• Ruines de l'ancien village de Gebetz ,en plateau de Sault

    Gébetz est un bois où fut le village d'origine de la commune de Mérial, l'archevêque de Narbonne en était alors le seigneur. Il fut ruiné vers le xiie au xive siècle3. La cloche de Gébex a été transporté de l'ancien village à l'église.

    Par ordonnance royale du 18 juillet 1831 sont délimitées les communes de Mérial dans l'Aude, et de Montaillou et Sorgeat dans l'Ariège. Par décret du 10 juin 1857 sont délimitées les communes de Mérial et de Niort-de-Sault4.Merial possède une arche dite gallo romaine mais qui serait plutôt du 17ème siècle d après Christian Rouzaud du SESA .Il y a également les restes d une ancienne scierie démolie par les inondations de 1963

    Située au bout de la vallée du Rébenty dans le pays de Sault. Le site est très proche de l'actuel village de Mérial, il se situe à environ 200 m au nord-est de celui-ci, au niveau d'un rocher bien distinctif de la montage. Les ruines se trouvent à 1050 m d'altitude sur un versant nord en forme d'épaulement rocheux, ensoleillé été comme hiver, sur l'ancien chemin qui remonte la vallée du Rébenty vers le col du Pradel.

    Gébetz (aussi orthographié Gébex ou Gébetx), dont le nom est d'origine gothique, est une forêt située à l'emplacement d'un village qui fut ensuite abandonné, les habitants partant fonder les actuelles communes de Mérial et de Lafajolle.

    Le village fut ruiné vers le xiie siècle au xive siècle2. L'ancienne cloche de l'église Sainte Madeleine de Gébetz a été transportée de l'ancien village à l'église actuelle de Mérial3.

    Gébetz doit son nom à l'installation des Wisigoths qui fondèrent ce village au vie siècle, vraisemblablement en souvenir d'un de leur ancien chef, en effet nous savons qu'en 250, un roi wisigoth se nommait Gébérich. En 1040 il est mentionné "Villa quamvocat Gébets" qui indique que la localité existait antérieurement sous les Wisigoths.

    Bien que soutenue par la famille de Niort, le catharisme ne s'est pas propagé sur la terre de Sault sauf à Montaillou et à Gébetz4. De toutes les localités disparues du pays de Sault, Gébetz était la plus peuplée. On peut estimer qu'entre 1300 et 1500 bon nombre de villageois quittent le village pour s'établir un peu plus bas au bord du Rébenty car l'activité des forges, des moulins, des scieries sont des installations exigeantes en main d'œuvre. À cette époque se créent deux communautés de vie au bord du Rébenty dont les nouveaux habitants viennent de Gébetz. Ceux qui sont restés là-haut les rejoindront petit à petit, les derniers ayant été chassé par une épidémie de peste. Seule l'église restera debout un certain temps pour s'écrouler à son tour quelques années plus tard. Avant 1687, l'archevêque de Narbonne est seigneur de deux villages du pays de Sault : Coudons et Gébets.

    Brièvement érigée en commune à la Révolution, Gébetz est réunie à Mérial avant 17945.

    Ruines de l'ancien village de Gebetz ,en plateau de Sault

    Ruines de l'ancien village de Gebetz ,en plateau de Sault

    Ruines de l'ancien village de Gebetz ,en plateau de Sault

    Ruines de l'ancien village de Gebetz ,en plateau de Sault

    Ruines de l'ancien village de Gebetz ,en plateau de Sault

    Ruines de l'ancien village de Gebetz ,en plateau de Sault

    Ruines de l'ancien village de Gebetz ,en plateau de Sault

    Ruines de l'ancien village de Gebetz ,en plateau de Sault

    Ruines de l'ancien village de Gebetz ,en plateau de Sault

    Ruines de l'ancien village de Gebetz ,en plateau de Sault

    Ruines de l'ancien village de Gebetz ,en plateau de Sault

    Ruines de l'ancien village de Gebetz ,en plateau de Sault

    Ruines de l'ancien village de Gebetz ,en plateau de Sault

    Ruines de l'ancien village de Gebetz ,en plateau de Sault

    Ruines de l'ancien village de Gebetz ,en plateau de Sault  

    Asavoir que le village de Gebetz n'est pas situé au bon endroit sur la carte IGN,il est un peu plus bas à quelques centaines de mètres ,et situé sur une propriété privée .

     


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    Gébetz (aussi orthographié Gébex ou Gébetx), dont le nom est d'origine gothique, est une forêt située à l'emplacement d'un village qui fut ensuite abandonné, les habitants partant fonder les actuelles communes de Mérial et de Lafajolle.

    Le village fut ruiné vers le xiie siècle au xive siècle2. L'ancienne cloche de l'église Sainte Madeleine de Gébetz a été transportée de l'ancien village à l'église actuelle de Mérial3.

    Gébetz doit son nom à l'installation des Wisigoths qui fondèrent ce village au vie siècle, vraisemblablement en souvenir d'un de leur ancien chef, en effet nous savons qu'en 250, un roi wisigoth se nommait Gébérich. En 1040 il est mentionné "Villa quamvocat Gébets" qui indique que la localité existait antérieurement sous les Wisigoths.

    Bien que soutenue par la famille de Niort, le catharisme ne s'est pas propagé sur la terre de Sault sauf à Montaillou et à Gébetz4. De toutes les localités disparues du pays de Sault, Gébetz était la plus peuplée. On peut estimer qu'entre 1300 et 1500 bon nombre de villageois quittent le village pour s'établir un peu plus bas au bord du Rébenty car l'activité des forges, des moulins, des scieries sont des installations exigeantes en main d'œuvre. À cette époque se créent deux communautés de vie au bord du Rébenty dont les nouveaux habitants viennent de Gébetz. Ceux qui sont restés là-haut les rejoindront petit à petit, les derniers ayant été chassé par une épidémie de peste. Seule l'église restera debout un certain temps pour s'écrouler à son tour quelques années plus tard. Avant 1687, l'archevêque de Narbonne est seigneur de deux villages du pays de Sault : Coudons et Gébets.

    Brièvement érigée en commune à la Révolution, Gébetz est réunie à Mérial avant 17945.

    Eglise de Mérial .Aude .Plateau de Sault

    Le retable vient de l'ancienne église de Gebetz ,nom du village avant qu'il ne descende plus bas dans la vallée .  

    Cloche dite de sainte Marie-Madeleine à Mérial (11)

    Catégorie : Fonderie de cloches
    Edifice de conservation : église
    Matériaux : bronze
    Dimensions : h = 50
    Historique : Cette cloche, sans datation, a été transportée après la destruction de Gebex, ancienne paroisse de Mérial et Lafajole, à l'église actuelle de Mérial, bien avant la Révolution.
    Date protection : 1943/04/14 : classé au titre objet
    Statut juridique : propriété de la commune
    Type d'étude : liste objets classés MH
    Copyright : (c) Monuments historiques, 1992
    Référence : PM11000272

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  • Cimetière de La Fajolle . Aude

    Cimetière de La Fajolle . Aude


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  • Eglise et cimetière de Niort de Sault .AUDE

     

    Le village de Niort de Sault est situé au cœur du défilé du Rébenty, à une altitude moyenne de 831 mètres. Ses habitants sont appelés les Niortais. Au recensement réalisé en 2011 on comptait 25 habitants.

    Petit, mais grand par le passé historique, c'est un petit village certes, mais son histoire devrait s'écrire avec un grand H, car ce fut le berceau de grands seigneurs redoutables opposants à Simon de Montfort et ses troupes pendant la croisade Albigeoise. Se sont eux qui bâtir le Pays de Sault au moyen-âge.

    Niort de Sault anciennement, Aniort, ou Anyort est certainement une des plus vieilles localités du Pays de Sault. En 1594, on y trouve 50 maisons et en 1830, il y avait 564 habitants, impressionnant !

    Le choléra qui a sévi sur le Pays de Sault en 1854, fit 82 morts à Niort et en 1856 il y eut 9 décès.

    Tous les textes médiévaux antérieurs au XIII ème siècle, mentionnent le lieu sous le nom d'Aniorto(1040) ou Aniort appellation toute différente. On doit donc s'orienter vers un ande ritum gaulois, c'est à dire un "grand gué". Niort se trouve au bord du Rébenty, les gués, faute de pont, sont très fréquentés et faisaient l'objet d'un péage établi par le seigneur local.

    Comment est-on passé de l'ancienne appellation Aniort au nom actuel ? Il faut savoir qu'au moyen-âge, l'emploi de la préposition à n'était pas obligatoire. On disait ainsi indifféremment "je vais Aniort ou je vais à Niort".

    Niort ou Aniort vient aussi probablement du latin anus orta (vieille sortie). Cette signification vient elle-même du fait de la position de Niort de Sault sur la vallée du Rébenty, mais ce nom évoque aussi la légende selon laquelle une sortie secrète aurait laissé les soldats assiégés s'enfuir en 1255. Sault, second élément du toponyme renvoie au mot latin saltus  qui désignait normalement un défilé forestier mais que l'on employait souvent pour désigner un paysage boisé montagneux et coupé de clairières ou des forêts couvrant les pentes de collines.

    HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE DU CHÂTEAU D'ANIORT ou DE NIORT

     

    D'origine wisigothe, V ème -VII ème siècle, le château d'Aniort  ou Niort gouverne vers 845 les territoires d'Aniort, Galinagues, Mazuby et Montaillou. Au XI ème siècle, les Aniort deviennent vicomtes de Sault et font du château le centre des activités régionales. C'est dans cet acte de 1015 (Histoire Générale du Languedoc, Tome 3, p. 482) qu'il est mentionné pour la première fois.

    Le château de Niort a une position stratégique exceptionnelle au sommet d'un rocher escarpé, il a été également soulignée dans sa désignation : "Castrum de rupe Aniorti", "RupesAniorti". Le château protégeait une communauté établie à proximité de celui-ci. Le village, après sa destruction au XVI ème siècle, s'établit sur l'autre rive. L'église paroissiale du premier village de Niort est mentionnée dès 1040 Parroquia Sancti Félicis de Niorto (Archives départementales de l'Aude, G. 21).

    Le château d'origine wisigothique, datait du VI ème siècle et était considéré comme une forteresse de premier rang. Les Wisigoths disparus, vers l'an 845, Argila, comte du Razès, inféoda le seigneur d'Aniort pour son fils, Béra II, lequel avait déjà un apanage dans le Pays de Sault. Béra II, seigneur d'Aniort prit à ce moment là, le titre de baron qui devint héréditaire dans sa famille. Il gouvernait les territoires d'Aniort, Gébetx, Galinagues et Mazuby. Il devait aussi posséder la châtellenie de Montaillou, qui se retrouva plus tard dans sa famille. Aniort et Castelpor étaient les deux fleurons de la couronne du comte du Razès. Son descendant, Bernard d'Alion ou d'Alone, déjà fort riche, fut fait en 1047, vicomte de Sault, au moment de la création du comté de Foix, détaché de celui de Razès.

    Mais revenons en 994, où Bernard d'Alion ou d'Alone fait don par testament, à Névie, sa femme, des châteaux d'Aniort et Castelpourron (Castelpor).

    Nous retrouvons, en 1016, ce même Bernard d'Alion, fils d'Ermesinde, avec Névie, sa femme et leurs fils Guillaume, Bernard et Pierre, ainsi qu'en 1037 et 1040, dans des donations diverses à l'église de Niort.

    Guillaume, fils de Névie, fait hommage à Ermengarde, mariée à Trencavel et morte en 1090, des châteaux d'Aniort et Castelpor (Cartulaire des archives de Foix).

    D'après Fédié, on trouve, dans une charte de 1095, Raymond d'Aniort. Une notice généalogique parue en 1853, due à la plume et aux recherches d'un membre de la famille du chanoine Deniort, de Carcassonne, dit Raymond, fils d'Udalger de Niort.

    1096, on trouve un Raynard (Raymond) de Niort, cité dans un titre des archives de l'abbaye de Saint-Julien (Gallia christiana).

    Vers l'an 1015, on cite Pierre de Niort, fils d'Impéria, Bernard fils de Guilhelme et Udalger, lesquels font hommage des châteaux d'Aniort et Castelpor dont ils sont seigneurs, à Bernard Trencavel, fils d'Ermengarde, à ses fils, Roger et Raymond, et à sa femme, Cécile. Dans d'autres hommages, on trouve le nom d'Agnès avec ses fils, Guillaume, Raymond et Othon d'Aniort (voir ci-après).

    Raymond d'Aniort, était aussi appelé Raymond de Roquefeuil. Il possédait la bastide de Rochan, Artigues et le château de Belcaire. En 1226, l'évêque albigeois Benoît de Thermes lui confère le consolamentum et il meurt en 1227.

    En mars 1132, eut lieu le mariage de Guillaume d'Alion  vicomte de Sault avec Braidimène de Foix, fille de Roger III et Chimène de Barcelone. Ce Guillaume fait partie de la famille d'Aniort, la preuve est  que sa sœur Gile ou Gila d'Alion ayant épousé le comte de Foix, leur fils Udalger cède à son oncle Guillaume d'Alion en 1145, tous ses droits à l'hérédité de sa mère, tant sur le château de Niort que sur le reste du Pays de Sault. Dés ce jour, ce Guillaume, ne figure plus sous le nom de d'Alion, dont il n'est plus question dans l'histoire, il prit celui de "de Niort", comme on le voit paraître, en 1153 et 1163, dans des chartes relatées dans les preuves du deuxième volume du livre de Dom Vaissette.

    Donc au moyen-âge, Niort de Sault était une seigneurie soumise à la famille d'Aniort ou de Niort. La famille d'Aniort, tous les membres de cette famille reçurent, eux aussi, divers fiefs ou seigneuries, comme Aliou. Ils régnaient en maître absolu, mais quand le pays fut soumis au roi, la féodalité disparue pour être remplacée par la vassalité. Aniort fut une seigneurie importante au Pays de Sault.

    Pour y voir plus clair, voici les personnages marquants de la famille de Niort connus par les chartes:

    I - Guillaume de Niort  1er du nom, fils d'Agnès, en 1140, est mentionné dans une donation faite sur la terre de Lezat, en présence de l'archevêque de Bordeaux.

    En 1151, Guillaume de Niort, vicomte de Sault, figure dans une donation faite par Roger III, comte de Foix.

    Le 1er juillet 1152, Guillaume, fils d'Agnès, rend hommage de ses châteaux à Raymond Trencavel. En cette même année Raymond, le frère de Guillaume, fit de même.

    En 1153, Raymond et Othon d'Aniort, frères de Guillaume, font serment de fidélité pour leur château d'Aniort, non au comte de Foix, comme on le dit, mais au comte de Béziers.

    En 1171 et 1172, Othon d'Aniort frère de Guillaume, est mentionné comme témoins et faisant serment de fidélité aux vicomtes de Béziers.

    En 1163, 1193 et 1229, on cite comme témoin Guillaume d'Aniort. Le 30 avril 1177, on trouve un hommage des châteaux d'Aniort, Belfort et Castelpor rendu à Roger de Trencavel par Raymond d'Aniort.

    Guillaume de Niort eut pour fils :

     

    II - Guillaume Gérald de Niort (2ème du nom), en 1180 il épousa Esclarmonde de Montréal-Laurac, fille de la parfaite Blanche de Laurac, en Lauragais, sœur d'Aymeric, seigneur de Laurac et la nièce de la célèbre dame Guiraude de Lavaur épouse du seigneur du lieu, qui fut lapidée au fond d'un puits par les croisés de Simon de Montfort en mai 1211. De ce mariage naquirent :

                            a - Géraud qui suit en III;

                            b - Bernard Othon de Niort seigneur de Laurac qui suit en IV;

                            c - Guillaume de Niort, baron de Castelpor qui fut capitoul de Toulouse en 1205, épouse Cécile ?, qui suit en V ;

                            d - Guillaume-Bernard de Niort ;

                            e - Esclarmonde de Ginoles, tous héros de la guerre des Albigeois. Esclarmonde, dut vouloir faire réhabiliter ses frères devant le tribunal de l'Inquisition. Dom Vaissette en donne les diverses dépositions dans les preuves du tome VII de son Histoire Générale de Languedoc.

    III - Géraud d'Aniort, chevalier,  fut l'un des lieutenants de Raymond de Trencavel. En 1213, il était encore parmi les Croisés et combattait dans leurs rangs à la bataille de Muret. En 1218, il épousa la princesse Sancie, sœur de Nugnes Sanches, comte du Roussillon et nièce du roi Alphonse II d'Aragon et cousine du roi Pierre II, tué à la bataille de Muret le 12 septembre 1213.

    En 1240, Géraud capitula en faveur de Saint-Louis au château de Montréal près de Carcassonne, il lui fit soumission et abandon de tous ses châteaux, de Niort, de Castelpor, de la Bastide, de Rochan et de Dournes, dans le Pays de Sault, tant en son nom qu'en celui de ses frères et de sa mère. Pour le dédommager de la perte de ses biens, le roi lui accorda une rente annuelle sur le trésor royal, en 1243.

    En novembre 1240, J. de Beaumont, chambellan du Roi, Adam de Milly, Gui de Lévis, maréchal de Mirepoix, etc., notifient que Géraud d'Aniort a mis sa personne et ses forteresses en leurs mains, à la volonté du Roi (Arch. nat., JJ30 b, f. 44 Mss. Colbert, n. 2275. — Vaissète, III, preuv., 397. — Bréquigny, VI, 9.).

    Toute la famille Géraud de Niort fut contrainte de se retirer en 1243 au château d'Escouloubre en Pays de Sault car celui de Niort devait être rasé par ordre du roi.

    Géraud d'Aniort mourut ainsi dépouillé de ses seigneuries, à Escouloubre en Pays de Sault, en 1256, laissant deux filles, Alix et Blanche, qui assistèrent à une fête donnée à Montpellier par la reine Yolande, femme du roi Jacques d'Aragon ; et deux fils, Guillaume et Bertrand de Niort qui suit :

                             a - Bertrand de Niort, chevalier, épousa en 1261, Auringue de Bellegarde. Il testa en 1275 en faveur de son fils ci-après. Dans un parchemin contenant ce testament il y avait des actes authentiques selon lesquels le roi Philippe fait échange avec le fils, Raymond de Niort le 3 août 1282 de la ville de Mazerolles contre des terres de Belcaire :

                                            - Raymond de Niort, chevalier, qui fit en 1282, échange avec le roi Philippe III. Il avait épousé Ermengarde de Foix, qui était veuve en 1307, et vivait en mars 1309. Il eut pour fils ci-après:

                                            - Raymond de Niort, chevalier, seigneur de Brénac qui vivait en 1320 et laissa deux enfants :

                                                                     • Raymond qui suit en VI ;

                                                                     • Jean de Niort, écuyer, seigneur de Bélesta, vivait le 27 mars 1372.

    IV - Bernard Othon de Niort, né vers 1201, épousa Nova de Cabaret quelque temps avant la bataille de Verfeuil où il fut blessé gravement. Ils eurent un fils : Bertrand.  Il est le frère de Géraud de Niort. Il est très jeune partisan de la cause cathare. Il fut déclaré hérétique et condamné au bûcher en 1236 dans les tours de Carcassonne, mais il échappe au châtiment,  grâce aux plaidoyers de ses nombreux amis barons de la région qui persuadèrent l'Inquisition de le condamner seulement à la prison perpétuelle afin d'éviter un soulèvement de la région. Il était en prison avec son frère Guillaume en 1240.

     

    V - Guillaume de Niort combattit lui aussi dans les rangs Albigeois. En 1232, le pape Grégoire IX se plaint notamment de lui pour avoir, avec ses frères et complices, dévasté les terres de l'Archevêque de Narbonne et violenté ses sujets ; il ordonne au comte de Toulouse d'agir contre eux. En 1237, Guillaume, cité avec ses frères, devant le tribunal de l'Inquisition et convaincu d'hérésie, se soumit et fut condamné à la prison perpétuelle. En 1259-1260, à la révision de son procès, les témoins disent qu'il était Faidit ou juré du temps de Simon de Montfort. En 1240, après la soumission de Géraud, son frère, il fut élargi sous condition avec Bernard Othon son autre frère.

    Guillaume-Pons suivit l'exemple de ses frères, Géraud et Bernard Othon. En 1237, ils étaient tous trois condamnés comme hérétiques. Convaincus d'hérésie car ils hébergeaient volontiers des cathares. Cinq diacres cathares prêchaient, en effet, publiquement dans le château des Niort.

     

    VI - Raymond de Niort, écuyer seigneur de Brénac, épousa N. dont il eut trois filles, et un fils :

    a – Désirade de Niort qui épousa en 1446 Raymond de la Tour ;

                                   b – Philippine de Niort qui épousa en 1462 noble Guillaume de Roquelaure ;

                                   c – Marguerite de Niort qui épousa en 1462 Jean de Roquelaure ;

                                   d – Bernard de Niort qui suit en VII :

     

    VII – Bernard de Niort, écuyer, seigneur d'Aussignac et de Belfort, il testa le 3 février 1532. Il épousa D. de Narbonne. Il eut quatre fils :

                                   a – Jean qui suit en VIII ;

                                   b – Bernard, seigneur de Belfort, auteur de la branche cadette. Le 3 mars 1527, le roi François 1er lui concède les mines de fer de Fontanes. (Son fils Antoine épousera le 3 juin 1530 Marguerite fille de noble Jean de Raynaud gouverneur de Donnezan) qui suit en XI ;

                                   c – Guillaume de Niort, religieux, vivant en 1548 ;

                                   d – Mathieu de Niort, seigneur de Belfort et son épouse Delphine le 12 mars 1480 font serment de fidélité au roi de France Louis. Il vivait en 1541 sur des actes de dénombrement de biens.

     

    VIII – Jean de Niort, écuyer, épousa le 6 novembre 1510, Guillaumette Fournier, dont il quatre enfants :

                                   a – Jean-Guillaume ;

                                   b – Jean qui suit en IX ;

                                   c – Pierre ;

                                   d – Guibert.

     

    IX – Jean de Niort, écuyer, vivant en 1542, mort avant 1598, qui épousa Louise d'Aiguebelle, fille de Jean d'Aiguebelle, coseigneur de Bélesta, lequel testa le 12 mars 1598. De ce mariage naquirent :

     

                                   a – Jean de Niort, coseigneur de Belfort, écuyer du roi, épousa le 3 décembre 1578 Suzanne de Saint-Martin. Il testa le 6 novembre 1602 en faveur de Philippe de Niort son fils (ce Philippe de Niort épousera le 6 septembre 1626 Paule de Nègre) ;

                                   b – Mathieu qui suit en X ;

                                   c – Louis de Niort, seigneur de Lonquerolles, qui épousa le 27 septembre 1613, Gabrielle de Gléon, dont il eut : Jean de Niort, seigneur de Puchant, qui épousa le 2 mai 1651 Jeanne Daban, et fut maintenu dans sa noblesse le 3 novembre 1669.

                                   d – Jean-Pierre de Niort, seigneur de Rambosc, qui épousa le 19 octobre 1625, Françoise Darse, dont il eut : Pierre Ignace de Niort, écuyer, seigneur de Rambosc, né en 1635, maintenu dans sa noblesse le 3 novembre 1669 et enregistré avec ses armoiries à l'Armorial général officiel de 1696.

     

    X – Mathieu de Niort, écuyer, seigneur de Pierre-Clause, qui testa le 13 septembre 1639. Il épousa D. de Narbonne. Il eut pour enfants :

                                   a – François de Niort, seigneur de Bélesta, qui vivait en 1655 qui épousa Claire de Dax ;

                                   b – Jean Hector de Niort, maintenu dans sa noblesse avec son frère aîné le 3 novembre 1669. On ne leur connaît pas de descendants.

     

    LA BRANCHE CADETTE des de Niort

     

    XI - Bernard de Niort, écuyer, seigneur de Niort, fils de Bernard de Niort (voir VII). Il reçut du roi François Ier, le 3 mars 1527, la concession des mines de fer de Fontanès (Aude). Il eut deux enfants :

                    a -  Antoine, qui suit en XII ;

                    b - François de Niort, écuyer, qui figure dans un arrêt de la Cour des aides du 17 septembre 1557. Il vivait encore en 1592.

     

    XII - Antoine de Niort, écuyer, seigneur de Niort, épousa, le 3 juin 1530, Marguerite de Raynaud, fille de noble Jean de Raynaud, gouverneur de Donnezan. Il testa le 24 novembre 1560 en faveur de son fils Jean de Niort qui suit :

     

    XIII - Jean de Niort, (que l'on retrouve en IX-a ci-avant) coseigneur de Belfort, écuyer du roi, qui épousa, le 13 décembre 1578, Suzanne de Saint-Martin. Il décède vers 1608. Il testa le 6 novembre 1602, en faveur de son fils Philippe de Niort. Ils eurent sept enfants :

                                   a - Philippe de Niort, qui suit ;

                                   b - Jacquette de Niort,  épousera noble Germain de Montesquiou;

                                   c - Germain, sieur de La Isle, mort sans postérité;

                                   d - Géraud de Niort, son aîné, héritier de la coseigneurie. Il épousera Anne de Siffres, ils eurent trois filles ;

                                   e - Catherine Hélène de Niort, épousera Joseph Terrisse, sieur d'Alclat;

                                   f - Suzanne de Niort, épousera Jean Jacques de Couderc;

                                   g -  Anne de Niort.

     

    XIV - Philippe de Niort, écuyer, seigneur de Niort, qui épousa, le 6 septembre 1626, demoiselle Paule de Couderc de Nègre, fille de demoiselle Villoutrés et petite-fille de Jean de Couderc de Nègre, seigneur d'Antugnac près de Limoux et de demoiselle de Montesquieu de Coustaussa. Il testa le 11 novembre 1635 en faveur de son fils Gaston de Niort, devant le notaire maître Cazals. Ils eurent huit enfants :

                                   a - Gaston de Niort, qui suit ;

                                   b - Jean, sieur de Coumebeille, mort en 1698 à l'âge de 26 ans;

                                   c - Antoine, sieur de Fontfrède, il fut d'abord clerc tonsuré puis il se maria en 1708 avec Françoise de Marsol de Roquefeuil. Ils eurent cinq enfants :

                                                                   - Antoine de Niort, marié avec Françoise de Massia. il mourut en 1776, sans enfants ;

                                                                   - Louis Alexandre, officier de dragons, dit chevalier de Niort. Il fut tué en 1791 dans la plaine de Thuir, en Roussillon, en combattant contre les émigrés de Mauléon et d'Hounoux. Il avait épousé Elisabeth Benet, il laissa un fils Jean-Louis baptisé à Rodome le 15 décembre 1785 ;

                                                                   - François Gérard, prêtre, curé de Marsa en 1733 et chanoine théologal de Saint-Paul de Fenouillet en 1775, mort vers 1780 ;

                                                                   - Claire de Niort, mariée à un Castellan d'Aunat ;

                                                                   - Marie Rose, mariée à un Thévenon.

                                   d - Marc de Niort, résidant à Niort, marié en 1697 à Françoise de Fourcade. Il décédera en 1709 et sera enseveli au fond de l'église de Niort. Il eut un fils en 1707 : jean François ;

                                   e - Anne de Niort, née en 1666. Elle épousera un dénommé Martin en 1696 ;

                                   f - Paule de Niort, elle épousera à Pamiers en 1683 Ch. de Cazanave ;

                                   g - Madeleine de Niort qui épousera en 1696 Rolland ;

                                   h - Jacquette de Niort.

     

    XV - Gaston de Niort, écuyer, seigneur de Niort, maintenu dans sa noblesse, le 24 septembre 1670. Il avait épousé en première noce mademoiselle Marie de Serda ; et en seconde noce, le 4 mai 1700 à Belfort, Marguerite de Boyer, fille de François de Boyer de Chalabre, seigneur de Belfort et d'Anne de Saint-Mézard. Le 7 mai 1709, il testa en faveur de sa femme et de l'un de ses deux fils, Pierre de Niort. Il eut pour enfants :

                    a- Pierre, qui suit en XVI ;

                    b - Jean-Hector de Niort, qui fit hommage au roi de ses terres de Bélesta, le 1er août 1722 (d'Aubais, Pièces fugitives, tome II, page 342). Ce dernier laissa deux fils :

                                   - A. N., chevalier de Niort, de Rodome, qui fut tué dans la plaine de Tuir en Roussillon, en 1791, en combattant contre les émigrés de Mauléon et d'Hounoux ;

                                   - B. N. baron de Niort, qui mourut sans enfants, laissant une veuve, laquelle décéda à Carcassonne, en 1821.

     

    XVI - Pierre de Niort, écuyer, vivant en 1740, épousa Marie Rolland. Il décédera en 1790 à Saint-Hilaire. Ils eurent pour fils :

     

    XVII - Jean-Paul de Niort, écuyer, né en 1740 à Escouloubre, qui épousa, le 4 juillet 1775, Marie de Lasset, née en 1720 au château d'Ajac près de Limoux, fille de Pierre de Lasset, seigneur d'Escueillens, et d'Anne Barbe d'Hélie, filleule et nièce du maréchal de Lévis. Maire de Lasset décèdera en 1820 et Jean-Paul en 1828 tous deux à Saint-Hilaire. Il fut père de quatre enfants, savoir :

                    a - Jean-Antoine, qui suit en XVIII ;

                    b - Georges de Niort, qui fut frappé mortellement dans la campagne d'Italie, en 1806 ;

                    c et d - deux filles, Sophie et Anne de Niort, vivantes en 1828.

     

    XVIII - Jean-Antoine-César de Niort, né à Escouloubre, écuyer, épousa le 22 janvier 1805, Anne Dardé de Pech, nièce de l'ancien seigneur de Saint-Hilaire, qui lui donna un fils et plusieurs filles, dont deux seulement ont laissé des descendants, à savoir :

                    a - Bernard-Paul-Auguste de Niort, né à Escueillens (Aude), le 3 janvier 1807, médecin colonial à Boufarik (Algérie), où il est mort sans postérité en 1862. Il avait obtenu, le 28 août 1861, du tribunal de Limoux un jugement rectificatif de son nom ;

                    b - Olympe de Niort, née à Escueillens (Aude) le 9 novembre 1813, mariée le 8 août 1838, à Louis Clercy. De cette union sont nés outre quatre filles, un fils :

                                   - François-Cyr-Clément Clercy de Niort, né à Limoux le 16 juin 1839, lequel a le droit de relever le nom de "De Niort".

                    c - Rose de Niort, née à Saint-Hilaire le 8 octobre 1817, mariée, le 12 février 1844, à Jean Salsa, dont un fils et deux filles, le fils :

                                   -  Antoine Salsa, est né à Ladigne d'Amont (Aude), le 13 avril 1854.

     

    Par la suite du XIV ème au XVI ème siècle, les descendants de la famille d'Aniort se dispersent dans différents fiefs de l'Aude. La famille de Niort subsiste et se perpétue encore jusqu'à aujourd'hui.

    LES FONDI de NIORT

    La famille Fondi de Niort, qui n'a rien de commun avec l'ancienne famille des Aniort.

    En 1756, le fief noble de la seigneurie de Niort appartenait à dame Marie de Nègre d'Able, veuve de Messire François d'Hautpoul-Blanchefort, seigneur et baron de Rennes-le-Château.

    Les droits sur la seigneurie de Niort passèrent par actes de vente du 15 septembre 1756 et en 1757 de Marie de Nègre d'Able et de la famille Casemajou, au sieur Dominique Fonds, coseigneur de la ville de Limoux. Telle fut l'origine de la famille actuelle Fonds.

     

    La famille FONDI DE NIORT, originaire de Limoux, en Languedoc, est anciennement et honorablement connue dans la bourgeoisie de sa région. Elle avait pour nom primitif celui de Fonds qu'elle n'échangea qu'au XVIII ème siècle contre celui de Fondi. Elle est vraisemblablement une branche, détachée à une époque inconnue, de la famille de Fonds-Lamothe, de la même région, rapportée à  la suite. Le vicomte Révérend lui a consacré une notice assez sommaire dans l'Annuaire de la noblesse de 1899.

     

    Jacques Fonds né à Limoux en 1602, fut consul de cette ville en 1653 et mourut en 1678. De son premier mariage avec Marguerite Baldine, il eut Antoine Fonds (1625-1667) marié à Catherine Barrau, auteur de la branche de Niort.

     

    Antoine Fonds et Catherine Barrau eurent un fils : François Dominique Fonds né en 1657 qui épousa Jeanne Marie Doumières. Ils donnèrent naissance à leur tour de six enfants dont Jean Jacques Fonds baptisé le 21 janvier 1681 à Saint-Martin église de Limoux.

     

    Jean Jacques Fonds, marchand facturier, épousa le 1er juin 1723 à Limoux, Anne Catherine Andrieu née en 1695, fille de Martin Andrieu. Ils eurent trois enfants dont François Dominique Fonds, baptisé le 30 juin 1729. Il fut membre du directoire de département de l'Aude. Il épousera le 1er août 1753 à Limoux, Antoinette Astruc. Ils eurent six enfants.

     

    C'est ce François Dominique Fonds qui acquit le 15 septembre 1756 la seigneurie de Niort :

    François Dominique Fonds, ou Fons, né le 30 juin 1729, fils de Jean Jacques et d'Anne Catherine d'Andrieu. Il épousera le 1er août 1753 Antoinette Astruc. Il fut membre du directoire du département de l'Aude en 1789, acquit en 1756 au Pays de Sault, la seigneurie de Niort dont sa descendance a conservé le nom. Cette seigneurie avait été le berceau d'une famille de Niort jusqu'en 1756. Il échappa à l'échafaud en 1792 il était accusé d'avoir été responsable de l'émigration de ses fils.

     Ils eurent douze enfants, entr'autres qui furent connus sous le nom de Fondi de Niort :

                    a - François Antoine, gendarme de la garde ordinaire du roi, il fut tué au siège de Collioure en 1793 ;

                  b - Antoine Louis Alphonse, né le 14 février 1760 à Niort, conseiller général de l'Aude en 1833 et 1839, décédé sans postérité le 10 juin 1844. Il a été maire de Niort le 15 octobre 1840 ;

                  c - François Antoine Alphonse, né à Niort en 1761, il entra en religion ;

                  d - Frédéric  Auguste, né à Niort le 28 octobre 1769, il entra aux gardes de corps d'Espagne en 1792, il était lieutenant de cavalerie en 1807 ;

                  e - Jean Gabriel Georges Philippe, né à Niort le 27 octobre 1772, il entra aux gardes de corps d'Espagne en 1792, il était lieutenant de cavalerie en 1807 ;

                  c - Philippe charles Louis Henri Ferdinand, né le 4 septembre 1780 au château de Niort, il entra aux gardes de corps d'Espagne en 1800, il était sous lieutenant de cavalerie au régiment de Tolède en 1807 jusqu'en 1817, puis il fut percepteur des contributions directes à Belvèze puis à Quillan. Il prit sa retraite en 1855. C'est lui qui continua la lignée. Ce dernier avait épousé le 16 janvier 1809 mademoiselle Marie Victoire Maigna née en 1782. Ils eurent deux filles et un fils :

                                        - Angèle Fondi de Niort,  née le 30 octobre 1815 ;

                                        - Isabelle Fondi de Niort, née le 31 mars 1820 ;

                                        - Antoine Marie Marcien Fondi de Niort, qui suit :

    Antoine Marie Marcien Fondi de Niort, né au château de Niort le 16 décembre 1809, sera juge de paix de Belcaire pendant 29 ans et membre du conseil général de l'Aude de juin 1844 jusqu'à sa mort. Il épousera le 25 juin 1845 à mademoiselle Marie Françoise Amélie de Laparre de Saint-Sernin née en 1825. Il décédera le 16 mai 1885 laissant cinq fils et deux filles :

                    a - Géraud, décédé en 1893, il fut prêtre ;

                    b - Marcien, né le 24 janvier 1848 au château de Niort, conseiller général de l'Aude en 1885, marié le 27 octobre 1882 à demoiselle Alexandrine Cazaben. Il mourut en 1917. Ils eurent 2 enfants :

                                                   - Marie Amélie Fondi de Niort épousera Louis Lazeu de Peyralade ;

                                                   - Marie Antoinette Fondi de Niort née en 1885. Décèdera en 1971. Elle épousera en 1907 Joseph Maraval (voir articles de presse ci-après). Ils eurent 1 fille, Simone Maraval (1913-2004).

                    c - Henri, contrôleur des contributions, marié à mademoiselle Marguerite Hélène de Martrin-Donos, père de plusieurs filles ;

                    d - Gustave, né en 1853, il décèdera en 1926. Il épousera le 1er février 1886 mademoiselle Blanche Marie Caroline Victoire Beuret de Viantaix, née en 1854, elle décèdera en 1938, ils eurent plusieurs enfants, dont Henri Fondi de Niort qui fut fait Commandeur de la Légion d'Honneur le 24 juin 1940 et eut sa nomination comme Général de brigade aérienne le 21 septembre 1940 (voir sa photo ci-dessous).

                    e - Ferdinand Adolphe, né en 1858, décèdera en 1909, officier, marié en 1882 à mademoiselle Marthe de Soulages, née en 1860.

                    f - Marie ;

                    g - Isabelle.L'évêque de Carcassonne a célébré le 2 juillet 1907 le mariage religieux entre Melle Marie Antoinette Fondi de Niort avec Joseph Maraval alors que le mariage civil n'avait pas eu lieu, délit puni par l'article 199 du code pénal.Ce jour du 2 juillet 1907 tout était organisé, mais le souci c'est que les municipalités étaient en grève, donc il n'y avait point d'officier d'état civil pour célébré le mariage à la mairie. M. Fondi de Niort,  conseiller général de l'Aude, eut, en son  nom, au nom de sa fille et au nom de son  futur gendre et des parents de ce dernier,  fait constater par huissier l'absence d'officier  d'état-civil et firent malgré tout procédé au mariage religieux.C'est comme cela qu'ils se mirent hors la loi.

    Le chef de la famille Fondi de Niort est connu depuis quelques années sous le titre de comte. Principales alliances Astruc, Laparre de Saint-Sernin 1845, de Martrin-Donos, Beuret de Viantaix 1886, de Soulages 1882, d'AurioI-Maison

    1872, Bourdeau d'Antony 1888, etc.

    Eglise et cimetière de Niort de Sault .AUDE

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