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  • Eglise rupestre de Vals(Ariège)

    Eglise rupestre de Vals(Ariège)

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    Approches historiques :

      

    Les archéologues contemporains pensent qu’un culte très ancien (environ 2000 ans avant J.C.) existait à Vals (faille du rocher) tout en reconnaissant qu’il existe beaucoup d’hypothèses archéologiques.

     

    Sans l’abbé J.M. Durand, arrivé comme curé de Rieucros et desservant de Vals (en Ariège), le site de Vals n’aurait pas la notoriété qui lui est acquise… : il voulait dégager le Roc Taillat et découvre des murs… : il pensait, d’abord, à un site de sépulture de l’âge du fer : mais en fait, il s’agissait de vestiges de la protohistoire

     

    Il semble qu’un village existait, déjà vers 800 avant J.C. Les fouilles ont révélé un site très structuré avec fossé (ont été retrouvés des bois calcinés du 9, 10 éme avant J.C.) ; puis gallo-romain en contrebas. Les fouilles ont démontré qu’il y avait (très tôt) un échange avec la Méditerranée

     

    Une zone sépulcrale (parfois sur plusieurs niveaux) a été mise à jour. Peut-être une nécropole mérovingienne à Vals ? Des fouilles s'avèrent indispensables pour accréditer cette hypothèse…

     

     En 943, le village de Vals avait pour nom « Valle Pedetario ». Cette dénomination devient en 959 « Valde Petaria » (J.M. Durand d’après Gallia Christiana) « En cette moitié du Xéme siècle, la puissante abbaye bénédictine de Lagrasse acquit des biens du monastère de Camon, bénédictin lui aussi, tant à Vals, qu’à Teilhet, Mazerettes… » (J.M. Durand). Mais, F. Baby, « Vals et l’abbaye de Camon », dans le Bul. De l’Asso des Amis de Vals (mars 1980) remet en cause l’appartenance de Vals à Lagrasse, en 943 (ce qui était admis…)

     

     En 1104, l’église devint prieuré sous la dépendance de St Volusien de Foix et le restera…

     

    Si l’église comporte une base carolingienne, restructurée au 11éme (partie où il y a les peintures murales), le village s’est développé du 11éme au 13éme  (des seigneurs à Vals sont présents au 12ème) ; reprise au 14éme avec construction d’une place forte et des fossés. L’habitat autour de l’église disparaît au 16éme

    Eglise rupestre de Vals(Ariège)

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    NB : La commune de Vals faisait partie de l’arrondissement de Pamiers en 1801 ; puis passe à celui de Foix en 1926 ; enfin dans celui de Pamiers en 1942

     

    Pour ce qui est du religieux, Vals dépend du doyenné du Pays d'Olmes-Mirepoix et du secteur paroissial de Rieucros comprenant: Arvigna, Dun, Engraviès, Le Merviel, Lapenne, Le Sautel, Lieurac, Manses, Saint-Félix de Tournegat, Teilhet, Vals, Vira, Calzan, Viviès

    Eglise rupestre de Vals(Ariège)

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    Dédiée également à saint Loup, l’église de Vals est une des plus curieuses des Pyrénées parce qu’elle a été construite dans un immense bloc de poudingue en utilisant comme accès une faille naturelle de la roche. Son origine est ancienne, contemporaine des diverses abbayes de Foix, de Pamiers ou de Camon qui furent fondées au VIII° siècle et dont certaines furent rattachées à la grande abbaye de Lagrasse comme, précisément, Vals le fut.La première église a pu être construite par les Bénédictins qui l’installèrent dans ce rocher, en lui donnant une architecture que le sol a rendu compliquée, pour remplacer un site religieux antérieur qu’il convenait de christianiser.

    Nous pouvons déterminer ainsi une première nef et une abside rupestres du X° siècle ouvertes au sein du rocher qui en forme les parois. Des maçonneries ont dessiné de petites cha­pelles latérales très archaïques. L’abside basse et carrée a été remaniée, au début du XII° siècle quand les desser­vants de vingt-deux paroisses s’établirent, en 1104, en chanoines réguliers de Saint Volusien à Foix et agran­dirent le prieuré de Vals. L’abside fut alors surélevée, ouverte par un grand arc triomphal en plein cintre sur la nef supérieure et pour accroître la place pour des cérémonies plus solennelles les moines construisirent une autre nef romane perpendiculaire à la première, formée d’un chœur et d’une abside ronde mais située au troisième étage au-dessus de la nef primitive. Cette nouvelle nef prend vue sur l’ancienne par un grand arc roman et elle se complétait d’un clocher en forme de tour qui n’est qu’une élévation de l’abside. Ce clocher exhaussé, après le XIII° siècle, en tour de guette s’est vu accoler une tour carrée et crénelée de type militaire. Un incendie, sur la fin du XVI° siècle, entraîna une réparation sommaire de la grande nef qui a été encore surélevée au XIX°, ce qui a permis de dégager le grand arc de l’église de la tour.

     

    L’église est ainsi composée d’une nef basse voûtée en plein cintre et en maçonnerie de gros appareil terminée par une abside surélevée, à chevet plat, couverte en berceau sur arcs doubleaux.  Le rocher forme les murs du chœur mais les contreforts réunis par des arcades rondes, déformées parfois, montrent une maçonnerie du X° siècle reprise au XII°. Les bandeaux retombent sur les parements sans moulures. Tout l’ensemble de cette abside, y compris les bandeaux et leurs flancs étaient recouverts de fresques du XII° siècle.

     

    Des escaliers assurent l’accès à la nef supérieure, ou grande nef, couverte au XIX° siècle d’une voûte en plâtre. Au fond, s’alignent les arcs supportant la chapelle haute, vouée comme d’habitude à Saint Michel.  Deux arcs, l’un en plein cintre, l’autre en anse de panier et un troisième petit arc à claveaux de briques soutiennent un balcon sur lequel se dresse le grand arc roman par où la chapelle a vue sur la nef inférieure. Cette chapelle Saint Michel, voûtée en cul-de-four, a deux fenêtres étroites : l’une à double ébrasement, l’autre à meurtrière. Un bandeau, au-dessus de l’arc de l’entrée du chœur, est orné de billettes. La maçonnerie de grès, bien appareillée au XII° siècle, a été surélevée en tour demi-ronde au XIII°, puis au XIV°. Une tour carrée à créneaux a été juxtaposée à ce clocher et lui confère un aspect féodal.

    LES FRESQUES

     

    Ornant l’intrados de l’abside, elles sont d’une qualité exceptionnelle et entrent dans le groupe des fresques romanes catalanes qui ont été identifiées par Marcel DURLIAT et AINAUD de LASARTE comme étant l’œuvre d’artistes de l’atelier du Maître de Pedret. A Vals ce fresquiste a atteint sa maîtrise, tant du point de vue du dessin que des thèmes iconographiques dans ce hiératisme byzantin impersonnel si riche de spiritualité.

     

    Les fresques montrent, du nord au sud, trois aspects de la vie de Jésus : sa venue dans le monde, la période évangélique et sa gloire éternelle. Chaque phase occupe une travée entre les bandeaux. La première travée, à partir du chevet, présente une Annonciation à l’ouest et, à l’est, le bain de l’Enfant Jésus aux mains des femmes dans une cuve pédiculée tandis que Marie est couchée sous un drap somptueux. Dans la travée suivante se distinguent huit personnages à la voûte et huit autres sur les arcs. Parmi ceux de la voûte Saint Pierre et Saint André s’identifient aisément grâce aux clefs et à la croix traditionnelle. En face Saint Philippe et Saint Barthélemy. Dans la dernière travée, la plus grande, près de l’arc triomphal, le Christ en majesté dans une mandorle rouge, la main bénissante, entouré des quatre personnes vivantes de la vision de Jean pourvues de leurs ailes. Sous chaque tétramorphe se trouve un ange, puis Saint Michel et un autre archange proche du trône de Dieu ; archanges avocats, ainsi que le précise le rouleau de parchemin de la petitio ou postulatio qu’ils tiennent en main selon un symbole familier au maître catalan. Ces archanges encadrent un chérubin à six ailes marquées de sept yeux, autre thème apocalyptique.

     

    La fidélité de la figuration de la vision apocalyptique de Jean est telle que la surprise est de ne point trouver l’Épiphanie qui l’accompagne dans les scènes romanes. La fresque des mages se trouvait bien sur le mur plat de l’abside, elle a été détruite lorsque a été percée, au XVI° siècle, une fenêtre ogivale d’assez fâcheux effet en ce lieu. La Vierge absidiale y présidait dans sa majesté ; il est possible d’en deviner le visage et la coiffure. La tête du mage Balthazar est couverte d’un bonnet, c’est généralement ainsi que les peintres catalans représentaient les mages.

     

    Ce bel ensemble de fresques romanes, associé aux fresques du même atelier figurées à Saint Lizier constitue le plus authentique chef-d’œuvre de la peinture murale du début du XII° siècle du versant nord des Pyrénées qu’il ne faut d’ailleurs pas séparer des oeuvres de Catalogne.

                            (Cl. Aliquot, conservateur des Antiquités et Objets d’Art de l’Ariège, Docteur en Histoire)

    Eglise rupestre de Vals(Ariège)

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    Eglise rupestre de Vals(Ariège)

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     Sur la place se trouvait un ormeau dit de Sully de 12 mètres de périmètre et dont l’intérieur forme une chambre circulaire. Il s’écrase sur des voitures le 9 août 1964

             - Auprès de Vals, une énorme pierre, sur laquelle on l’on dit que les Druides faisaient leurs sacrifices

     

    -           En arrivant à Vals : vaste habitation rectangulaire flanquée d’une échauguette et fortifiée de mâchicoulis … : c’est dans ce « château » que mourut, en 1760, la comtesse de Lascaris-Vintimille, dont la tombe à inscriptions gravées se voit dans la nef de l’église de Vals

     

    -           La plupart des découvertes de l’abbé Durand (qui a travaillé avec l’abbé Bruel) se trouve au musée de la préhistoire de St Germain en Laye 

     

    -         Musée  

    Eglise rupestre de Vals(Ariège)

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  • Seborga;

     

    LES ORIGINES DE L'ORDRE ET DU CASTRUM DE SEPULCHRO En l'an 820, le pape Pasquale I ° (élevé au trône papal en l'an 817) et l'empereur Louis Ier confièrent conjointement à Claudio Clemente, évêque de Turin (qui dirigea déjà la Marca delle Alpi et celle de Suse) Marca del Mare, comme on peut le voir dans le "Capitulaire de l'expédition Corse" écrite par l'empereur Ludovic Ier, créant la Marches des Alpes Marittimes. Avec cette décision, l’empereur Louis Ier a l’intention de sécuriser la région de Vintimille à l’Empire et à la papauté, en organisant et en guidant la défense contre les raids de Sarrasins, de Vikings et de bandes armées de toutes origines. En 829, l'empereur Louis Ier convoqua quatre conseils, à Mayence, à Paris, à Lyon et à Toulouse, sollicités par des conseillers ecclésiastiques fidèles à Rome, pour lutter contre l'iconoclasme, mais avec peu de conviction. Pendant ce temps, à Castrum de Sepulchro, un petit pays de l'arc celtique pallantien, situé dans l'arrière-pays ligure occidental, appelé Seborga, on entend parler depuis des années d'une relique très particulière dont il ne faut pas parler, car sa connaissance à une crise irrémédiable du christianisme.

     

    Claudio, qui sait ce que c'est, suggère à Ludovic I la solution pour protéger la Relique, c'est-à-dire créer un véritable "Royaume", afin de garantir une autonomie politique et religieuse absolue ", tam in temporalibus quam in spiritualibus "(Temporellement et spirituellement). Ludovic Ier, en tant qu'empereur et donc le seul à la faculté, divise son empire en deux parties extrêmement disproportionnées, l'une immense et l'autre très petite: celle-ci est constituée de Castrum de Sepulchro. En fait, dans la création du petit "Empire", nous lisons: "et Castrum de Sepulchro cum mero et libero imperio, cum eius abitatoribus et eius terrae". Le nouveau territoire est confié à Mgr Claudio Clemente, qui assume le titre de gardien de Castrum de Sepulchro, titre qui lui confère également le droit de Brand et Princeps: Marchio, en tant que président de la Marca delle Alpi Marittime et de Princeps, chef de la nouvelle "Principauté". Alors que le titre de Marchio sera transmis conformément à l’évêque Claudio, le titre de Princeps sera transmis à perpétuité, mais n’aura jamais de caractère noble et ne sera pas transmissible en ligne héréditaire, étant parfaitement assimilable au tître de Prince grâce aux Cardinaux. .

     

    Avec la naissance de cette nouvelle Principauté, bien qu'atypique, la Sainte Relique est en sécurité. À partir de ce moment, personne ne pourra commander Castrum de Sepulchro s'il n'est pas élu par ses "gardiens". En fait, l’élection du prince sera confiée non pas aux habitants du Castrum, mais au groupe des Custodes de la Reliquia sacrée, c’est-à-dire au groupe créé par Claudio Clemente, composé de huit Dignitaires. De plus, au Moyen Âge, le peuple est dépourvu de tout pouvoir et de tout droit. Les gardiens de la sainte relique représentent donc le groupe qui, outre sa haute spiritualité, possède également un bon niveau culturel. Nous ne connaissons pas les méthodes actuelles de choix et d'admission dans le groupe des Gardiens, mais la culture et la spiritualité sont certainement deux caractéristiques essentielles. Pour cette raison, il est juste de penser que les premiers Custodes, à quelques exceptions près, sont choisis dans la famille de Claudio Clemente ou parmi ses proches collaborateurs ou parmi les membres du clergé, certainement pas parmi les habitants de Castrum de Sepulchro. En 831, Claudio Clemente a confié l'ermitage de S. Giusta, déjà habité par une communauté monastique depuis 137 après JC, aux Custodes de la Relique sacrée. environ.

     

    Le groupe, fusionnant avec les moines déjà présents, donne vie, la même année, à un véritable Ordre, celui des "Custodes de la Sainte Relique", qui a donc le Prince Claudio Clemente pour premier Maître Général. Pour être sûr de la survie et de la défense de la sainte relique, Louis Ier exclut catégoriquement l'héritage de l'empereur sur Seborga, dont le prince sera ensuite élu exclusivement par les gardiens et parmi les gardiens. En 839, le premier prince de Seborga, Claudio Clemente, meurt. La même année, Antonio, fils aîné de Claudius Clement et maître général des Custodes de la relique sacrée, est élu deuxième prince de Castrum de Sepulchro. En 850, le prince Antonio décède et est élu prince de Castrum de Sepulchro, Bonifacio, deuxième fils de Claudio Clemente, frère d’Antonio et maître général des Custodes. En 880, le prince Bonifacio décède et les Custodes élisent le nouveau prince de Castrum de Sepulchro, leur maître général, Anscario, noble noble, qui, en 891, assume également le titre de premier marquis d'Ivrée, donnant ainsi naissance à la dynastie des Anscarici. En 901, le prince Anscario I décède et les Custodes de la Reliquia sacrée décident d'élire le maître général Hugh de Provence

     

    En 932, en raison d'engagements politiques pressants, Hugh de Provence quitta le poste de prince de Castrum de Sepulchro. La même année, les Custodes du reliquat sacré élisent Prince de Seborga Curlo Targa Nigra, qui quittera le titre en 954, après la donation du fief de Castrum de Sepulchro aux moines lerinense du comte Guido di Ventimiglia. DU TESTAMENT DU GUIDE MARCHESE AUX MOINES ORVAL ET À L’ARRIVÉE AU CASTRUM DE SEPULCHRO En 954, le marquis Guido, dit Guidone, comte de Vintimille, descendant de l’évêque-comte Claudio Clemente, parti pour une expédition contre les Sarrasins, fit don, par acte testamentaire, à la présence de douze témoins, à l’abbé Albert et au Les moines de l'abbaye de Sant'Oorato de l'île de Lerino, le Castrum de Sepulchro et l'église de San Michele di Ventimiglia, avec un grand espace clos. Le testament / donation du comte Guido est stipulé dans Aperic (aujourd'hui Varigotti), le 15 mars 954, devant le chapitre formé de 12 personnes, parmi lesquelles se trouve le prince de Castrum de Sepulchro, Curlo Targa Nigra. L'Abbé Albert, qui entre-temps entre dans le groupe des Custodes de la Sainte-Relique, devenant son maître général, a été élu prince de Castrum de Sepulchro la même année, à la suite de la démission de Curlo Targa Nigra. Malgré la propriété du Feudo, le rôle de Prince reste la prérogative exclusive des Custodes de la Sainte Relique.

     

    En 980, le prince abbé Albert mourut et fût remplacé par l'abbé Mayeul de Forcalquier, maître général des lettres de la Sainte-Relique, devint le nouveau prince de Seborga. À la mort de Mayeul, qui eut lieu en 994, le maître général conservateur Odilon de Mercoeur, l'abbé de Cluny et Lérino, est nommé prince. Sous lui, Castrum de Sepulchro devint célèbre et la destination de nombreux moines. À la mort d'Odilon, en 1049, le maître général Aldebert Ier de Lérino, l'abbé du monastère de Saint Honoré, prince devint. En 1070, selon les annales de Trèves (Trèves), des moines bénédictins de Calabre, fatigués des guerres ici, affectaient l'Italie, décidaient de les mettre à l'abri et décidaient de les mettre à l'abri de leurs terres. Avec eux, Pierre d'Amiens, également connu sous le nom de Pierre l'Ermite. Ils arrivent en Allemagne, où l'archevêque de Trèves, en Allemagne, dirige vers les Ardennes, ici font partie de son immense diocèse. Orval, le comte Arnould II de Chiny, souhaite leur bienvenue et leur offre les territoires qu'il possède, afin de faire la première communauté bénédictine de Belgique.

     

    Les moines commencent la construction d'une église et d'un monastère. Ces moines, appartenant au groupe de chrétiens appelés apôtres ou apostolithes, adeptes de Jean l'évangéliste et protégés par la tante de Godfrey de Bouillon (Goffredo di Buglione), Matilde, comtesse de Toscane, sont liés, dans leur structure organisationnelle, au monachisme de 400 J.-C., c'est le cultivé de San Basilio le Grand et à Laura, le monachisme qui réalise le syncrétisme entre le cénobitisme et l'isolement anacorétique. En 1073, les moines qui habitent l'ermitage de S. Giusta s'installent dans le monastère de Sant'Onorato à Lerino. L'ermitage est habité par la communauté religieuse des Occitans de Provence. En 1088, à la mort d'Aldebert Ier, le Frère Général Maître Aldebert II de Lérino en tant que Prince de Seborga fut élu par les Gardiens de la Sainte Relique. La même année, des moines d'Orval, dirigés par Pierre d'Amiens, se rendent à Castrum de Sepulchro et s'installent dans le château du village. LES PREMIERS CHEVALIERS DU TEMPLE ET LA NAISSANCE DE LA PAUVRE MILICE DU CHRIST

    En 1099, Godefroy de Bouillon (Godefroy de Bouillon), apostolique, un descendant de la lignée mérovingienne, par le grand-père Hugues de Long Nez (grand-petit-fils de Sigebert VI, le duc Razes), il a fondé, avec quelques propriétaires sont devenus des leaders dans la première croisade, le « Chevaliers du Rocher de Sion "(Chevaliers de la Rocca Sion).

    À Jérusalem, la même année, il est nommé premier maître général de l'ordre Eustache de Bouillon, frère de Godfrey; Eustache est élu grâce aux votes de Godfrey de Bouillon, d'Hugues de Payns, d'André de Montbard, d'Hugues de Champagne et de Pierre l'Ermite. En 1103, le Castrum de Sepulchro, meurt Princeps Aldebert II et les Gardiens de la relique élu Sacra, comme Prince, le Maître général et l'abbé de Lérins Pierre I, qui est indifférent à la Principauté, ce qui crée un grand mécontentement chez les gardiens eux-mêmes. En 1108, en Palestine, des Chevaliers de la forteresse de Sion, dirigé par Hugues de Champagne, l'Ordre a décidé de changer le nom de « Chevaliers du Temple de Jérusalem » ( « Chevaliers du Temple de Jérusalem »), laissant à nouveau en tant que maître général Eustache III de Bouillon.

    En 1110, les moines de l'abbaye d'Orval, quarante ans après la fondation du monastère, à la suite du décès du comte Arnould II de Chiny (survenu en 1106), se rendirent à Castrum de Sepulchro et arrivèrent, dans le château du village, leurs frères sont arrivés à Seborga vingt-deux ans plus tôt, soit en 1088.

    La même année, après avoir enduré pendant sept ans l'ineptie du prince Pierre Ier, les Custodes de la sainte relique, à sa mort, élit prince de Seborga le frère Edouard, maître général des Custodes de la relique sacrée, mais étranger au monastère de Sant « Onorato. La Principauté retrouve une plus grande indépendance, les frontières sont élargies et de nouveaux bâtiments apparaissent. En 1118 à Castrum Sancti Sepulchri (Seborga), en présence du prince Edouard et de Bernard de Clairvaux (saint Bernard de Clairvaux), huit chevaliers du temple de Jérusalem, Hugues de Payns, de Godfrey de Saint-Omer, André de Montbard (oncle de San Bernardo), Archambaud de Saint-Aignan, Nivar de Mondidier, Geoffroy Bisol, Gondemar de Savignac et Rossal Timbaud, changent le nom de l'Ordre des Chevaliers du Temple de Jérusalem dans "Paupera Militia Christi" et est nommé Maître Général Hugues de Payns .

     

    Les chevaliers de la Pauvre Milice du Christ portent l'habit blanc des moines cisterciens avec le manteau, qui est également blanc: pour cette raison, ils seront toujours connus sous le nom de Chevaliers Blancs. En 1126, le seigneur Hugues de Payns, comte Hugues de Champagne, effectua son troisième pèlerinage en Terre Sainte et rejoignit l'Ordre, abandonnant ses biens en France. En 1127, il revint en France en qualité d'envoyé du roi avec cinq autres chevaliers de l'ordre et plusieurs religieux pour faire connaître la Pauvre Milice du Christ, recruter de nouveaux adeptes et combattants pour la Terre Sainte et donner à l'Ordre une règle approuvée par le clergé. Également en 1127, à l'Ulivo delle Anime, à Castrum de Sepulchro, il y a eu le serment qui a sanctionné l'union entre les "Cagot" cathares (architectes architectes du gothique) et les chevaliers cisterciens; devant le grand prêtre cathare Johan de Usson et l'abbé Bernard de Clairvaux, Hugues de Payns et certains de ses chevaliers jurent de maintenir le "Grand Secret". Johan de Usson entrera en 1140 dans la Paupera Militia Christi (ayant atteint le rang de précepteur) et mourra à Seborga en 1160, où il sera enterré.

     

    En 1128, lors du concile de Troyes, le pape Honorius II approuva la première règle de l'ordre, tandis que, lors du concile, les chevaliers adoptaient le slogan "Non nobis Domine, non nobis, nommé nom Tuo da gloriam". nous, Seigneur, pas à nous, mais au nom de ton gloire "). La devise vient du début du Psaume 115 du Livre des Psaumes de la Bible (Ancien Testament). En 1135, l’abbé Bernard de Clairvaux termina l’écriture de la Règle de l’ordre, la célèbre "De Laude Novae Militiae et Milites Templi" (Eloge de la nouvelle milice du temple), commencée lors du concile de Troyes de 1128. DE ROBERT DE CRAON À BERTRAND DE BLANQUEFORT Hugues de Payns décède en 1136 et devient la même année maître général de l'Ordre Robert de Craon. En 1139, le pape Innocent II promulgua le taureau papal "Omne Datum Optimum". La date de l'émanation du taureau "Omne Datum Optimum" est historiquement considérée comme l'officialisation de l'ordre de la Paupera Militia Christi en tant qu'ordre souverain, indépendant de l'Église catholique. Le 9 janvier 1144, le pape Celestine II promulgue le privilège "Milites Templi". Avec cet acte, le clergé est tenu de fournir protection et soutien aux Chevaliers de l'ordre, on promet aux fidèles des indulgences spéciales pour les dons faits à l'Ordre et les Chevaliers sont autorisés à se produire dans leurs églises, une fois par an, des quêtes et des collections d'argent à allouer à leur cause.

     

    Le 7 avril 1145, le pape Eugène III a promulgué le privilège "Militia Dei", qui confirme les prérogatives accordées par les précédents papes en matière d'autonomie vis-à-vis du clergé ecclésiastique et laïc, de collecte des dîmes, d'édification de chapelles religieuses et de réalisation , dans les domaines d’intérêt, des cimetières pour les confrères. De plus, avec ce privilège, la protection apostolique précédemment accordée aux Chevaliers s'étend également à leurs familles, au personnel dépendant de leur maison et aux biens qu’ils possèdent. Enfin, le pape Eugène III, à l'occasion du Chapitre général de l'Ordre tenu à Paris en 1147, auquel il participe personnellement, donne aux Chevaliers le droit de porter sur l'épaule gauche de la robe la croix vernie en vermillon rouge, auparavant uniquement portée sur l'habit. Peu de temps après la réunion de Paris, Robert de Craon est décédé. En 1147, il assume le poste de magistrat général de l'ordre Evrard de Barres. En 1151, il abdiqua et entra comme simple moine dans le couvent cistercien de Clairvaux, malgré les protestations de ses confrères. Il y resta pendant 23 ans jusqu'à sa mort, qui a eu lieu, selon la notice nécrologique de l'abbaye, à l'âge de 84 ans, en 1174.

     

    À sa place, après des mois de négociations, en juin 1151, Bernard de Tremelay est élu. En 1153, le prince Edouard mourut empoisonné et les soupçons pesant sur les moines de Sant'Oorato, qui n'apprécient ni ne s'opposent même au dialogue entre les gardiens et la Paupera Militia Christi, craignant peut-être un éventuel accord entre les deux groupes, accord qui pourrait en fait exclure le Lerinensi; C'est un moment de grande tension entre les moines de Lérino et les Custodes de la relique sacrée, qui cherchent de plus en plus à se détacher complètement de la prévarication de Lérin. Le maître général des dépositaires, Giovanni di Toscana, est donc élu prince, un personnage que la famille Lerinensi n'apprécie pas et qui est choisi pour cette raison par les dépositaires. Giovanni di Toscana, sur les traces du prince Edouard, intensifie ses relations avec la Paupera Militia Christi, relations qui se poursuivent également avec Evrard de Neauphle, toujours élu en 1153, maître général de l'Ordre, bien qu'ancien, pour compenser perte soudaine de Bernard de Tremelay.

    La Maîtrise générale d'Evrard ne dure qu'un an (meurt dans des circonstances mystérieuses) et en 1154, l'Ordre se trouve confronté au problème d'une nouvelle élection.

    Il assuma ensuite la tête du général Maestranza de l'Ordre, l'oncle de Saint-Bernard, auprès de sa mère, André de Montbard. En 1155, âgé et malade, il abandonna le général Maestranza pour se retirer au couvent de Clairvaux, comme l'avait déjà fait Evrard des Barres, mais fut immédiatement rappelé par les dignitaires de l'Ordre pour une mission à Jérusalem où il fut tué. La même année, est devenu le général maître Bertrand de Blanquefort. En 1156, lors du voyage de Seborga à San Michele in Ventimiglia, le prince de Seborga Giovanni di Toscana décède, probablement assassiné et, une fois de plus, les soupçons se fixent sur les moines de Lerins. Les gardiens de la sainte relique, fatigués de la domination des moines de Saint-Honoré, décident de faire le grand pas et élisent comme Prince de Seborga le maître général de l'Ordre, Bertrand de Blanquefort; cette élection vient également officiellement sanctionné par le pape Rolando Bandinelli, ou Alexandre III, en 1162, alors qu'il se trouve en France suite à son expulsion de Rome.

    Avec l'élection de Bertrand,prince de Seborga,deux faits importants se produisent dans l'histoire de l'Ordre: les gardiens de la relique sacrée fusionnent officiellement avec la Paupera Militia Christi, tandis que la Principauté, accueillant la souveraineté de l'Ordre, devient un État souverain Cistercien, dominé et gouverné par l'Ordre lui-même.
    Bertand de Blanquefort est le premier à obtenir du pape la faculté de se définir comme "Maître par la Grâce de Dieu", plaçant ainsi l'Ordre dans une position commune vis-à-vis de l'Église.
    Bertrand de Blanquefort décède à Reims le 2 février 1169.


    DE PHILIPPE DE MILLY DE NABLUS À PHILIPPE DE PLAISSIE

    En 1169, l'Ordre a élu prince de Seborga, Fra Hugues de Baux, seigneur des Beaux-de-Provence, tandis que la même année, le Magistère général était confié à Philippe de Milly de Nablus.En 1171, il se retira dans un couvent de Provence où il demeura jusqu'à sa mort, qui eut lieu en 1178.En 1171, il occupa le poste de maître général Eudes de Saint-AmandEn 1174, Hugues de Baux démissionne de la fonction de Princeps et se retire en Sardaigne et remplace à sa place le maître général de la Paupera Militia Christi, Eudes de Saint-Amand, nommé Prince de Seborga.En 1180, Eudes de Saint-Amand décède et devient le maître général du catalan Arnau de Torroja.La même année, l'Ordre élit le nouveau Princeps de Seborga: c'est le Dignitaire Raymond IV de Moustiers.En 1184,


    Arnau tomba malade et mourut et assuma la maîtrise générale du flamand Gérard de Ridefort.
    En 1188, dans le château de Gisors (en France), une scission eut lieu dans la Pauvre Milice du Christ et une partie des Chevaliers reconstitue l'ordre du Chevalier du Rocher de Sion, qui changea son nom pour devenir Antiquus Ordo Misticus Prioratus Sionis - A.O.M.P.S. (nom qui existe encore aujourd'hui), tandis qu'une autre partie continue sous le nom de Paupera Militia Christi.
    Cette division est ratifiée en présence des rois Philippe II de France et Henri II d’Angleterre, avec la coupe rituelle d’un orme située dans le parc du château.
    Gérard de Ridefort continue d’être le maître général de la Paupera Militia Christi, devenant ainsi le premier Nautonier de la A.O.M.P.S. Jean de Gisors.
    En 1191, lors du siège de Saint Jean d’Acre, Gérard de Ridefort est tué et devient général Robert de Sablé.
    Sablè est décédé le 13 janvier 1193, après avoir signalé, en deux ans à peine, l'ordre des Templiers aux plus hauts niveaux organisationnel et diplomatique et l'Aragonais Gilbert Hérail assume le Magistère Général.
    En 1194, Gilbert Hérail, à la suite du décès de Raymond IV de Moustiers, est élu prince de Castrum Sepulchri: une fois encore, les deux pouvoirs sont fusionnés.Hérail est décédé en décembre 1201, au début de la quatrième croisade.En 1201, il devint maître général Philippe de Plaissis et, également la même année, avocat de Plaissis et obtint l'élection du prince de Seborga du chevalier Rostan II des Musges, abbé de Lerino.
    Philippe de Plaissis est décédé le 12 novembre 1209.
    
    DE GUILLAUME DE CHARTRES À TOMMASO BÉRARD
    
    En 1209, assume le pouvoir général Guillaume de Chartres et l'Ordre, évaluant les capacités remarquables de Maître Guillaume, invite le Prince Rostan à la démission, afin de pouvoir élire le nouveau prince de Seborga, maître général la même année de Chartres.
    Guillaume mourut en 1219 d'une gangrène et du scorbut, à Seborga, devant la chapelle de San Martino hors des murs.En 1219, il assuma le poste de général Maestranza Pierre de Montaigu, également nommé prince de Castrum de Sepulchro.Pierre de Montaigu décède en janvier 1232. Il est élu prince de Seborga, abbé de Saint-Honoré, Raymond V d'Aseros, alors qu'il devient maître général Armand de Périgord.
    En 1245, ayant perdu tout espoir de retrouver le maître général Armand de Périgord (qui fut fait prisonnier en 1244 lors de la bataille du mont Thabor), l'Ordre, sous la pression du seigneur de Tyr, Philippe de Montfort (neveu de Simon IV de Monfort, le grand persécuteur des Cathares) décide de nommer un nouveau Maître général, Richard de Bures.

    Richard de Bures est nommé par la branche anti-cathare de l'ordre qui souhaitait rester fidèle à Philippe de Montfort.

    Il meurt en 1247, probablement assassiné par le groupe de l'Ordre (le plus important) en faveur des Cathares, dirigé par Guillaume de Sonnac et Renaud de Vichichs.

     

    En effet, en 1247, fut élu maître général, précisément Guillaume de Sonnac, homme discret et circonspect, habile et expert en matière de guerre.

     

    Avec la nomination de De Sonnac, l'aile pro-cathare reprend le contrôle de l'Ordre. En 1248, suite au décès du Prince Raymond V d'Aseros, Guillaume de Sonnac devient le nouveau Prince de Seborga. Il mourut avec son épée à la main le 3 juillet 1250 à la bataille de Bar Al Saghir, près de Damietta, et prit à sa place le général Maestranza Renaud de Vichiers. Renaud de Vichiers est également élu Princeps de Castrum de Sepulchro, entretenant de bonnes relations avec les moines de Saint Honoré et avec les Français. Dans les premiers jours de janvier 1256, le Maître général démissionne de ses fonctions et se retire dans un monastère chrétien de Syrie jusqu'à sa mort, qui survient quelques jours après le retrait, à savoir le 20 janvier 1256. Le général Tommaso Bérard est élu immédiatement. Né à Seborga, fils du premier maire de la ville, Astraudo (Archives nationales de Turin, pont 2, numéro 23, "Constitution établie par la Consob de Seborga dans son procureur et son conseiller général à la tête d'un certain Astraudo du 18 mars 1255" ) et un représentant éminent de l'aile Cat-Wire, également Prince de Seborga, est élu par l'Ordre. En 1262, maître général Bérard rendit compte à l'Urban Pontiff IV, né Giacomo Pantaleon, d'un rapport confidentiel sur les persécutions contre les cathares en France, en particulier contre les architectes des maîtres gothiques.

     

     

    DE GUILLAUME DE BEAUJEAU À JACQUES DE MOLAY En 1273, afin d’éviter de laisser la présence des templiers à découvert à Castrum de Sepulchro, l’Ordre élit Prince Jean de Tours, commandant d’Étampes de l’Ordre. Également en 1273, il devint maître général Guillaume de Beaujeu. En 1291, de Beaujeu décède et l'Ordre est élu maître général, le maréchal Thibaud de Gaudin, grand stratège militaire. En octobre 1291, le chapitre général de l'Ordre se réunit à Chypre. Il confirme l'élection de Thibaud Gaudin au poste de Maître général et désigne de nouveaux dignitaires: à cette occasion, Jacques de Molay est nommé maréchal de l'Ordre, remplaçant ainsi Pierre de Sevry, décédé à San Giovanni d'Acri. En 1292, Thibaud de Gaudin décéda et assuma le Magistère général, le maréchal de l'ordre, Jacques de Molay. En 1303, le prince de Castrum de Sepulchro décède et, pour l'Ordre, un nouveau gros problème est révélé. De Moley réunit le Grand Conseil à Paris et est élu prince de Seborga Jacopo da Moncucco. Simultanément à cette nomination, de Molay investit le nouveau Princeps en tant que Grand Précepteur d'Italie de la Paupera Militia Christi. Jacopo da Moncucco représente un élément clé de l'histoire de l'Ordre. Le vendredi 13 octobre 1307, le roi de France et évêque de Paris, Philippe IV, dit le Beau, ordonna l'arrestation des maîtres et des travailleurs de la Paupera Militia Christi. Quelques jours plus tôt, au Castrum de Sepulchro, le Princeps Jacopo da Moncucco, prévenu à l'avance par certains de ses informateurs des intentions du roi de France, entame le plan de sauvetage de l'Ordre.

     

    Dans la nuit du 12 au 13 octobre, avant l'arrestation de masse, en secret, dix-huit galères partent de Paris, longent la Seine et, arrivant au Havre, prennent la mer en direction de La Rochelle, où la plus grande flotte de l'Ordre. Les galères sauvent le Trésor, les documents et reliques les plus précieux de l'Ordre. Jacopo da Moncucco participe directement au sauvetage de la propriété de l'Ordre. Il semble que Jacques de Molay ait remis personnellement à Jacopo da Moncucco des documents très importants, une relique très précieuse et la bague que, depuis Hugues de Payns, ont rapportée les Maîtres généraux de l'Ordre. Jacopo da Moncucco, ne pouvant pas naviguer avec la licence classique de la Croix-Rouge, ordonne d'utiliser un symbole qui, plus que tout autre, représente, spirituellement et ésotériquement, l'Ordre: deux tibias croisés surmontés d'un crâne blanc sur fond noir. Ainsi naquit le fameux "Jolly Roger" qui, à partir de ce moment, devint le symbole de la bataille de l'Ordre. Le 22 novembre de la même année, le pape Clément V a émis le taureau "Pastoralis Praeminentiae", dans lequel il a ordonné à tous les rois chrétiens d’arrêter en son nom les membres de l’ordre de leurs royaumes respectifs, en confisquant leurs biens et en les plaçant sous la garde de l’Église. .

     

    À partir de ce moment, les traces de Jacopo di Moncucco sont perdues: le prince ne se présente pas aux procès italiens, malgré les injonctions répétées de la commission nommée par le pape, le déclarant donc contumace et excommunié pour avoir commis des crimes d'idolâtrie, d'hérésie et d'apostasie. . En réalité, Jacopo s'est retiré à Seborga et est protégé par les Chevaliers Blancs résidant en Principauté et par ceux qui se rassemblent pour échapper à la persécution du roi de France. Lors du procès de 1307, Jacques de Molay fut soumis à la torture en avalisant la thèse de l'accusation puis condamné à la réclusion à perpétuité. Plus tard, il s'est rétracté; à cause de cela, il est condamné au bûcher, avec son compagnon de captivité, Geoffrey de Charney. Le jeu est consommé à Paris, le 18 mars 1314, sur l'île de Seine connue sous le nom de "Dei Giudei", près de Notre Dame. Sur le site de son exécution, il se souvient encore aujourd'hui d'une petite pierre tombale. La journaliste chercheuse Barbara Frale a découvert en 2002 aux Archives secrètes du Vatican un document connu sous le nom de "Parchemin de Chinon", qui montre comment le pape Clément V a acquitté les Pauperes Milites Christi, leur grand maître et les autres dirigeants de l'Ordre. de l'accusation d'hérésie, en se limitant à suspendre l'Ordre plutôt que de le supprimer, pour le soumettre à une réforme en profondeur.


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