• Pierre-Arnaud de Caderone (1111)
    Pierre6arnaud de Caderone vivait en 1111. Il parait qu’il demeura toujours fidèle à Bernard-Aton, comte de Carcassonne et du Razès, car il ne figure pas parmi les nobles rebelles, qui, en 1124, firent leur soumission par un acte authentique de foi et hommage.

    Hugues de Caderone (1172)
    « Ugo de Caderone », petit-fils de Pierre-Arnaud de Caderone, jura, en 1172, l’assistance à Pierre de Vilar, viguier du Razès de Trencavel (qui lui donna la seigneurie de Coustaussa avec le droit d’y construire un château).
    C’est probablement à lui que la légende attribue le distique suivant :
    « Ugo, Seignou de Catarouno
    Nou craignis rés hors lé qué trouno »
    (Ugo, Seigneur de Caderone/Ne craint rien hors celui qui tonne (Dieu))

    Hugues II de Caderone ( ?)
    Le fils de Hugues de Caderone se prénomme comme son père, il est donc connu sous le nom de « Ugo II ».
    Il fut, lors de la croisade contre les albigeois, l’un des plus vaillants défenseurs du comte Raymond-Roger. Après la croisade, ses biens furent confisqués. Cette famille dut s’éteindre à cette époque, car l’histoire n’en fait plus mention.

     

    votre commentaire
  •  

    A partir des années 1080, les Trencavel s’imposent, et contrôlent le Carcassès et le Razès.
    Entre 1180 et 1190, Bernard-Aton Trencavel, et sa mère, Ermengarde (héritière des comtes de Carcassonne), reçoivent un grands nombre de serments pour tous les grands châteaux des deux vicomtés (serments non-datés). Le seigneur de Blanchefort prête serment à Bernard-Aton et à Ermengarde (alors que d’autres ne prêtent serment qu’à Ermengarde).
    (Hélène Débax – La féodalité languedocienne)
    Il est possible que la famille des seigneurs de Blanchefort soit issue d’un chevalier, représentant des Trencavel, mais aucune preuve ne peut le certifier.

    Bernard de Blanchefort (1119, 1124, 1125)
    Au commencement du XIIème siècle, Bernard de Blanchefort se met avec d’autres seigneurs de la contrée en révolte ouverte contre Bernard-Aton, vicomte de Razès.
    Comme plusieurs autres châtelains, les seigneurs de Blanchefort possédaient un château relevant du domaine des vicomtes, mais le village (au pied du château) avait été fondé par les moines bénédictins de Saint-Polycarpe, et les terres avoisinantes avaient été mises en culture par ces religieux.
    L’abbaye d’Alet, qui exerçait les droits de celle de Saint-Polycarpe, revendiqua la possession de Blanchefort et une bulle du pape Calixte II, datée de 1119, confirma, en faveur de l’abbé d’Alet, la possession de Blanchefort : castrum de Blancafort.
    Bernard de Blanchefort refusa de se soumettre à cette décision et, aidé de plusieurs autres seigneurs, il eut recours à la lutte armée contre l’abbé d’Alet et contre le comte Bernard-Aton, pour conserver son domaine.
    Il y réussit, et c’est à cette condition qu’il déposa les armes en 1124.
    Un plaid de justice réunit en 1125 (avant le mois d’août) les représentants de l’abbaye de Lagrasse et la noblesse locale : Pierre d’Auriac, Pierre et Bernard de Cucugnan (le document précise qu’ils sont frères), Xeginar de Soulatge et Ermengaud, son frère, et enfin Bernard de Blanchefort.

    Guillaume de Blanchefort ( ?)
    Lors de la conquête du Razès par Simon de Monfort, Guillaume de Blanchefort est contraint de fuir et de rejoindre les rangs des faydits.
    Seigneur faydits, expulsé de son château en 1210, sa terre sera donnée à Pierre de Voisins en 1231.

     

    2 commentaires
  • Le château du Bézu est une forteresse perchée sur une dorsale calcaire orientée Est-Ouest. Cette position dominante du castrum permettait de surveiller les deux vallées qui le bordent : la vallée de la Blanque et celle de Casserats, traversée par une ancienne voie de communication vraisemblablement romaine. Au Moyen-Âge, ce castrum était le fief des seigneurs Bernard Sesmon, Guillaume et Pierre d’Albedun, qui possédaient et géraient des terres depuis le Bas-Razès jusqu’au Fenouillèdes et au Pays de Sault, entre le XI ème et le XIII ème siècle.
    Sesmon Pierre 1er d’Albedun (1064, 1067)
    En 1064, un dénommé « Sesmon Petrus » fait son apparition sur un acte, il est témoin d’un serment de fidélité de Bertrand, fils d’Ermengarde, à Raymond-Guilfred, comte de Cerdagne. Ce Sesmon Petrus était-il le seigneur d’Albedun à cette époque ?
    Bernard Sesmon 1er d’Albedun (1067)
    En 1067, Bernard Sesmon d’Albedun, prêtera hommage (fidélité) au comte de Barcelone, Raymond Bérenger Ier, qui vient de racheter les droits des comtés de Carcassonne et de Razès appartenant aux héritiers du défunt comte Roger de Carcassonne mort la même année.

    Bernard Sermon 1er d’Albedun (1147, 1148, 1151, 1152, 1160)
    En 1147, Bernard Sermon d’Albedun prête à Roger de Béziers, vicomte de Carcassonne, 3000 sous ugoniens, avec comme gage Campagne-sur-Aude.
    Dans le cartulaire des Templiers on trouve à la date du 22 février 1151: « Bernard Sermon du Bézu donne son âme et son corps, et 1000 sous ugoniens pour subvenir aux besoins de la milice, aux frères de cette même milice du Temple, qui le reçoivent dans leur fraternité et lui remettent en viager un honneur qu’ils possédaient dans la « villa » d’Espéraza, que Bernard s’engage à faire valoir selon ce contrat ».
    Le 16 juin 1160, Guilhem de Niort, Pierre du Bézu, Guilhem et Bernard-Od, ses enfants, Bernard Sermon et son frère Guilhem-Pierre, donnent en franc-alleu à Sainte Marie de Fontfroide, à l’abbé Vital et à tous les frères du monastère, pour le salut de leur âme, l’honneur qu’ils possédaient à Parahou, avec ses accès, ses prés, ses bois, ses eaux, ses arbres, ses terres cultivées et en friche. Ils leur concèdent aussi la dîme et le droit de dépaissance sur l’étendue de leurs terres. Ils se réservent néanmoins le cens perçu sur les meules, les épaules des sangliers et les vautours, les religieux gardant pour eux le produit de la chasse que les familiers du monastère et les habitants de leurs terres prendrons.
    Guillaume-Pierre d’Albedun (1151, 1160)
    La généalogie produite par Blandine Sire précise qu’il est le frère de Bernard Sermon 1er.
    Le 16 juin 1160, Guilhem de Niort, Pierre du Bézu, Guilhem et Bernard-Od, ses enfants, Bernard Sermon et son frère Guilhem-Pierre, donnent en franc-alleu à Sainte Marie de Fontfroide, à l’abbé Vital et à tous les frères du monastère, pour le salut de leur âme, l’honneur qu’ils possédaient à Parahou, avec ses accès, ses prés, ses bois, ses eaux, ses arbres, ses terres cultivées et en friche. Ils leur concèdent aussi la dîme et le droit de dépaissance sur l’étendue de leurs terres. Ils se réservent néanmoins le cens perçu sur les meules, les épaules des sangliers et les vautours, les religieux gardant pour eux le produit de la chasse que les familiers du monastère et les habitants de leurs terres prendrons.
    Pierre d’Albedun (1160)
    Le 16 juin 1160, Guilhem de Niort, Pierre du Bézu, Guilhem et Bernard-Od, ses enfants, Bernard Sermon et son frère Guilhem-Pierre, donnent en franc-alleu à Sainte Marie de Fontfroide, à l’abbé Vital et à tous les frères du monastère, pour le salut de leur âme, l’honneur qu’ils possédaient à Parahou, avec ses accès, ses prés, ses bois, ses eaux, ses arbres, ses terres cultivées et en friche. Ils leur concèdent aussi la dîme et le droit de dépaissance sur l’étendue de leurs terres. Ils se réservent néanmoins le cens perçu sur les meules, les épaules des sangliers et les vautours, les religieux gardant pour eux le produit de la chasse que les familiers du monastère et les habitants de leurs terres prendrons.
    Pierre du Bézu prête deux serments en 1177 pour le château de Niort, en pays de Sault au vicomte Trencavel. (Hélène Debax)

    Guilhem d’Albedun (1160)
    Le 16 juin 1160, Guilhem de Niort, Pierre du Bézu, Guilhem et Bernard-Od, ses enfants, Bernard Sermon et son frère Guilhem-Pierre, donnent en franc-alleu à Sainte Marie de Fontfroide, à l’abbé Vital et à tous les frères du monastère, pour le salut de leur âme, l’honneur qu’ils possédaient à Parahou, avec ses accès, ses prés, ses bois, ses eaux, ses arbres, ses terres cultivées et en friche. Ils leur concèdent aussi la dîme et le droit de dépaissance sur l’étendue de leurs terres. Ils se réservent néanmoins le cens perçu sur les meules, les épaules des sangliers et les vautours, les religieux gardant pour eux le produit de la chasse que les familiers du monastère et les habitants de leurs terres prendrons.
    Ce Guilhem est le fils de Pierre d’Albedun, il fait donc parti de la branche de la famille d’Albedun qui réside à Niort-de-Sault.
    Bernard-Od d’Albedun (1160)
    Le 16 juin 1160, Guilhem de Niort, Pierre du Bézu, Guilhem et Bernard-Od, ses enfants, Bernard Sermon et son frère Guilhem-Pierre, donnent en franc-alleu à Sainte Marie de Fontfroide, à l’abbé Vital et à tous les frères du monastère, pour le salut de leur âme, l’honneur qu’ils possédaient à Parahou, avec ses accès, ses prés, ses bois, ses eaux, ses arbres, ses terres cultivées et en friche. Ils leur concèdent aussi la dîme et le droit de dépaissance sur l’étendue de leurs terres. Ils se réservent néanmoins le cens perçu sur les meules, les épaules des sangliers et les vautours, les religieux gardant pour eux le produit de la chasse que les familiers du monastère et les habitants de leurs terres prendrons.
    Fils de Pierre d’Albedun, il doit résider avec son frère Guilhem à Niort-de-Sault.

    Bernard-Sermon II d’Albedun (1176, 1180, 1194, 1198)
    La généalogie de Blandine Sire précise que Bernard Sermon II a épousé Marquèze et qu’il a deux enfants : Bernard et Bertrand.
    Le 8 mars 1180, Bernard Sermon et sa femme Marquise donnent à la communauté de Fontfroide la maison habitée par Saurine du Bézu.
    Bernard Sermon fit une belle donation d’argent à l’Ordre, et au cours des cinquante années suivantes, sa famille continuera à faire plusieurs donations importantes à l’Ordre.
    Très pieux, Bernard Sermon et ses fils effectueront de nombreuses donations en faveur du monastère de Fontfroide entre les années 1160 et 1198.
    Bernard (Sermon III) d’Albedun (1194, 1198)
    La généalogie de Blandine Sire précise qu’il est le fils de Bernard Sermon II et de Marquèze et qu’il a pour frère Bertrand. Il serait l’aîné des deux.
    Le 28 septembre 1194, Bernard Sermon consent à un échange de maison entre l’un de ses sujets du Bézu, Guilhem Delpinet, et la communauté de Fontfroide au lieu du Bézu.
    En 1209, la famille des seigneurs d’Albedun avait adopté la foi cathare. La croisade Albigeoise faisait rage dans toute la région.
    A la fin de l’année 1209, Simon de Montfort qui se rendait alors dans le pays de Foix, où il fit des dégâts, et prit quatre châteaux qu’il rasa. Etant de retour à Fanjeaux, il marcha avec toute son armée vers le château de la Pomarède au diocèse de Toulouse, l’assiégea. Ensuite, il s’engagea vers la haute vallée de l’Aude, où il trouva le château de Coustaussa abandonné, il continua vers Albedun, château du diocèse de Narbonne, qui s’était soustrait à son obéissance et dont le seigneur Bernard Sermon II vint au-devant de lui, pour lui faire ses soumissions et lui abandonner son château.
    Bernard Sermon II fut cependant autorisé à rester dans son château.
    En 1210, Bernard Sermon II qui rejetait la suzeraineté de Simon de Montfort, obligea celui-ci à lui demander des comptes. Et une nouvelle fois, Bernard Sermon II se porta à sa rencontre pour lui renouveler son hommage.
    Bertrand d’Albedun (1194)
    La généalogie de Blandine Sire précise qu’il est le fils de Bernard Sermon II et de Marquèze et qu’il a pour frère Bernard.

    Bernard Sermon IV d’Albedun (1223, 1229, 1243)
    Dans sa généalogie de seigneurs du Bézu, Blandine sire expose deux hypothèses pour le « Bernard Sermon » du premier quart du XIIIème siècle :
    Soit Bernard, cité en 1194 et 1198, fils de Bernard Sermon II, n’est autre que Bernard Sermon III, ce qui lui prêterait une vie publique d’une cinquantaine d’années (1194 – 1243).
    Ce qui n’est pas impossible mais fort rare à l’époque, surtout durant une période aussi troublée que cette première moitié du XIIIème siècle en Languedoc (pour cause de croisade des albigeois), des contre-exemples existent bel et bien, tel que Xacbert de Barbaira, mais la durée d’apparition d’un seigneur occitan à cette époque tourne plus autour d’une vingtaine d’années, une trentaine tout au plus.
    L’information principale que donne Blandine Sire c’est qu’il fût marié à une sœur des fameux seigneurs du Pays de Sault, Guéraud, Guillaume et Bernard-Othon d’Aniort, sans préciser le nom de celle-ci (Comtora ?). On sait par-ailleurs que l’aîné de cette fratrie est né aux alentours de 1195, à cette date, notre Bernard est déjà majeur, ce qui le situe une génération au-dessus de la fratrie des Niort.
    Est-ce que ce fait suffit à rendre caduque cette hypothèse? Pas vraiment, puisqu’on sait que les années 1220-1230 virent une vague intense d’alliances matrimoniales passées entre les différentes familles de seigneurs faydits (Cabaret, Niort, Peyrepertuse…), sellant par cet acte leurs destins et tentant certainement de garder une cohésion « Occitane » face à une situation de plus en plus confuse, et dans leur position de plus en plus inconfortable, politiquement et juridiquement. Ils décidèrent de faire bloc.
    Dans ce contexte, les mariages étant, plus que jamais, d’un haut intérêt politique (du seul intérêt politique devrait-on dire), il est facile d’imaginer que les deux partis ne furent pas très regardants quant au mari ou à la femme qu’on lui attribuait, l’âge ne dût pas compter en ces temps-là, et surtout dans ces circonstances-là. Il est donc possible que notre Bernard Sermon se soit marié à une femme bien plus jeune que lui, d’une génération même.
    Le fait que leur fils ne soit documenté (et donc majeur) qu’en 1244 semble appuyer l’hypothèse d’un mariage (et donc certainement d’une alliance militaire) aux alentours de 1220, notre Bernard aurait donc à ce moment au moins une quarantaine d’année (si l’on considère qu’il est majeur depuis au moins 1194), et sa femme de moins de vingt ans.
    Blandine sire émet une deuxième hypothèse, plus réaliste selon elle, dans laquelle elle rajoute une Bernard Sermon entre le Bernard de 1198 (fils de Bernard Sermon, 1147-1160), et le Bernard Sermon de 1244 (neveu de Guéraud et Bernard-Othon de Niort).
    Cette hypothèse raccourcit la vie politique de notre Bernard Sermon III à une vingtaine d’année, plus vraisemblable, mais non prouvé, faute de preuve de filiation.

    Dans cette Hypothèse, le premier acte posé par Bernard Sermon III serait en 1223, sa majorité doit précéder cet évènement, ce qui le fait naitre au moins en 1209.
    Cela coïnciderait avec l’âge de sa future femme, ils seraient tous deux de la même génération, c’est-à-dire tous deux nés à la vieille de la croisade contre leur pays et leur foi.

    Petit aparté :

    La présence d’un enfant en bas-âge dans son château d’Albedun en 1209, peut-elle expliqué en partie l’attitude curieuse de ce seigneur, qui tour-à-tour se soumit, se rebella puis se resoumit à Simon de Montfort ? Bien d’autres causes peuvent être invoquées pour expliquer son attitude, simple hypothèse.
    La croisade albigeoise confisquera les biens entre 1226 et 1228, de Bernard Sermon d’Albezu et de la famille de Niort accusés d’hérésie.

    Bernard Sermon V d’Albedun (1244)
    Il est cité comme étant le neveu de Guéraud, Guillaume et Bernard-Othon de Niort.

    Bernard Othon, oncle de Bernard Sermon V, aurait fait rendre le castrum du Bézu, que conservait Bernard Sermon Lors de ce procès en 1229, les représentants du Pape et du Roi rendent à Bernard Sermon tout ce qu’il possédait et que le vicomte de Béziers possédait à Espéraza et ils rendent à son oncle Bernard Othon les droits de Bernard Sermon à Campagne-sur Aude. mon, au représentant du roi Pierre de Colmieu.
    On sait qu’en 1229, Bernard Sermon décida de cacher un important évêque cathare, Guilhabert de Castres, ainsi qu’un Parfait, Guillaume Bernard Hunaud, sur ses terres. Le Roi de France l’apprit et en1231 confisqua le château d’Albedun qu’il donna à Pierre de Voisins, un croisé français, lieutenant de Simon de Montfort. Cette donation à Pierre de Voisins sera confirmée en 1248. Bernard Sermon ne fut jamais accusé ouvertement d’hérésie. Il fut autorisé à garder quelques terres dans la région.
    Des donations sont faites par Guillaume Bernard d’Albedun, fils de Pierre d’Albedun, en 1243.
    En 1244, Bernard Sermon vint à Montségur pour recevoir la bénédiction de l’évêque cathare Guilhabert.
    Après 1250, les seigneurs du Bézu ont tout perdu, les biens ont été partagés entre Pierre de Voisins pour la plupart et le reste aux Templiers.
    En 1253, lors de son retour de Terre Sainte, Olivier de Termes trouvera ses terres ravagées par Guillaume d’Aniort allié à Bernard Sermon d’Albedun.

    Pierre II d’Albedun
    Bernard II d’Albedun
    Bertrand d’Albedun
    Bernard Sermon II d’Albedun

    On note que plusieurs d’entre eux, ont été en relation avec les Templiers voisins de Campagne-sur-Aude et de Rennes-le-Château.

     

    1 commentaire
  •  

    Ave de Fenolhet
    Née en 1173, peu de temps après la mort de son père, Arnaud III de Fenolhet, elle est mariée dès sa naissance à un riche héritier du Cabardès, Hugues de Saissac. Elle apporte donc en dot la vicomté de son père et toutes les terres qui en dépendent.
    En 1203, le vieux Hugues rend son dernier soupir.
    La même année (1203), elle réussit à associer le prénom de son fils à l’acte de fondation de Fontiers Cabardès, aux côtés du puissant Sicard De Puylaurens (« cathare » tout comme elle), marié à Alamanda de Saissac, et de Olivier de Saissac.
    En 1204, Ave se voit contrainte de laisser la direction de sa vicomté à Dalmau de Creixell, grand chevalier et fidèle de Pierre II d’Aragon
    elle ne perd pas un instant pour faire valoir ses droits et ceux de son fils (dépossédé du fief paternel) et se rend dès le 6 décembre 1209 à Narbonne rendre hommage au vicomte Aymeri III de Narbonne.

    Pierre de Fenolhet-Saissac Faydit
    1203, il est mentionné lors de la fondation de Fontiers Cabardès, avec Sicard de Puylaurens et Olivier de Saissac. Outre ses terres de Saissac, Verdun et Montrevel et sa vicomté, Pierre possédait en Languedoc beaucoup de terres.
    1209, le 6 des ides de décembre, il rend hommage à Aymeri de Narbonne, avec sa mère pour le château de Fenouillet, les autres places fortes de la vicomté, et la patrie de Fenouillèdes, Fenolensis patria. En se plaçant sous la suzeraineté Narbonnaise, il évite de se voir confisquer son pays. Aymeri, marié à Marguerite de Marly, sœur de Bouchard de Marly, alors seigneur de Saissac, est un allié de Simon de Montfort, qu’il aide au siège de Minerve. Arnaud-Roger de Mirepoix et Raymond de Pereille, dans leurs dépositions de 1244, l’appellent Pierre Fenouillet de Barbaira ou Fenouillet de Barbaira.
    Nous savons qu’il est marié d’abord à Ermessende, puis à Geralda (Giraude) de Calders, que l’on sait cathare.
    Pierre avait eu deux frères Udalger et Raymond (1207 1211) jumeaux ?
    1219 Pierre prend part à la victoire occitane de Baziège, au côté de Jourdain de Cabaret et Olivier de Termes.
    1220 30 septembre, Amaury de Montfort donne en fief à un certain Pierre de Sainte-Colombe 100 livres de terre sur des domaines saisis sur Pierre de Fenouillet, que la conquête avait dépossédé des biens qu’il avait à Saissac. De même plus tard, Alphonse de Poitiers, frère de Saint-Louis, attribue à Guyot, en récompense des services rendus par son père Guillaume Hispan, l’encours de Pierre de Fenouillet à Verdun. (Yves Dossat, les crises de l’inquisition toulousaine p.306)
    1223 Pierre de Fenouillet est avec Jourdain de Cabaret, les Niort, Mirepoix et aussi Pierre de Sainte-Colombe, pourtant bénéficiaire des biens de Pierre, Raymond-Arnaud et Arnaud-Raymond Molinier, un des 34 seigneurs témoins à l’acte où Raymond Trencavel rend hommage au comte de Foix.
    1226 A l’approche de Louis VIII, l’Abbé de Lagrasse négocie un ralliement à la croisade du comte de Roussillon, Nuno Sanch, qui rend hommage et reçu en fief du Roi de France, en octobre 1226, le comté du Fenouillèdes et Pérapertusès. « Sauf la fidélité due au Roi d’Aragon », cette opération s’apparente à celle de Sicard de Puylaurens ou Bernard Othon de Niort qui leur permettent de garder leurs terres.
    Vers 1224-1228 Pierre de Fenouillet se rend à Montségur avec Sicard de Durfort et Marquésia, veuve de Pierre-Roger de Mirepoix, pour voir Raymond Mercier et l’adorer.
    Il habitait alors Coustaussa, en Razès.
    1229 le 1er Juin, Pierre de Fenouillet et sa mère Ava cèdent à Nuno Sanch leurs droits sur le Fenouillèdes, en compensation de dommages que Pierre avait causés aux terres du comte. Il semble que cette céssion avant la date fatidique de Pâques 1229, qui marquait l’emprise définitive du Roi de France sur les terres Trencavel, se fasse pour éviter une confiscation pure et simple. Le traité de Meaux (1229) confisque à Pierre sa vicomté au profit du Régent du Roi d’Aragon.
    1235 Le territoire dépend de la sénéchaussée royale de Carcassonne.
    1240 Trencavel revient par le Perthus, Pierre de Fenouillet l’accompagne. Il lui livre le Fenouillèdes. Puis, avec Xacbert de Barbaira, Raymond de Cabaret, Arnaud d’Aragon, Olivier de Termes, Guillaume de Peyrepertuse, Pierre de Cucugnan, ils prennent les Corbières, Alet, Limoux. Ils vont vers Montolieu. Saissac se donne à Trencavel et à Jourdain de Saissac qui l’accompagne. Hélas, ils ne peuvent reprendre Carcassonne et sont obligés de se replier à nouveau en Aragon. Lors du siège de Carcassonne, Pierre de Fenouillet commandait l’unité qui se tenait entre le pont de l’Aude et la grande barbacane, construite près du faubourg de Granoillant. Un détachement comprenant Pierre de Fenouillet, Renaud du Puy, Guilhem Fort et beaucoup d’autres de Carcassonne s’établit entre le pont et la barbacane du château, ils installent des arbalétriers et un mangonneau. Ils font des fossés et des palissades.
    1242 milites Petri de Fenouillet et Bertrandi de Saxiaco
    1242 Pierre de Saissac rend hommage à Amalric de Narbonne, le jeune vicomte.
    1243 Pierre de Fenouillet doit mourir vers 1243, selon Fernand Niel : « Pierre meurt entre les mois d’août et décembre 1243 ». Il est inhumé dans le cimetière de la commanderie du Mas-Dieu, en tant que confrère de l’ordre du Temple.
    Le Fenouillèdes est encore tenu par Xacbert de Barbaira, solidement retranché à Quéribus, qu’il va tenir jusqu’en 1257, date où il le rend à Jacques d’Aragon, qui va le restituer à Hugues de Saissac, le fils de Pierre.

    Hughes de Fenolhet-Saissac Faydit
    1261 : Décès d’Hugues de Fenolhet et Saissac fils de Pierre IV, sous les murs de Valence pour Jacques Ier d’ Aragon, dans le cadre de la Reconquête chrétienne de l’Espagne. Fin de la dynastie, En faisant abstraction de la baronnie de Canet et de la vicomté d’Ille sur Têt qui sont hors cadre du Fenolhedés.

    Une autre version, selon laquelle Hugues de Fenolhet aurait été fait vicomte à son retour d’Espagne en 1255 jusqu’à sa mort en 1261.

     

    votre commentaire
  •  

    Guillaume 1er de Niort
    Guillaume de Niort 1er du nom, fils d’Agnès, en 1140, est mentionné dans une fondation faite sur la terre de Lezat, en présence de l’archevêque de Bordeaux.
    En 1151, Guillaume de Niort, vicomte de Sault, figure dans une donation faite par Roger III, comte de Foix.
    Le 1er juillet 1152, Guillaume, fils d’Agnès, rend hommage de ses châteaux à Raymond Trencavel. En cette même année, Raymond, le frère de Guillaume fit de même.
    En 1163, 1193 et 1229, on cite comme témoin Guillaume d’Aniort (la deuxième est imprécise, il peut aussi s’agir de son fils Guillaume-Gérald (ou Othon), né en 1152, et la dernière date est à exclure, il doit s’agir de Guillaume de Niort, frère de Guéraud, Bernard-Othon, faydit tout comme eux)
    Guillaume eût un fils, Guillaume-Gérald.
    Raymond de Niort
    Le 1er juillet 1152, Raymond de Niort suivit l’exemple de son frère et fît hommage à Raymond Trencavel pour ses châteaux.
    En 1153, Raymond et Othon d’Aniort, frères de Guillaume, font serment de fidélité pour leur château d’Aniort, non au comte de Foix, comme on le dit, mais au comte de Béziers.
    En 1177, on trouve un hommage des châteaux d’Aniort, Belfort et Castelpor, rendu à Roger Trencavel par Raymond d’Aniort.
    Othon de Niort
    En 1153, Raymond et Othon d’Aniort, frères de Guillaume, font serment de fidélité pour leur château d’Aniort, non au comte de Foix, comme on le dit, mais au comte de Béziers.
    En 1171 et 1172, Othon d’Aniort, frère de Guillaume, est mentionné comme témoin et faisant serment de fidélité au vicomte de Béziers.

    Guillaume II de Niort
    Une source donne 1152 comme date de naissance de Guillaume II de Niort.
    En 1180, il épouse Esclarmonde de Montréal-Laurac, fille de la parfaite Blanche de Laurac, en Lauragais, sœur d’Aymeric, seigneur de Laurac et la nièce de la célèbre dame Guiraude de Lavaur, épouse du lieu, qui fût lapidée au fond d’un puit par les croisés de Simon de Montfort en mai 1211. De ce mariage naquit Guéraud, Bernard-Othon, Raymond, Guillaume, Esclarmonde et Comtora.
    Le vicomte de Sault ne semble pas partager la ferveur hérétique de sa belle-famille, mais il n’en sera pas de même avec sa descendance.
    Guillaume de Niort est cité en 1193 en qualité de témoin.
    Il serait mort en 1213 en son fief, à Niort de Sault. Il portait les titres de vicomte de Sault et Baron de Sault.
    Esclarmonde de Laurac et de Niort
    Il suffit d’écouter le témoignage de Pierre Amiel, l’archevêque de Narbonne, sur cette dernière pour se faire une idée définitive de ses rapports avec l’église de Rome.
    « Nous allâmes en personne à Roquefeuil, un castrum de ces Niort et trouvâmes là Esclarmonde, mère de Bernard-Othon et de ses frères, lui annonçant qu’elle était restée moins que bien dans la foi catholique. Nous désirions l’entendre et chercher si elle connaissait les articles de la foi car elle avait grandement diffamé à cet égard. Elle nous répondit qu’elle avait bien meilleure foi que nous et tous les prélats du monde et ne voulut pas faire d’autres réponses, aussi nous quittâmes courroucés au-delà de toute mesure. »
    Cette femme de tête a déjà payé le prix fort de son arrogance voyant tour à tour sa sœur Guiraude jetée vive dans un puit et recouverte de pierres, et son frère Aimery de Laurac pendu après la prise de Lavaur (1211).

    Guéraud de Niort (F)
    Né en 1195.
    Géraud d’Aniort, chevalier, fut l’un des lieutenants de Raymond de Trencavel.
    En 1213, il était encore parmi les Croisés et combattait dans leurs rangs à la bataille de Muret.
    En 1218, il épousa la princesse Sancie, sœur de Nuno Sanche, comte du Roussillon et nièce du roi Alphonse II d’Aragon et cousine du roi Pierre II, tué à la bataille de Muret le 12 septembre 1213.
    En 1240, Géraud capitula en faveur de Saint-Louis au château de Montréal près de Carcassonne, il lui fit soumission et abandon de tous ses châteaux, de Niort, de Castelpor, de la Bastide, de Rochan et de Dournes, dans le Pays de Sault, tant en son nom qu’en celui de ses frères et de sa mère. Pour le dédommager de la perte de ses biens, le roi lui accorda une rente annuelle sur le trésor royal, en 1243.
    En novembre 1240, J. de Beaumont, chambellan du Roi, Adam de Milly, Gui de Lévis, maréchal de Mirepoix, etc., notifient que Géraud d’Aniort a mis sa personne et ses forteresses en leurs mains, à la volonté du Roi (Arch. nat., JJ30 b, f. 44 Mss. Colbert, n. 2275. — Vaissète, III, preuv., 397. — Bréquigny, VI, 9.).
    Toute la famille Géraud de Niort fut contrainte de se retirer en 1243 au château d’Escouloubre en Pays de Sault car celui de Niort devait être rasé par ordre du roi.
    Géraud d’Aniort mourut ainsi dépouillé de ses seigneuries, à Escouloubre en Pays de Sault, en 1256, laissant deux filles, Alix et Blanche, qui assistèrent à une fête donnée à Montpellier par la reine Yolande, femme du roi Jacques d’Aragon ; et deux fils, Guillaume et Bertrand de Niort.
    Bernard-Othon de Niort (F)
    Bernard Othon de Niort, né vers 1201
    En 1213, son frère aîné participe à la bataille de Muret aux côté des croisés, l’a-t-il suivit dans cette entreprise ?
    1220 ou 1223 : Bernard-Othon aide le futur premier évêque cathare de Toulouse, Guilhabert de Castres, ainsi que Raymond Aguilar à échapper de la ville de Castelnaudary, assiégée par Amaury de Montfort, il le conduit à Foix, chez Raymond Sans de Rabat après avoir fait une halte très discrète à l’abbaye de Boulbonne.
    1226 : il est, avec Olivier de Termes et Pierre-Roger de Cabaret, parmi les faydits réfugiés à Limoux et Cabaret qui harcèlent l’occupation Française, les troupes d’Imbert de Beaujeu.
    En 1227, à la mort de son frère Raymond, il lui succède en tant que seigneur de Roquefeuil, il était déjà seigneur de Laurac et de Montréal (entre autres).
    En 1228 ou 1229, il est attesté parmi les défenseurs de Cabaret.
    Bernard-Othon de Niort quittera le chemin de l’hérésie pour mieux le retrouver en 1230, date à laquelle il choisira définitivement son camp.
    En Octobre 1230, avec plusieurs chevaliers dont le comte de Rodez, le vicomte de Lautrec, Olivier de Termes, Sicard de Montant, Bernard Hunaud et Jourdain de Lanta, il vole au secours de Marseille avec Raymond VII.
    Bernard-Othon épousa Nova de Cabaret quelque temps avant la bataille de Verfeuil où il fut blessé gravement. Ils eurent un fils : Bertrand. Bernard-Othon chercha toute sa vie à se « débarrasser » de son épouse Nova de Cabaret, matériellement par la confiscation de ses terres et physiquement par la violence.
    1230 : il est blessé à la tête par une flèche à la bataille de Verfeil contre l’évêque Foulques de Toulouse. Il reçoit le consolament, mais s’en sort. Reprend les armes et est fait prisonnier puis échangé contre Jean de Brigier prisonnier au château de Niort depuis la bataille de Baziège en 1221
    De tous ses frères et sœurs, ce sont lui et son frère Guéraud qui prennent les grandes décisions familiales.
    A l’automne 1232, l’archevêque de Narbonne, Pierre-Amiel, prépare son voyage à Rome pour voir le pape, quand une bande armée, dirigée par les frères de Niort et Bertrand, le fils de Bernard-Othon, attaque ses domaines, brûle les bâtiments, fait de nombreux prisonniers parmi ses gens et ses diacres et vole le bétail (Douais, DOC I, XI). Non contents de ce blasphème contre Rome, ils s’en prennent ensuite physiquement à Pierre-Amiel, le blessant et emportant son manteau de cérémonie et ses chevaux de selle. Cette mésaventure en dit long sur la volonté des Niort de nuire à cette église qu’ils jugent corrompue.
    1234 : il offre refuge aux hérétiques en son château de Niort.
    Il est très jeune partisan de la cause cathare. Il fut déclaré hérétique et condamné au bûcher en 1236 dans les tours de Carcassonne, mais il échappe au châtiment, grâce aux plaidoyers de ses nombreux amis barons de la région qui persuadèrent l’Inquisition de le condamner seulement à la prison perpétuelle afin d’éviter un soulèvement de la région.
    Guillaume Sollier, récent converti du catharisme, rapporte pendant l’inquisition que parmis les hérétiques, Bernard-Othon était regardé comme un grand traitre, en effet, il semblerait qu’il ait aidé les croisés à capturer les hérétiques de Laurac, mais il faut se méfier de ces sources inquisitoriales, recueillies dans des circonstances particulières, on sait que la parole n’était pas libre, il est donc difficile de discerner le vrai du faux.
    1240 : en prison avec son frère Guillaume. Mais après soumission de leur frère Géraud au roi de France (Louis IX), ils sont élargis sous condition
    1243 : il est attaqué en procès à Carcassonne par les Templiers (le Commandeur du Temple de Douzens) sur l’appartenance de la villa de Campagne.
    Il serait mort entre 1244 et 1258.
    1259-1260 : révision du procès des frères de Niort, des témoins citent qu’ils étaient faydits au temps de Simon IV de Montfort. Semble-t-il, réhabilitation de ses frères par Escarmonde de Ginoles (posthume).
    Raymond de Niort (F)
    Né en 1201, Raymond de Niort dit « de Roquefeuil » meurt en 1227.
    Guillaume de Niort (F)
    Guillaume de Niort combattit lui aussi dans les rangs Albigeois.
    En 1232, le pape Grégoire IX se plaint notamment de lui pour avoir, avec ses frères et complices, dévasté les terres de l’Archevêque de Narbonne et violenté ses sujets ; il ordonne au comte de Toulouse d’agir contre eux. En 1237, Guillaume, cité avec ses frères, devant le tribunal de l’Inquisition et convaincu d’hérésie, se soumit et fut condamné à la prison perpétuelle. En 1259-1260, à la révision de son procès, les témoins disent qu’il était Faydit ou juré du temps de Simon de Montfort. En 1240, après la soumission de Géraud, son frère, il fut élargi sous condition avec Bernard Othon son autre frère.
    Guillaume-Pons suivit l’exemple de ses frères, Géraud et Bernard Othon. En 1237, ils étaient tous trois condamnés comme hérétiques. Convaincus d’hérésie car ils hébergeaient volontiers des cathares. Cinq diacres cathares prêchaient, en effet, publiquement dans le château des Niort.
    Uzalger de Niort ?
    Un Uzalger de Niort est abbé d’Alet et de Sainte-Marie. Il semble être l’exception dans la fratrie entièrement acquise au catharisme des enfants de Guillaume-Gérald de Niort.Cette exception servit plutôt la famille.
    C’est ce même Uzalger qui récupérera les terres confisquées par le roi à ses frères, gardant ainsi dans le giron familial le domaine tout entier.
    L’abbé, malgré l’interdiction papale pour aucun Niort d’exercer une fonction ecclésiastique, restera en place même si certains documents attestent de son inconduite.
    Ce frère abbé ne fût pas inquiété par sa hiérarchie pendant les années où sa mère et ses frères furent poursuivis pour hérésie. L’engagement dans l’hérésie de sa mère Esclarmonde de Laurac aurait pu coûter sa place à son fils.
    Esclarmonde
    Née en 1205, morte en 1277.
    Comtora
    Née en 1206.
    Guillaume de Niort
    Fils de Guéraud de Niort, il a un frère, Bertrand et deux sœurs, Alix et Blanche.
    Bertrand de Niort
    Bertrand de Niort, chevalier, épousa en 1261 Auringue de Bellegarde.
    Il testa en 1275 en faveur de son fils Raymond.
    Alix
    Les deux filles de Guéraud de Niort, Alix et Blanche assistent à une fête donnée à Montpellier par la reine Yolande, femme du roi Jacques Ier d’Aragon.
    Blanche
    Les deux filles de Guéraud de Niort, Alix et Blanche assistent à une fête donnée à Montpellier par la reine Yolande, femme du roi Jacques Ier d’Aragon.

    Raymond de Niort
    Raymond de Niort, chevalier, échange avec le roi Philippe III, le 3 août 1282, des terres de Belcaire (en pays de Sault) contre la ville de Mazerolles.
    Il avait épousé Ermengarde de Foix, qui était veuve en 1307, et vivait en mars 1309. Il eut pour fils Raymond.

    Raymond de Niort
    Raymond chevalier, seigneur de Brénac qui vivait en 1320 et laissa deux enfants, Raymond et Jean.

    Raymond de Niort
    Raymond de Niort, écuyer et seigneur de Brénac, épousa N. dont il eut trois filles, et un fils : Désirade, Philippine, Marguerite et enfin Bernard.
    Jean de Niort
    Jean de Niort, écuyer, seigneur de Bélesta, vivait le 27 mars 1372.

    Désirade
    Fille de Raymond de Niort, Désirade de Niort épousa en 1446 Raymond de la Tour.
    Philippine
    Fille de Raymond de Niort, Philippine de Niort qui épousa en 1462 noble Guillaume de Roquelaure.
    Marguerite
    Fille de Raymond de Niort, Marguerite de Niort épousa en 1462 Jean de Roquelaure.
    Bernard de Niort
    Fils de Raymond de Niort, Bernard de Niort, écuyer, seigneur d’Aussignac et de Belfort. Il testa le 3 février 1532.
    Il épousa D. de Narbonne dont Il eût quatre fils : Jean, Bernard, Guillaume, et Mathieu.

    Jean de Niort
    Jean de Niort, écuyer, épousa le 6 novembre 1510, Guillaumette Fournier, dont il quatre enfants : Jean-Guillaume, Jean, Pierre et Guibert.
    Bernard de Niort
    Bernard, seigneur de Belfort, auteur de la branche cadette. Le 3 mars 1527, le roi François 1er lui concède les mines de fer de Fontanes.
    Guillaume de Niort
    Guillaume de Niort, religieux, vivant en 1548.
    Mathieu de Niort
    Mathieu de Niort, seigneur de Belfort et son épouse Delphine le 12 mars 1480 font serment de fidélité au roi de France Louis. Il vivait en 1541 sur des actes de dénombrement de biens.
    Jean-Guillaume de Niort ?

    Jean de Niort
    Jean de Niort, écuyer, vivant en 1542, mort avant 1598, qui épousa Louise d’Aiguebelle, fille de Jean d’Aiguebelle, coseigneur de Bélesta, lequel testa le 12 mars 1598.
    De ce mariage naquirent : Jean, Matthieu, Louis et Jean-Pierre.
    Pierre de Niort ?
    Guibert de Niort ?

    Jean de Niort
    Jean de Niort, coseigneur de Belfort, écuyer du roi, épousa le 3 décembre 1578 Suzanne de Saint-Martin. Il testa le 6 novembre 1602 en faveur de Philippe de Niort son fils (ce Philippe de Niort épousera le 6 septembre 1626 Paule de Nègre).
    Mathieu de Niort
    Mathieu de Niort, écuyer, seigneur de Pierre-Clause, qui testa le 13 septembre 1639. Il épousa D. de Narbonne. Il eut pour enfants : François de Niort, seigneur de Bélesta, qui vivait en 1655 qui épousa Claire de Dax, et Jean Hector de Niort, maintenu dans sa noblesse avec son frère aîné le 3 novembre 1669. On ne leur connaît pas de descendants.
    Louis de Niort
    Louis de Niort, seigneur de Lonquerolles, qui épousa le 27 septembre 1613, Gabrielle de Gléon, dont il eut : Jean de Niort, seigneur de Puchant, qui épousa le 2 mai 1651 Jeanne Daban, et fut maintenu dans sa noblesse le 3 novembre 1669.
    Jean-Pierre de Niort
    Jean-Pierre de Niort, seigneur de Rambosc, qui épousa le 19 octobre 1625, Françoise Darse, dont il eut : Pierre Ignace de Niort, écuyer, seigneur de Rambosc, né en 1635, maintenu dans sa noblesse le 3 novembre 1669 et enregistré avec ses armoiries à l’Armorial général officiel de 1696.


    votre commentaire