ce qu'elle cachait ainsi sous son manteau. Elle lui répondit d'abord que c'étaient des roses, puis, se rétractant, elle lui avoua, pour finir, que c'était du pain, et lorsque son mari lui ordonna alors d'ouvrir son manteau, il n'y trouva que des roses : c'est le miracle de sainte Élisabeth de Hongrie.
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Son père étant le frère de Constance, épouse d'Ottokar Ier de Bohême, Élisabeth est la cousine germaine de sainte Agnès de Bohême. Elle également la tante de la bienheureuse Marguerite de Hongrie.
Élisabeth de Hongrie, par ailleurs, arrière-petite-fille de Renaud de Châtillon et Constance d'Antioche, descendait de Philippe Ier de France de la dynastie capétienne.
Nombre de princesses portèrent son prénom , par exemple Élisabeth-Charlotte de Bavière (1652-1722), duchesse d'Orléans, belle-sœur du roi Louis XIV de France, célèbre pour sa correspondance, sa fille Élisabeth-Charlotte d'Orléans (1676-1744), duchesse puis régente de Lorraine et de Bar, jusqu'à la duchesse Élisabeth en Bavière, impératrice d'Autriche, célèbre par son surnom "Sissi" qui milita pour l'indépendance de son royaume de... Hongrie et la princesse Élisabeth de... Hesse (1864-1918, grande duchesse de Russie, canonisée par l'Église orthodoxe russe.
- Elisabeth de Hongrie,dans l'église Saint-Julien et Sainte-Bassilisse,à Bram,dans le Lauragais (11150)
- Vitrail représentant Elisabeth de Hongrie,dans la même église.
Vitrail représentant Elisabeth de Hongrie,toujours dans l'église de Bram
Détail vitrail:on y retrouve le blason de la famille Pinos-Pins-Waldburg,peut être branche Savoyarde,liée aux Hasbourg.
Détail vitrail
Détail vitrail
Plaque funéraire du Comte de Lordat,qui possédait un château à Bram,les seigneurs de Lordat sont liés aux grandes familles Foix- Rabat ,la généalogie des Lordat remonte à Jean de Lordat(1040-après 1096),présent à la première croisade,en 1096.On trouve dans La Canso de San Gili,le nom de Jean de Lordat et de beaucoup d'autres chevaliers du Languedoc et principalement de Toulouse morts glorieusement en se battant en Palestine.
Il a un frère Guillaume de Lordat ,marié à Adalaïs,seigneur en partie du château de Lordat et du Lordadais .Il était dit premier du nom,de la branche des barons de Bram,Jean de Lordat.(Lordat sera le sujet d'un prochain article)
Détail de la plaque
Saint Roch
Sainte Thérèse de l'enfant Jésus
Saint Joseph et l'enfant Jésus représenté comme l'enfant Christ de Pragues,présent à Péxiora et Salles sur l'Hers
Saint Jean Baptiste
Bienheureuse Marguerite Marie...de Lorraine? de Bavière?de Savoie?de Rutan? de Castello?Signée Giscard
L'archange Michael
Jeanne d'Arc
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-1216. Première mention de l'église
Pour qui s'intéresse à l'histoire,une première date s'impose;1167. C'est la première mention dans un document ancien,de "Salis",aujourd'hui"Salles-sur-l'Hers",et celà concernant la donation faite par Bernard de Saint-Michel à l'hopital de Saint Jean de Jérusalem de toute la condomine qu'il avait à Saint Sauveur de Salles"entre le chemin public et Lers"(Toulouse,Arch.Dép.Fonds de Malte)
Nous limitant délibérement à la vie religieuse,nous poursuivrons en disant;la première mention de l'église de Salles est de 1216.Il éxistait donc à ce moment là un groupe de chétriens réunis autour d'une église locale.En 1216,l'évêque de Toulouse,Foulques,donna au Prêvot du Chapitre Saint Etienne,Mascaron,et au dit Chapitre quelques églises,parmi lesquelles celle de Salles.
Dès lors,la paroisse fit partie du trop grand diocèse de Toulouse,et celà jusqu'en 1318.
Pour différentes raisons,en 1317,on divisa cet immense diocèse et on en créa de nouveaux,à taille plus hhumaine,groupés autour d'une des grandes villes de la région.
Le 26 septembre 1317,,l'évêché de Mirepoix est fondé;ses limites sont établies à Avignon le 22 février 1318;il comprend 110 églises ou monastères;Salles en fera désormais partie.Cette situation durera jusqu'à la Révolution;le département de l'Aude ayant été vraisemblablement créé fin janvier 1790.
-1524.Reconstruction de l'église
C'est par une quittance de paiement datée du 20 septembre 1524 que nous connaissons l'origine de l'actuelle église de Salles,il ne s'agit,bien sûr que d'une facture parmi beaucoup d'autres,les travaux durèrent longtemps,des dizaines d'années peut être;l'ensemble des travaux se situant probablement entre 1500 et 1550(Toulouse,Arch.Dép)
-Salles-sur-l'Hers et le Catharisme
Au XIIème siècle,la plupart des Seigneurs locaux étaient favorables à l'hérésie.
Arnaud Raymond de Salles dut s'enfuir,craignant l'emprisonnement,après avoir donné la moitié de ses biens au Comte de Toulouse,il devait avoir ses raisons;dès lors,ses biens fûrent confisqués comme tous ceux des fugitifs.Son fils,Raymond Guilabert,réclama plus tard ces biens,prétextant que son père les lui avait donnés à l'occasion de son mariage.Arnaud Raymond lui même,après coup,prétendit avoir agi sous la menace en renonçant à ses droits,et demanda à récupérer ses terres,puisque,de fait,il n'avait pas été condamné.L'affaire manquait de clarté.
Alphonse de Poitiers mit d'accord le père et le fils en gardant pour lui le lieu de Salles-sur-l'Hers,il y fonda une bastide;on avance la date de 1257;sans doute la partie du village où les rues coupent à angle droit,l'église,bien placée d'après le plan général des bastides,dut y gagner.
Statue de Saint Michel signée Giscard,à noter que toute la statuaire a été repeinte en blanc.
L'enfant Jésus de Pragues,présent aussi à Péxiora
Monument aux morts,signé Giscard
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