•  Histoire de la famille TANNE ou THANN", "PINOS", "PIIS" ou "PINS", "UPTON PINES" et TAYLOR PINES"Familles du Languedoc

    PINS ou PIIS ...

    PIIS (de) porte : "D'azur à trois pommes de pin d'or". (Branche de Guyenne). Les deux autres branches portent : "De gueules à trois pommes de pin d'or". (Un rameau de la branche de Guyenne, celui des seigneurs de Varennes-Vidaillac portait aussi : "De gueules à trois pommes de pin d'or"). Supports : deux Maures, deux anges ou deux aigles, selon les temps et les diverses localités.

    Dans le courant du XII° siècle, plusieurs membres de la famille de PINOS entrèrent de Catalogne en France. Trois branches principales vinrent s'établir en France : -

    L'une, près de Muret, en Languedoc, a donné naissance à divers rameaux tous représentés par la branche de Pins Montbrun et Aulagnières habitant le Gers. -

    Une autre s'est fixée près de Castres, la branche de Caucalières, d'où sort le rameau de Montsegou, élevé à la pairie par le roi Charles X. -

    Une autre branche s'est établie en Guyenne près de Bazas, La Réole, Agen et dans le Condomois. Ses divers rameaux se sont fondus dans celui de Puybarban auquel appartient notre famille. Selon les temps et les lieux, le nom de cette famille a subi des variations ou corruptions diverses, communes aux différentes branches établies en France, mais plus particulièrement à celles de Guyenne et à celle de l'Albigeois.

    Cette dernière (Albigeoise) a presque constamment porté le nom de Piis ou Pys depuis 1400 jusqu'en 1750. Vers la fin du règne de Louis XV, cette branche abandonna la déformation gasconne pour reprendre l'orthographe française du nom de Pins, la seule en rapport avec les armes et l'origine de la famille.

    La branche de Guyenne se préparait à suivre cet exemple lorsque Charles-Antoine de Piis, grand sénéchal du Bazadais, dut renoncer à la rectification de son nom et à sa présentation au roi préparées pour 1789 ... Il montera sur l'échafaud révolutionnaire le 4 juin 1794.Filiation :

    Pour la branche de Guienne, elle s'établit sérieusement à partir de Déodat de Pins vivant en 1200 ; on croit que lui ou son père avait épousé une fille de la maison de Foix, ce qui expliquerait que les armes se voyaient sur de nombreux édifices "à trois pommes de pin écartelées de Foix". A partir de 1100, le nom de Pins, Piis ou Pinibus se trouve de plus en plus souvent dans les archives municipales de la ville de La Réole (Gironde). Les seigneurs de Puybarban, Bassane, en Guienne, ont obtenu leur décharge de noblesse de M Desmanots (sous le nom de Piis), le 6 février 1667, et leur maintenue de M. Bazin de Bezons, le 17 septembre 1699. Ils avaient fait leurs preuves de Malte en 1450, 1499 et 1774 et ils s'occupaient de fournir leurs preuves de cour en 1789 lorsqu'éclatèrent les premiers troubles de la Révolution. Cette branche des Piis de Guienne s'éteindra avec Louis, marquis de Piis, resté sans alliance et décédé en 1891. La descendance se continue dans les familles de Verthamon, de Montesquieu et de Marcellus. Dans le "Précis sur la maison des Pins, de Pins, de Piis" il est écrit : Sous la Restauration, la comtesse de Marcellus (née Sophie de Piis) reprit les bonnes relations de son père avec la branche du Languedoc. Son vénérable et principal représentant à cette époque, Mgr Gaston de Pins, archevêque d'Amasie, se lia d'une sincère amitié avec le comte de Marcellus, alors membre de la Chambre des pairs (où le roi Charles X l'appela bientôt lui-même). Vers cette époque, le marquis de Pins-Montbrun, chef de la branche de Montbrun-Aulagnières, vint au château de La Brède visiter la famille de Montesquieu avec laquelle il était lié depuis longtemps, et, à cette occasion, il noua des rapports suivis avec le dernier descendant de la branche de Guienne, son cousin des temps carlovingiens, comme il aimait à l'appeler. Depuis Jean III, les deux patronymes Pins et Piis ont été utilisés alternativement dans les actes mais c'est tout de même l'orthographe gasconne Piis qui prévaut.

    A partir de Gérard-Scanderberg, on peut affirmer que le seul patronyme de Piis a été retenu pour notre branche. La branche du Languedoc, fixée près de Castres, branche de Caucalières, a elle aussi porté le nom de Piis puisque ce fut sous ce nom que Marc ou Marquis de Piis, baron de Caucalières, Roquefort La Bastide, près de Castres, obtint le 11 octobre 1668 sa maintenue de noblesse de M. Bazins de Bezons, intendant en Languedoc.

    (Anne de Marcellus)>Contibution de Jean de Pins

    Jean de Pins (Ecole des Chartres) à fait une thèse sur Jean de Pins, évèque et diplomate (1470-1557) qu'il a complétée par l'histoire de la famille Pins, des origines au XVI° siècle

    Il semble approuver le gros travail effectué par Anne de Marcellus .. sauf.... "qu'il n'a jamais vu qu'un Marc (ou marquis de Pins (Piis) ait été baron de Caucalières" ...

    Voilà comment il voit les filiations dans cette famille qui changea 5 ou 6 fois de nom au fil de leurs installations dans presque autant de pays...

    IX°-X° siècle : famille THANNE ou THANN traduction de "Pins" en allemand" .. Ils sont originaire de Souabe, titrés Princes et Truchsen (écuyer tranchant) du Saint-Empire

    X-XI° siècle : passage d'une branche des Thann en Catalogne, alors encore possession d'Empire ... Leur nom devient PINOS ... d'où la devise "L'un des neufs barons de Catalogne ... . Despuès Dios, la Casa de Pinos" ... Leur fief est alors "Baga", leur titre: "marquis" ... Cette branche s'éteint vers 1900 dans la famille de Hijar et de Medinaceli

    XII° siècle : une branche "PINOS" s'installe en France près de Muret et donne son nom (francisé) au village éponyme, aujourd'hui Pin-Justaret. Cette branche des PINS du Languedoc a essaimé un peu partout dans le midi.. En 1540 le neveux de Jean de PINS, l'évèque cité plus haut, était déjà à Montbrun. Cette branche des Montbrun s'est éteinte au XIX° : le nom et le titre onr été repris par des parents ... peut-être pas les plus proches ...

    XV° siècle : Passage d'une branche des PINS (de Muret ou de Montbrun) au service des Anglais. Installation notamment à Bazas (dont la cathédrale a été bâtie par un Pins), à La-Réole (dont plusieurs PINS, ou PIIS, ont été capitouls) Cette branche, très riche, devait par la rêgle du "retrait lignager", laisser les 3/4 de ses biens aux Bourbon (via Jeanne d'Albret) ... après le départ des Anglais de Guyenne (Castillon 1453) ces PIIS, naturalisés britanniques, passent en Angleterre, puis aux Etats-unis (branches des UPTON PINES, et des TAYLOR PINES

    XVII° siècle : un PINS, (et non un PIIS) fait souche à Esbjorg (Frise, Danemark)NB Promethée
    : "La maison de Pins jouissait dès le XIIe siècle d'une grande considération en Languedoc"(...)"Quoique messieurs de Pins ne prouvent point littéralement la communauté de leur origine avec la maison de ces personnages illustres, plusieurs motifs se réunissent en faveur de cette prétention"(Chérin). 


    DE PINS;
    Barons de PINOS en Espagne,et en cette qualité,l'Un des Neufs Barons de Catalogne Seigneurs de Pins,de Montbrun,de la
    Bastide,de Montsegon,Baron de Caucalières et de Roquefort,sire de Taillebourg,Seigneur de Monthurt,de Montcrabeau,de Calignac,de
    Montcassin,de Verteuile etc...en Languedoc et en Guyenne...

    6Armes;de gueules,à 3pommes de pin d'or,couronne ducale .Support;deux aigles ,lécu environné d'un manteau de gueules frangée d'or
    ,semé intérieurement de pommes de pin du même ,et semé d'une couronne princière fermée.Légende;L'un des neufs barons de Catalogne .


    La maison de PINS ,titrée l'un des neufs barons de Catalogne,honorés par Charlemagne du tître de princes,tire son origine ainsi que celle
    de Montcade ,sénéchaux héréditaires de Catalogne et grands mâitres des Royaumes d'Aragon et de Valence ,de l'illustre maison de Than-
    Waldbourg sénéchaux et grands maîtres héréditaires de l'empire ,l'une des plus anciennes dynasties princières d'Allemagne.
    Cette origine,constatée par le témoignage des historiens allemands et espagnols a été plusieurs fois diplomatiquement reconnue par les
    princes de Waldbourg,commes chefs de la branche ainée de ces trois maisons .


    EGA DE PINS

    Ega,que les historiens s'accordent à dire issu de race royale et que la maison de Waldbourg reconnait pour son premier auteur,fût maire
    du palais de Neustrie et régent de ce royaume pendant la minorité de Clovis .
    Il mourût à Clichy en 640 laissant trois fils et une fille;

    1- Archambauld (Ercembaldus)

    2-Adobalde,duc de Douay,seigneur de Marchiennes ,qui fût assassiné par les frères de sa femme ,Sainte Richtrude ,fille d'Ernold,comte de
    Gothie et de Lichia,il en avait eu deux fils et trois filles;
    A- Mauronte,duc de Douay ,mort abbé en 701

    B-Ursin

    C- Sainte Eusébie

    D- Sainte Glossine

    E- Adaissade

    3- Sigefroy,comte de Ponthieu,époux de Sainte Berthe ,et le père de;

    A- Gertrude

    B- Théodite

    C- Emma ,qui épousa Warweli,roi des Saxons

    D- Geda

    E- Gesta

    4- N.........épouse d'un seigneur puissant nommé Hermenfroy

    Archambauld de Walbourg (1) parent de Dagobert par sa mère ,fût maire du palais des trois royaumes de Neustrie,d'Austrasie et
    de Bourgogne ,et mourut après 666?Archambauld eut deux femmes;

    1) N.....

    2) Letsinde
    Ses enfants fûrent,du premier lit;1) Leudesie ,maire du palais sous Thierry III mis à mort par ordre d'Ebroim en 676,il avait épousé N...de la
    race de Sigismond ,roi de Bourgogne ,avec laquelle il fit la tige des maisons d'Autriche -Hasbourg,de Lorraine et de Bade .


    Du second,dit Babo de Waldbourg ,comte de Thann et de Wintersetten vers 680 ,fut tué au combat livré à Feilen furst,contre Charles
    Martel en 727,avait reçu le baptême par St Funcy ,il laissa trois fils:

    1) Mangold 1er auteur de la maison princière de Walsbourg
    2)Guillaume Raimon,Dapifer,auteur de la maison de Moncade,sénéchaux héréditaires puis vices rois de Catalogne ,et grand maître
    héréditaire des royaumes d'Aragon et de Valence,maison qui ne cédait à aucune autre de l'espagne en puissance et en illustrations
    politiques ,et dont le nom s'est glorieusement associé à tous les grands souvenirs de cette monarchie.

    Elle s'est divisée en 3 branches principales .

    L'ainée,devenue souverraine de la Vicomté de Béarn par le mariage contracté en 1170 entre Guillaume de Moncade ,et Marie ,vicomtesse de
    Béarnet de Gavarret ,soeur héritière du vicomte Gaston a donné plusieurs princes guerriers ,qui ont gouverné la vicomté du Béarn jusqu'en
    1290.C'est de cette branche ainée que descendait Paterno,en sicile,duc de Montalto ,de Bibona et de St Jean.

    3) Gausserand de Pinos (ou de Thann) qui batit le château de la Roca di St Jaimes ,ainsi que la ville de Baga et fût la souche de la maison
    de Pinos en Catalogne ,et Des Pins,en Languedoc .

    Guillaume Raymond Dapifer(Truchess) et Gausserand de Pinos (Thann) son frère,fûrent au nombre des neufs connus depuis sous la dénomination des NEUFS BARONS DE CATALOGNE ,qui tous,germains d'origine ,entèrent les premiers en Espagne vers l'an 714 pour combattre les Maures et anéantir leur puissance dans la péninsule .Taraffa ,chanoine de Barcelone,rapporte les noms de ces neufs preux.

    Dapifer de Moncada,Galceran Pinus,Guillaume Cervera,Guillaume Ramon Cervellas,Hughes Mataplana,Pierre Allemanus,Ramon Anglesola,Gisbert Ribelles et Brenger Roger Erill.

    L'histoire,en consignant les exploits des neufs barons de Catalogne,établit leur domaine primordial dans la distribution qui fut faite par Charlemagne lorsqu'il eut achévé l'expulsion des Maures des provinces de Terragone.

    Les terres,qui en vertu de cette répartition fûrent concédées à Galcéran II,issu de Galcéran Ier ,l'un des neufs,formèrent la baronnie de Pinos ,dont le nom est la traduction espagnole de "Thann"

    Cette baronnie,située au pied des Pyrénées ,et dont la ville de Baga construite par Galcéran Ier ,fut le chef lieu ,a été possédée en toute souverainneté n'étant soumise à aucune redevance envers les comtes de Barcelone .


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  • Dans la légende Arthurienne, le Siege Perilous était un siège spécialement réservé à la Table ronde qui avait été laissée vacante par Merlin pour le chevalier qui était destiné à chercher le Sangreal et seul celui qui avait le cœur le plus pur revenait avec lui et ne souffrirait pas de la mort instantanée s'il était assis sur le Siege périlleux. Sir Galahad était le plus pur et le plus honorable de tous les Chevaliers de la Table ronde et il a seul complété la quête et "atteint" le Sangreal. Galahad a été amené à son siège à Camelot sur Whitsunday précisément 454 ans après la mort de Jésus. Le récit de ceci est enregistré dans Le Mort d'Arthur de Sir Thomas Malory et aussi dans Idylls of the King d'Alfred Lord Tennyson. Trois chevaliers ont demandé le Sangreal, Sir Bors, Sir Perceval et Sir Galahad, mais seulement ce dernier a été jugé digne de s'asseoir sur le Siege périlleux et n'a pas subi de mort instantanée. C'est en grande partie à cause de sa chasteté, de la chasteté qui rappelle les «Parfaits» des Cathares qui avaient pris Consolamentum.Le Siège de la Mort est une zone spécifique à proximité d'un village abandonné à l'est de Rennes le Chateau, appelé Perillos, dans le district de Roussillon, dans le sud-ouest de la France . Le site du Siège de la Mort est un bâtiment en ruine et occupe une place de choix et sa maçonnerie est de qualité supérieure à celle d'autres bâtiments dans la zone, même celle d'un château voisin. Il a des arches compliquées et des murs finement construits et semble s'être formé entre le 11ème et le 14ème siècle. Le bâtiment se trouve au carrefour d'une ancienne route qui mène du village abandonné de Perillos et du plateau de Salvaterra signifiant «La terre de notre Sauveur». Il se trouve dans une vallée dont le côté s'appelle «Coume de la Mortre» - la Vallée des Morts.

    Le village abandonné de Perillos est situé à proximité de Perpignan et le nom peut avoir dérivé du mot Peyrios ou terrain pierreux qui est une description très précise de la région. La zone est sèche et souffre d'avoir un climat méditerranéen mais sans que les régions montagneuses soient disponibles pour un approvisionnement en eau adéquat. Les enregistrements montrent qu'il doit y avoir eu une lutte pour y vivre et la population du village est restée entre 70 et 80 du 12ème siècle jusqu'à la seconde guerre mondiale lorsque le dernier habitant, Antonin Pujol, s'est éloigné du village. Il est maintenant enterré dans un endroit proche de l'ancien tombeau des Pontils dans une tombe délibérément orientée vers le mont Cardou et à plus d'une heure de route de Perillos. Le tombeau semble être placé sur une nouvelle ligne méridienne qui a été marquée comme récemment en 2000 à un point proche des thermes romains à l'extérieur de Rennes les Bains. Habituellement, Perillos ne serait plus inhabituel que n'importe quel autre endroit en France qui arborait un chateau finement détruit avec l'histoire; cependant, en dehors de son lien évident avec les légendes arthuriennes et son association avec Raimon de Pereille, il existe plusieurs autres choses qui rendent cet endroit très important. Le village lui-même a une ruine et possède une association de Raimon de Pereille avec Loch Derg en Irlande et à Saint Patrick, le saint patron de l' Irlande .Toute la région environnante n'a jamais été très peuplée et a encore trois églises. Il y a une chapelle juste à l'extérieur du village le long de la route dans la vallée et cette église est dédiée à Sainte-Barbara dont la statue apparaît dans l'église. Elle était vraisemblablement une déesse païenne du 3ème ou 4ème siècle, dont beaucoup ont été induits dans l'Église catholique comme une ruse pour amener les gens à s'installer dans l'église chrétienne . Significativement, St Barbara est représentée comme vierge et a été montrée dans certaines peintures comme portant un calice et une branche de palmier et debout par une tour. Cependant, elle est la sainte patronne de l'Église orthodoxe grecque et est censée être issue de la ville d' Anélonie à Heliopolis . La légende dit qu'elle a été décapitée et ici on se souvient de la tête coupée d'une femme vénérée par les Templiers .

    Il y a encore une autre église dans le hameau voisin de Bel Auriole et cette église est sur propriété privée, cette église est dédiée à St Teresa. St Teresa est plus récente et presque locale est née à Avila , ancienne Castille en 1515. L'extase de Sainte Thérèse est une sculpture célèbre de Giovanni Lorenzo Bernini qui se trouve à la chapelle Cornaro de Santa Maria della Vittoria à Rome et est une exemple du haut baroque romain, c'est Bernini qui a déclaré au roi Louis XIV que Nicolas Poussin était le seul artiste français qui l'importait vraiment et l'appelait " il grande favoleggiatore " - le grand conteur. C'était aussi Bernini qui avait conçu le cercle de cadran autour de l'obélisque dans la place Saint-Pierre qui avait été copié par Saunière dans son jardin avec la phrase CHRISTUS AOMPS DEFEND I T. La sculpture de Bernini montre St Teresa dans ce qui ne peut être décrit que comme un orgasme et, dans sa propre description, elle décrit une vision divine où elle a vu un ange se tenir à côté d'elle et ce qui suit les regards à toutes fins utiles comme une expérience similaire à celle-là d'un moment culminant, même décrivant la poussée d'une lance dans elle, mais la douleur excessive était si douce qu'elle ne voulait pas s'en débarrasser. Bel Auriole est la seule zone occupée dans l'ensemble de la région de Perillos et à un moment donné a eu autour de 60 habitants. St Teresa était une mystique carmélitaine et a réformé une partie de l'Ordre des Carmes, une Ordonnance qui est essentielle à ce mystère.
    Il n'y a peut-être rien de vraiment surprenant dans ce qui a été décrit concernant les trois églises dans la région de Perillos, mais ils partagent tous une caractéristique commune qui est très inhabituelle: ils étaient tous orientés Nord / Sud lors de leur première construction, la plupart des églises sont évidemment orientées Est Ouest. L'église principale de Perillos a été changée en Europe et en Occident, mais les indications indiquent qu'elle était auparavant orientée nord / sud, les deux autres églises sont toujours orientées vers le nord et le sud. Le village de Perillos a une chapelle associée à cette église séparée par seulement quelques mètres de l'enceinte de l'église, sur cette chapelle est l'armoiries de Raimon de Pereille. Ces églises forment une ligne droite et cette ligne est à 33º du nord.
    L'église à Perillos elle-même est dédiée à saint Michel et la parole saint signifie saint et Saint-Michel ici se réfère uniquement à l'archange Michel. Michael est l'un des quatre archanges qui sont devenus associés aux quatre étoiles royales; L'archange Michael était associé par Cornelius Agrippa avec l'étoile Aldebaran.

    Cette histoire nous mène à ce lieu des légendes du Graal situé en Angleterre et à la Tour de St Michael sur Glastonbury Tor en Angleterre , car ce monument se trouve sur la Ligne de Saint Michael's Ley . Ce que nous avons est un lien définitif entre Saint Michael, le Cromleck de Rennes le Chateau et Glastonbury, car nous avons une répétition d'une ligne d'environ 72º et le lien semble également inclure les trois églises de Perillos. Sur la gauche, nous pouvons également voir comment cela a une relation avec le célèbre monument à Stonehenge et deux autres lieux de culte importants Glastonbury et Silbury Hill. Si l'étoile Aldebaran marquant la ligne Ley de Saint Michael peut être observée et son palier marqué du point culminant de Glastonbury Tor et en même temps peut être observé à partir de Silbury Hill et marqué, cette ligne St Michael Ley peut être réparée. Nous avons l'Archange Michel, Aldebaran apparaissant sur ces collines à des moments fixes.

    D'autres recherches sur la connaissance entourant cet archange révèlent des coïncidences surprenantes. La tradition chrétienne confère à St Michael des devoirs spécifiques à accomplir pour Dieu. La première est la lutte contre Lucifer, la seconde consiste à sauver les âmes des fidèles de la puissance de Satan à l'heure de la mort, la troisième pour amener l'âme au jugement afin de voir si l'âme était assez juste pour entrer au ciel . Michael était le champion du peuple de Dieu et est typé par les Juifs de l'Ancien Testament et les chrétiens du Nouveau Testament; il n'est pas moins que le patron de toute l'église judéo-chrétienne. Dans l'esprit judéo / chrétien, ils ont besoin de saint Michel, pas de Jésus, pour leur passage au ciel.Cornelius Agrippa et plusieurs autres nous ont fait remarquer que l'archange Michael est en fait l'étoile Aldebaran qui est en Taureau. Associez-le avec St Michael prenant le rôle de Watcher of the East de l'ange déchu Lucifer et nous pouvons postuler la théorie selon laquelle le spectacle des anges tombant de Taurus est un souvenir ancien des restes de la comète tombant sur terre qui se manifeste encore comme la pluie de météorites Taurids. L'observation des enregistrements semble montrer que ce phénomène atteint un sommet tous les 3000 ans et on estime que le prochain pic sera l'année 3000 et donc le dernier pic a été autour de la naissance de Jésus. C'est Michael qui fait la bataille avec Satan et le jette à terre comme décrit dans Apocalypse 12: 7-10 et décrit un dragon rouge debout devant une femme sur le point de donner naissance à un enfant mâle qui gouvernera les nations avec un sceptre en fer , ce serait la comète qui, bien sûr, se déplace rapidement à travers le ciel par rapport aux autres étoiles, également vu dans la constellation de la Vierge pour une courte période.Il faut aussi dire que c'était l'Archange Michel, «prince et chef de l'armée du Seigneur» qui est venu à Joshua pour aider les Israélites à conquérir la Terre Promise et vous vous souviendrez que les Enfants d'Israël ont suivi Moïse et un pilier de feu pour cette Terre Promise. Ce pilier de feu aurait-il été un affichage particulier et particulier de la pluie de météorites Taurids émanant de l'étoile constante Aldebaran; Le disciple des Pléiades et Alcyone, le siège de Dieu? Aldebaran reste brillant dans le ciel et suit les Pléiades, et comme nous l'avons vu, certains croient que Dieu vit dans la star Al cyon e. Cependant, tous les ans, les météores s'élancent dans un quadrant de la constellation de Taurus alors que l'orbite de la Terre l'emmène dans les débris et ce sont en fait les restes de la brèche d'âge de bronze de la Comète Encke dont la queue a été arrachée par des perturbations de champ magnétique causée par une éjection de masse coronale de notre soleil. Selon les enregistrements chinois, nous avons un total de sept pics d'activité de boule de feu au cours des 2000 dernières années et tous indiquent une activité Taurid / Encke, ces deux derniers siècles ont été relativement silencieux, mais cela peut ne pas durer. Il existe de fortes preuves d'un changement climatique spectaculaire en Irlande vers 2300 BCE, ce qui correspond à la preuve d'une explosion d'air dans le nord de la Syrie vers 2350 avant notre ère. Ce spectacle semble probablement avoir été remarqué et enregistré et déposé fermement dans la mémoire des constructeurs de Stonehenge et Avebury Ring. La colline qui accompagne Avebury Ring est Silbury Hill et est le plus grand massif terrestre construit par l'homme, et ici aussi, il semble y avoir une ancienne tradition avec St Michael et les collines coniques.
    Sur la gauche se trouve la colline conique de Glastonbury Tor avec la tour de St Michael sur le sommet. Plusieurs collines de forme conique en Allemagne anciennement dédiées au Dieu païen Wotan ont été consacrées à St Michael et donc le nombre d'églises et de chapelles en Allemagne dédiées à saint Michel sont nombreuses et la grande majorité est au sommet des collines. Probablement la connexion la plus pensée à propos de saint Michel peut être trouvée dans l'épître de saint Jude où une variation sur le thème de la bataille de saint Michel avec Satan peut être trouvée. Cette fois, la bataille de saint Michel avec Satan concerne la protection d'une tombe sacrée et implique le tombeau de Moïse. St Michael a supposé cacher le tombeau de Moïse, mais Satan a révélé son sort au peuple juif et a tenté de les tromper dans le culte des héros. Cependant, selon la Révélation de Moïse , St Michael garde également le corps d'Eve et cela donne un lien intrigant au nom de l' Aveud , négligé par le Silbury Hill conique en position sur la Ligne St Michaels Ley.

    Est-ce que Silbury Hill ignore ce que certains ont cru être le lieu de Buriel d'Eve? Cette possibilité sera explorée comme sujet d'un autre livre de cet auteur.

    Cependant, la signification de Glastonbury deviendra plus évidente lorsque nous commencerons à discuter des journées du quartier celtique pour la photo à gauche montre une vue du coucher de soleil à travers la tour l'un de ces quarts de jours - Samhain.
    Passer aux implications concernant la fixation d'un méridien. On choisit d'éviter l'usage indiscriminé du mot Atlantis, mais rappelez-vous que nous cherchons ce que les gens croient être la vérité; nous ne sommes pas tenus de croire ces mythes eux-mêmes. Il semble que Ptolémée choisit au moins de placer le méridien au-delà des piliers d'Hercules qui sont les Straights de Gibraltar précisément où le prêtre égyptien Solon avait placé la ville perdue de l'Atlantide.

    Vers le XVIIe siècle, les pays se sont réveillés pour créer des cartes précises à des fins stratégiques et militaires. Dans un incident notable en 1707, la Grande-Bretagne a perdu plusieurs navires et plus de 2000 hommes en raison d'un conflit dans les différences de lectures de longitude . Ces navires étaient plus à l'est qu'ils ne le pensaient être. Sans les observations des étoiles et l'horloge précise qui était essentielle, ces navires ont été détruits et cet incident a abouti à une norme nulle par laquelle toutes les horloges ont été réglées et cela a été résolu en 1784 par le charpentier transformé en horloger John Harrison. L'observatoire royal de Greenwich a été créé en 1675 par Charles II et il a nommé l'astronome John Flamstead comme astronome royal en mars de cette année. L' observatoire de Greenwich a été construit pour améliorer la navigation en mer et "trouver la longitude désirée des lieux" .En 1884, quarante et un délégués de 25 pays ont convenu de la norme internationale pour Greenwich Meridian par un vote de vingt-deux pour l'un contre (El Salvadore). Cependant, la France et le Brésil se sont abstenus, les États-Unis utilisaient déjà Greenwich pendant un certain temps et ne souhaitaient pas changer et ont donc voté pour Greenwich . La décision sur Greenwich a été faite parce que l'on pensait au moment où cela gênerait le moins de personnes, avec l'absence de France, ce n'était probablement pas une évaluation précise.

    La question a été prise au sérieux; Le 15 février 1894, une tentative a été faite pour faire exploser l' observatoire de Greenwich par un Français de 26 ans appelé Martial Bourdin. La bombe qu'il portait explosa prématurément au Greenwich Parcourez dehors et soufflait instantanément sa main et Bourdin est mort de ses blessures 30 minutes plus tard.

    Bourdin avait quitté son domicile dans la rue Fitzroy et pris un tramway de Westminster qui l'a emmené jusqu'à Greenwich . Ce qui s'est passé ensuite n'est pas clair, mais il semble avoir été observé en transportant un colis et, par conséquent, il s'est rendu à Greenwich Parc où la bombe a explosé. Les rapports graphiques de l'époque ont dit que des morceaux de sa chair étaient répartis sur une superficie de soixante mètres. Bourdin avait beaucoup d'argent sur lui et cela a amené les enquêteurs de la police à croire qu'il envisageait de retourner en France après l'attaque. Un jour après que la tentative de bombardement de la police a attaqué le Club Autonomie à Londres et a arrêté tous ceux qui se trouvaient à l'intérieur et a découvert que Bourdin avait été membre de ce club. Il semble que ce club a attiré beaucoup d'anarchistes étrangers (agent provocateur) . Beaucoup ont été expulsés et aucune accusation n'a été exercée. Fait intéressant, les funérailles de Bourdin sont devenues un point de ralliement pour les sympathisants anarchistes et attiré d'énormes foules qui ont été décrites comme des «anarchistes quasi-utopiques» . À cette époque, des attaques terroristes se produisaient dans toute la France, principalement dans des endroits bondés où une blessure maximale résulterait. L'attaque sur l'Observatoire de Greenwich si tard dans la journée semble être un choix étrange de la cible, car la bombe de Bourdin est susceptible d'avoir causé peu de dégats à un tel bâtiment, même s'il avait réussi à le planter. Ce qui était en vigueur, le premier attentat-suicide de la Grande-Bretagne était la seule attaque anarchiste inspirée en Grande-Bretagne pendant cette période qui avait été si gênante en France et elle est vraiment connue à cause d'un livre 1907 de Joseph Conrad «The Secret Agent» . Cet acte apparemment insensé de Bourdin est mieux résolu par Conrad lui-même: 
    "La tentative de faire sauter l' Observatoire de Greenwich : une inanité tachée de sang d'une nature si fatue qu'il est impossible de comprendre son origine par un processus raisonnable ou même déraisonnable de pensée. Car la déraison perverse a ses propres processus logiques . Mais cet outrage ne pouvait pas être pris en compte de manière mentale, de sorte que l'on restait confronté au fait qu'un homme soufflé en rien, en quelque sorte, ne ressemblait plus à une idée anarchique ou autre. Quant à la paroi extérieure de l'Observatoire, elle n'a pas montré autant que la fissure la plus faible. "

    Alors, pourquoi ce jeune Français a-t-il ressenti le besoin de risquer sa propre vie ou sa liberté pour faire sauter quelque chose qui aurait été au mieux symbolique dans un autre pays, en gardant à l'esprit que la France avait ignoré la décision de 1884 de toute façon s'est accroché au méridien de Paris pendant cette période jusqu'en 1911 pour le chronométrage et jusqu'en 1914 pour la navigation? Le vieux méridien de Paris est toujours montré à ce jour sur la plupart des cartes françaises. Si cet incident ne montre rien, il montre l'importance nationale portée au marquage d'un méridien.
    L'histoire du méridien parisien est intéressante. En 1601, le jeune prince français destiné à devenir Louis XIII est né et a repris le trône français à l'âge de 9 ans. Le premier ministre du jeune roi était le cardinal Armand Jean du Plessis de Richelieu et gouvernait la France jusqu'à ce que le roi venait de âge. En 1634, le cardinal Richelieu avait décidé que le méridien de Ferro devait être utilisé par la France dans toutes les cartes de référence, jusqu'à ce qu'il n'y ait eu aucun méridien. Ferro était mieux connu sous le nom de l' île d' El Hierro et était l'île la plus occidentale des Canaries, puisque cette île était la position la plus occidentale de l' Ancien Monde . On pensait à l'heure actuelle (à tort) que cette île était exactement à 20 degrés à l'ouest de Paris . Après l'astronome français, l'abbé Jean Picard a mesuré la longueur d'un diplôme et la taille de la terre entre 1669 et 1670, il a constaté que la position actuelle d'El Hierro était de 20º 23 '9 "à l'ouest de Paris .
    PrimeMerid El Hierro est également connu sous le nom de Isla Del Meridiano et il est situé précisément 18º à l'ouest de Greenwich . Hierro prend son nom de Gaunche Language for Hero mais a été changé par l'étymologie folklorique à Hierro qui signifie «iron» en espagnol et donc le mot Ferro est devenu le surnom utilisé par le cardinal Richelieu. Une tour est située au point le plus occidental de El Hierro et, par la suite, le point le plus occidental de l'Europe, qui porte le nom Meridiano, il y a des écrits non identifiés à proximité, peut-être Knights Templar.

    Il y a un mythe associé au Monk irlandais St Brendan d'une île appelée «Huitième île des Canaries» dont on a parlé depuis des temps immémoriaux et connus à la fois par le portugais et l'espagnol comme San Borondon (après Saint Brendan). Cette île a également appelé Aprositus Nesos n'a jamais été identifiée positivement et les légendes disent qu'elle apparaît et disparaît avec régularité et est généralement associée à des brumes ou à des nuages ​​bas. Il y a littéralement des centaines de témoignages de personnes à travers les âges qui ont prétendu avoir vu cette île et elle est même apparue sur les cartes portées par Christophe Colomb. On pense que St Brendan a atterri sur cette île mystérieuse en 512 avec 14 moines, puis a tenu une messe sur l'île. Ils sont apparemment restés là pendant 15 jours; mais les navires s'attendaient à leur retour se plaignaient qu'ils étaient partis depuis un an. Le moine Barino a plus tard mentionné qu'il avait été sur cette île qu'il a décrit comme paradis dans l' Atlantique . Il a continué à le décrire comme une île épais et montagneuse où le soleil ne se couche jamais et est toujours à la lumière du jour. Les fleurs sont en abondance et les arbres ont des fruits riches, les rivières ont couru avec de l'eau douce et les oiseaux ont chanté doucement dans les arbres, on se demande pourquoi il est parti. Même les textes islamiques d'Al-Bekri et El Edvisi décrivent cette île. Il y a simplement trop de témoignages de témoins oculaires pour écarter ceci et ce qui est vrai, c'est que la croyance en l'existence de cette île a augmenté au cours du 16 e siècle et une histoire raconte comment, en 1484, le roi du Portugal a demandé à un Caravel de partir de l'île de Gomera pour enquêter sur cette île apparue chaque année à l'ouest et toujours dans la même direction et dans la paix d'Elvira signée le 4 juin 1519, le comte de Castille revendiquait les droits de La Isla Non-Trabada o Encubierta L'île incohérente ou mystérieuse. Une autre histoire affirme qu'un aventurier français a mis le pied sur l'île mais est parti quand une tempête s'est cassée et l'a fait revenir en toute sécurité à La Palma dans un délai d'un jour. Dans un autre rapport, Alonso de Espinosa, le gouverneur d'El Hierro a décrit l'observation de l'île de San Borondon au nord-ouest de El Hierro et sous le vent de La Palma et énumère 100 autres témoins. En 1958, DM Rodriguez Quintero de La Palma aurait obtenu une photographie de l'île. Les sources espagnoles et portugaises disent que l'astronome, le mathématicien et le géographe Ptolémée en parlant des îles Canaries ont décrit cette île dans son livre Geografia Book IV-6-34 et est connu sous le nom de Islands of the Ble ssed Ptolémée et l'a utilisé pour sa mesure de longitude , ils sont parfois connus sous le nom de Fortune Les îles . Les îles Canaries et Madère sont collectivement connues sous le nom de Macaronésie . On prétend également que St Brendan est arrivé dans les Amériques d' abord au 6ème siècle. En 1976, Tim Severin entreprit le voyage de St Brendan à l'aide d'un currach en cuir et réussit à rejoindre Terre-Neuve . Mais de manière significative, il y a une zone sur La Gomera appelée La Merica et prend probablement son nom d'une étoile.Bien sûr, on rappelle que nous sommes en train de traiter constamment, pas avec la vérité, mais la perception des gens de la vérité du Moyen Âge et dans le contexte d'essayer de trouver le fond d'un mystère, nous devons prendre ces histoires au sérieux et essayer de les comprendre dans la psyché de l'époque. Ces histoires ont une certaine importance, par exemple, il n'y a pas de consensus commun à partir de la raison pour laquelle ils ont été appelés les îles Canaries , le nom signifie littéralement « Chien Islands '(Canariae Insulae). On attire l'attention sur les faits selon lesquels une île était le méridien de l' Europe et que toutes les îles s'appelaient une étoile de chien. L'origine est le latin converti des Français empruntant le son du mot kynosoura qui est la queue grecque pour chien et qui est le nom grec pour Ursa Minor, une constellation qui comprend Polaris l'Etoile du Nord. En effet, le mot anglais Cynosure est un autre nom pour le North Star ou quelque chose qui attire l'attention. Ce même mot grec est devenu Canis dans le texte latin et Canis Major et ici il est devenu le Dog Star Sirius, qui est l'étoile la plus brillante du ciel et dans les bonnes conditions peut même parfois être observé en plein jour. En plus de Betelgeuse et Alpha Canis Minoris Procyon (pro-cyon signifiant 'avant le chien' en précisant Sirius ou peut-être avant cyon, car il précède aussi Alcyone dans les Pléiades), ces trois étoiles sont parmi les dix étoiles les plus brillantes du ciel trois sommets de ce qu'on appelle le Triangle d'hiver .

    Cela nous amène à l'étoile de principe dans les Pléiades, Alcyone s'appelait également 'The Central One' et le Greek pour cela est Αλκυόνη et on peut immédiatement voir que ce mot et Canis ont la même origine.

    Les Pléiades étaient à 33 degrés du Premier Point de Bélier à une époque connue par les Égyptiens comme Zep Tepi - The First Time. Ils sont maintenant à 47 degrés en raison de la précession et, bien que ce point soit encore appelé «Le premier point de Bélier», le point où la rencontre elliptique et équatoriale se trouve maintenant en Poissons. Lorsque l'étoile Spica, l'étoile de Beth Lehem (Maison du Pain) se lève et que la Maison des Poissons (Poissons) se couche, alors Alcyone est à l'Ouest, une date qui sera très importante.

    Aux Grecs, les Pléiades étaient les sept filles d'Atlas (Titan) et Pleione (la nymphe de mer) et étaient les compagnons d'Artemis. Ils étaient aussi les demi-soeurs par Atlas de Calypso, Hyas, Hyades et Hespérides. Les Pléiades sont des nymphes dans le train d'Artemis et, ensemble avec les sept Hyades, on appelait collectivement les Atlantides, les Dodonides ou les Nysiades et étaient des nourrices pour le bac Bacchus. Cependant, pour les Français, ils ont jeté les bases du classicisme français. Il y avait un mouvement post-renaissance appelé La Pléiade qui faisait référence à sept poètes de la période alexandrine (le règne de Ptolémée II) et le nom avait été utilisé au début du 14 e siècle. Les Pléiades ont été fondamentales dans la religion inca et elles les ont associées à la prospérité des troupeaux du Lama Andine. En Inde, le groupe d'étoiles s'appelle KARTTIKEYA, KUMARA ou SUBRAHMANYA, le dieu de guerre hindou et le premier fils né de Shiva. Les pléiades sont visibles en Méditerranée pendant la nuit d'été de mai à novembre, ce qui a coïncidé avec les périodes de pointe de navigation de l'époque.

    Un poème d'Hésiode d'environ 700 BCE dit:

    "Et si le désir vous saisit pour naviguer dans les mers orageuses lorsque les Pléiades fuient le puissant Orion et plongent dans la brume et que tous les vents rafales sont rageurs, ne gardez pas votre navire sur la mer noire du vin, mais comme je vous le propose, souvenez-vous pour travailler la terre ".
    Après que Atlas ait forcé de porter le monde sur ses épaules, Orion a ensuite poursuivi les sept filles d'Atlas, Zeus (Jupiter) les a transformées en colombes, et en effet le mot Peleiades signifie Flock of Doves bien qu'il provienne probablement du mot Indo-européen [e] "pour remplir" et le mot grec pour la voile est 'plein', parce qu'ils sont les étoiles du marin où ils pourraient généralement s'attendre à une «navigation simple» alors qu'ils peuvent être vus. Leur mère mythologique, Pleione, fut la première femme d'Atlas. Cependant, le «pel» à Peleiades pourrait bien se référer spécifiquement à une colombe noire.

    L'image du Christ et de sept colombes est un thème commun, notamment dans la fenêtre de Jesse de la cathédrale de Chartres qui représente la lignée de Jesse à travers Marie par Jésus, qui est entourée de sept colombes dans le vitrail. Ceci est d'Ésaïe 11 concernant une branche des racines de Jesse et des colombes représentant les sept esprits du Seigneur: la sagesse, la compréhension et l'esprit du conseil, la puissance, la connaissance, la piété et la peur du Seigneur et collectivement connues sous le nom de Spiriti Sancti . Dans la mythologie grecque, les sept colombes portaient traditionnellement de l'ambroisie au bébé Zeus. Peut-être convient-il également de noter que la porte de l' église Rennes-le-Château a des colombes de chaque côté de l'entrée. Le constructeur japonais Subaru utilise les Pleiades comme logo et Subaru est le nom japonais des Pléiades.

    Of the Pleiades 'The Central One' s'appelle Alcyone et c'est à partir de là que la phrase Halcyon Days provient du temps calme qui se produit habituellement lors de la montée des Pléiades. En latin, on les appelle Butrum ou Brutrum, ce qui signifie que Bunch of Grapes et Bacchus (dieu du vin) et Venus (déesse de l'amour) sont «nés dans leur lumière douce». En arabe, ils sont Al Najm la constellation d'excellence ou Al Thurayya - «Les nombreux petits». Le Halcyon est le «martin-pêcheur», à ne pas confondre avec le roi Fisher, mais pourquoi l'oiseau devrait s'appeler un roi Fisher est quelque peu réfléchi.

    Beaucoup pensent que les pyramides ont été construites en l'honneur des Pléiades. Il y a environ 4000 ans et les Pléiades ont augmenté quatre heures plus tôt qu'elles ne le font aujourd'hui et ont été au-dessus de la tête à la tombée de la nuit pendant le solstice d'hiver et ont symbolisé ainsi la mise au repos de l'ancienne année et le début de la nouvelle année. Kate Spence chercheuse de doctorat de Cambridge L'Université a publié dans le magazine Nature que la datation précise du bâtiment de la Grande Pyramide de Gizeh est modélisée par le transit des deux étoiles Kochab dans Ursa Minor et Mizar en Ursa Major dans le ciel du Meridien Nord . Elle met la date à 2467 BCESelon un livre de Joseph Seiss, les pyramides sont des Témoins de pierre de Dieu. Le 15 août 1925, JF Rutherford a déclaré dans The Golden A ge que la ville de Zion au paradis était associée à Alcyone dans les Pléiades. Rotherford était le deuxième chef du mouvement du témoin de Jéhovah et le fondateur, Charles Taze Russel est enterré sous une pyramide sur les terrains privés appartenant aux francs-maçons.

    Les Pléiades semblent se déplacer à travers le ciel à l'unisson et peuvent occasionnellement prendre une teinte bleutée. On pense que cela est causé par le nuage d'hydrogène gazeux auquel les étoiles entrent en collision avec la lumière. Lorsqu'on l'observe à travers un télescope, certaines des étoiles des Pléiades semblent avoir des filaments de lumière bleus complexes autour d'eux. Mais pour certains chrétiens, les Pléiades ont pris un rôle important. Car, comme je l'ai abordé plus tôt, nous avons ce document du Journal des Témoins de Jéhovah de 1927 à 28 et le nom de ce journal était:
    La tour de guet de Zion

    Dès 1891, la Watchtower de Sion a exprimé la conviction que l'univers tourne autour des Pléiades, le ciel le plus haut, le trône de Dieu. Cette doctrine des Pléiades a été rejetée par les Témoins de Jéhovah en 1953 après avoir exprimé le souci de pouvoir conduire au culte des étoiles, mais ils n'ont pas annulé ce qui a été dit dans les années 1920. La plupart des témoins de Jéhovah aujourd'hui ignorent totalement que leur organisation a déjà enseigné une telle chose. Ainsi, l'Éternel fut témoin de la même manière que de croire que Jacob montait l'échelle vers un endroit où Dieu réside et que les trois pyramides, construites lorsque les Pléiades marquaient le solstice d'hiver, sont des «Témoins de pierre de Dieu». Les Témoins de Jéhovah croient aussi que Jésus et l'Archange Michel sont un seul et même si nous extrapolons cela à une explication d'étoile, cela signifie que Aldebaran, qui suit les Pléiades, est en fait Jésus. Comme nous le verrons plus loin, ce concept peut fournir une explication pour la Transfiguration de Jésus.

    Plus tard, nous discuterons de quelque chose qui a déjà été mentionné appelé «La langue des oiseaux» et il semble qu'un livre ait été écrit décrivant ceci appelé «L'histoire et ses méthodes», qui faisait partie de la série prestigieuse, compte tenu du nom curieux de ' les Encyclopédies des Pléiades ' .

    Au début de ce livre, nous avons appris que Nostradamus avait autrefois vécu à Alet les Bains mais n'est pas confirmé, mais il est très probable qu'il soit correct. Un écrivain français fait la connexion à travers ses grands-parents qui vivaient dans la ville d' Aleth et nous les trouvons établis à Notre Dame à Alet. Ayant été juifs pour la tribu d'Issakhar, ils se sont converti au christianisme et ont changé de nom pour inclure leur lieu de résidence. Michel de Nostredame est né le 14 Décembre 1503 à Saint Rémy-de-Provence et était le fils de Jaume de Nostredame et Renée de Saint Rémy qui était la fille de Jean de Saint Rémy le médecin personnel de René d'Anjou - Le Bon Roi René un roi unique de Jérusalem et soi - disant un grand maître dans le Prieuré de Sion. Jean de Saint Rémy était bien versé dans l'étude de l'astrologie et de la médecine et son petit - fils Michel tuteurs jusqu'à 1518 quand il est envoyé dans une école à Avignon et stupéfie ses maîtres avec sa mémoire « presque divine ». Michel réalise son baccalauréat en médecine en 1524 et est envoyé à la peste les zones touchées du Languedoc à Narbonne , Toulouse et Bordeaux où il stupéfie tout le monde avec son traitement efficace de ses patients.

    Avec la venue des New Age De nombreux chercheurs ont cité de Nostradamus siècle X Quatrain 72 qui dit:
    « L'un mil neuf cens nonante neuf mois septembre
    Du ciel VIENDRA un grand Roi d'effrayeur
    Rescuciter le Roi d'Angoulmois
    Avant après Mars regner par bon heur »Ce n'est pas une prédiction , mais un plan astrologique pour le monde. Grand Roi d'effrayeur est le Grand Roi des destroyers Abaddon, l'ange de l'abîme qui vient du ciel . L'écrivain David Ovason dit que Roi d'Angoulmois trouvés en utilisant la langue des oiseaux est en fait l'Archange Michel, roi des Archanges ( littéralement : Roi des mois Ange ) et on se souvient que Michael venant du ciel a ce destructeur à partir du puits sans fond dans les chaînes. Le début du septième mois juif est en fait Septembre 11 e ou lorsque le Soleil entre dans la troisième décalque de la Vierge. L'un mil neuf cens nonante neuf est bien sûr l'année 1999 et l'année est prévue pour la montée du destroyer Abaddon juste avant le début du nouveau millénaire. Il y avait en fait une éclipse solaire en Août 1999 , que nos tradamus peut avoir calculé, une éclipse qui était inhabituel dans la mesure où sa visibilité si loin au nord. Non seulement cela , mais le Soleil , la Lune , Jupiter et Mars avait un alignement inhabituel juste avant cela dans ce qu'on appelait une grande croix qui correspondait exactement aux quatre étoiles royales . Un homme avec les capacités évidentes et connaissance de Nostradamus aurait pu calculer à un degré de précision typique il y a 500 ans. Un graphique astrologique dessiné pour Août 1999 en France se trouve la planète Mars près de la première maison près de son Ascendant et comme la planète au pouvoir du Bélier , Mars sera en effet « régner avec bonheur avant et après » sur cet événement inhabituel qui se produit remarquablement proche de la fin du millénaire. Cependant , le vrai bi-millénaire pour l'apparition de l'étoile de Bethléem (conjonction de Jupiter, Mars et Vénus) est en 1 Juillet fait st 1999 ou 17 Tammuz 5759 dans le calendrier hébreu et Juillet est bien sûr le septième mois.

    Peut-être était - ce que Nostradamus , ancien résident de Alet les Bains, avait calculé.

    Du Siege périlleux Par Edwin Arlington Robinson (traduction)


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  • Ce conte dure de 7 à 9 scintillations .

    Comme les étoiles filantes traversent le ciel ,notre petite étincelle retourne au foyer en 
    remontant les siècles et les millénaires .

    Je vois les Egyptiens qui devinent dans leur zodiaque,à coté d'Isis un homme un peu lourdaud.Sa 
    tête est surmontée d'un croissant de lune et il tient une hampe .En haut se dresse une vache ,à 
    son tour surmontée d'un épervier .Ils disent c'est le bouvier d'Isis .

    A la même époque ou presque ,les druides Celtes voyaient dans la Grande Ourse le char des 
    âmes transportées dans l'au delà.Le bouvier guidait de son aiguillon les boeufs du char .
    Dans les étoiles,les boeufs,on ne les voit pas ,car ils sont accessoires ,mais on voit bien le 
    Bouvier dont l'auguillon se termine par une étoile brillante ;Arcturus,la perle .
    C'est vers cette étoile que je me dirige .J'ai jailli d'un foyer pyrénéen pauvre lorsque le 
    maître,accablé par la mort de la maitresse ,a renversé son chenet selon la tradition ,mais d'un 
    geste trop brutal.J'escorte l'âme de ma maîtresse Esclarmonde.Toutes deux nous appelons et 
    nous invoquons le Bouvier pour qu'il nous protège de la Grande Ourse et nous permette d'orner 
    la Couronne Boréale,attribut de Notre Dame .

    Or,il y a deux tremplins tout en haut des montagnes qui aident au passage ;Montségur dans les 
    Pyrénées et Cornillon dans les Alpes .Le tracé de leurs murailles et leur orientation évoquent 
    cette constellation du Bouvier .
    Ces deux châteaux nous indiquent ,eux qui semblent ne pas bouger ,l'orientation de ce qui 
    semble bouger ,comme le soleil .La proue à est à l'est et la poupe est à l'Ouest .Le tillac,la tour 
    la plus haute ,est à l'Ouest et de là on peut bien observer le soleil levant et le ciel étoilé .Les 
    secrets des druides sont perdus et il ne reste plus qu'un étang appelé désormais étangs des 
    truites .Toutefois,dans la mémoire ds pauvres paysans subsiste le chant du bouvier,incantation 
    et lamentation sur la mort de Joana sa femme .Le chant est en langue d'Oc,et en voici sa 
    traduction ;
    "Quand le bouvier revient du labour (bi)
    Il plante son aiguillon
    A-E-I-O-U !
    ...
    Quand je serai morte ,enterrez moi (bis)
    Au plus profond de la cave
    A-E-I-O-U !
    Au plus profond de la cave."

    Cette "cave" renvoie en fait et discrètement à l'excavation où furent enterrés les martyrs de 
    Montségur .Pour tous les gens du village ,le lieu-dit La Cabo est un pré presque plat ,tout 
    proche du grand parking d'où vous montez au château .

    Le refrain lancinant A-E-I-O-U ! nous semble très bizarre et mystérieux .Cette mélopée de 
    voyelles renvoie-t-elle à autre chose ? mais à quoi ?Dans le monde latin dont nous venons,Janus 
    était le maître de la constellation du Bouvier ;d'une main il tient les clés et de l'autre la faux,car 
    il contrôle les portes du ciel et les passages du temps .A l'origine,A-E-I-O-U était peut être une 
    invocation à Janus pour faciliter le passage des âmes .On pensait alors qu'il n'est pas facile de 
    trépasser,le risque étant d'être réincarné si on n'est pas assez parfaits pour rejoindre le ciel 
    .Chez les Cathares on a droit à 9 réincarnations;en cas d'échec final ,on est damné pour 
    l'éternité .

    J'aperçois,à gauche du Bouvier,la couronne du Nord à laquelle renvoie un des passages les plus 
    forts de la Chanson de la croisade;
    "Si...pour massacrer les femmes et tuer les enfants,si pour voler les terres et tout incendier,on 
    peut dans ce siècle conquérir Jésus Christ,il doit porter couronne et au ciel resplendir;Le loup 
    est mort!Montfort est mort!"

    Ainsi l'affreux chef de la croisade est mort d'une pierre tirée des remparts de Toulouse.Son âme 
    doit trépasser.Montera-t-elle dans le char des âmes damnées?Ou trônera-t-elle avec la Couronne 
    à côté du Bouvier et de la Vierge à l'Epi?Certes non!

    Avec Bruyères et Levis ,ses voisins ,ce Montfort ,triste sire du plat pays francilien, est choisi 
    comme chef militaire de la croisade car aucun comte ou duc ne veut commander pareille 
    opération de pillage et d'extermination sur des terres chrétiennes.En vain,l'évêque de Béziers 
    implore leur clémence.Il avait ouvert les portes de sa cathédrale pour protéger la population qui 
    se réfugieait dans ce lieu sacré .
    Hélas la pratique des croisés était comme la devise du légat du Pape;"Tuez -les tous! Dieu 
    reconnaîtra les siens!"
    Face à tant de barbarie ,le bon sire du Barroux,Ricaud de Caromb et Pons de St Just 
    ,d'Aubignan,lutteront avec Raymond VI et son fils pour défendre le Midi .
    Malheureusement le Nord s'est croisé plus pour gagner des terres et occuper des villes que pour 
    obéir au Pape et au roi de France et il triomphe .Le Midi perd 
    Avignon,Beaucaire,Tarascon,Béziers et Carcassonne de Trencavel ,Toulouse et enfin Montségur 
    et Quéribus ! Ensuite le Pape fera brûler après les hérétiques condamnés par l'Inquisition tous 
    les évangiles et rituels en langue d'Oc.On ne connaît qu'un survivant en latin et en langue d'Oc 
    presque complet .Et combien de poèmes et de chansons furent ainsi réduits en cendres ?

    Tout comme Sibille suit Esclarmonde ,les bonshommes ou bons chrétiens allaient par paires ;un 
    Parfait et son apprenti ou adjoint (socius).
    Vêtus de noir,puis trop repérables par cette couleur ,ils portaient vers la fin du bleu foncé ,et 
    enfin un vêtement ordinaire ,mais toujours une corde tressée en guise de ceinture ;alors que 
    ceux qui les interrogeaient et les faisaient torturer ,les Dominicains ,étaient vétus de blanc .
    Celà prouve bien à tous qu'ici bas tout est faussé;le monde sur terre est l'envers du Paradis .
    Combien de fois ,immobiles et retenant leur souffle ,les deux bons chrétiens attendirent les 
    premiers rayons de soleil et crurent voir surgir la Colombe du Saint Esprit qui emporterait leur 
    âme au ciel ,alors que le corps retournerait à la poussière ? Je les entends encore prier;"Père 
    saint,Dieu juste des bons esprits ,donne nous à connaître ce que tu connais et à aimer ce que tu 
    aimes ..."
    Cette nécessité du dialogue dans la foi entre le bon chrétien et son adjoint me confortait dans 
    l'idée qu'un Montségur des Alpes devait répondre à celui des Pyrénées.Je crois l'avoir trouvé à 
    Cornillon ,situé près de Bruis,berceau d'un hérétique majeur ,Pierre de Bruis ,pays des veilleurs 
    où sur les murs de la facade à l'Est se dresse une tête de pierre qui regarde l'horizon 
    .Cornillon,proche aussi de la grotte de Rémuzat et de Sainte Marie de Rosans où se passèrent 
    tant de choses peu catholiques ni apostoliques .
    La toponymie nous aide aussi;Cornillon et Cornillac sont deux villages voisins que l'on peut 
    comparer à deux cornes de taureaux ?Quelquefois les érudits locaux publient des réflexions 
    intéressantes sur les anciens cultes ,mais leur cercle de lecteurs est très restreint "A quatre pas 
    de là s'enfonce sous la roche l'abri des Cornillons .Il s'est révélé garder un dépôt sacrificiel ...Il 
    n'y a aucun inconvénient à admettre qu'après l'immolation des victimes les cornes des jeunes 
    animaux soient venues trouver place dans cet abri souterrain .Nous savons que cet usage de 
    garder en dépôt les cornes d'animaux sacrifiés constituait ,notamment chez les Grecs ,l'un des 
    rites de leur religion polythéiste"
    Cette phrase s'applique tout autant aux sanctuaires des Alpes qu'à ceux des Pyrénées .C'est au 
    sens propre La Baume Cornillane,c'est à dire la grotte conservant les cornes sacrées.
    Il nous reste aussi un symbole venant des tisserands souvent acquis au Catharisme ?C'est la 
    navette ,pièce mobile par laquelle le tisserand fait portet et courir les fils de la trame entre les 
    fils de la chaîne .Il n'y a qu'un seul lieu ,mais dans la création s'activent deux principes; les fils 
    de la Lumière et les fils des Ténèbres .La navette était aussi auréolée d'un sens religieux car elle 
    était le petit vase en forme d'amande dans lequel on brûlait l'encens à l'église .Dans les vitraux 
    et en sculpture cette forme prend le nom de mandorle ;elle est réservée au Christ de Gloire ou à 
    la Vierge céleste .Vous avez compris que le Bouvier a aussi cette forme;il voisine avec la 
    Couronne boréale et la Constellation de la Vierge .Vers début novembre,lors de la fête de Samain 
    remontant à la tradition Celte ,Arcturus du Bouvier se manifeste dans toute sa splendeur avant 
    l'aube à l'horizon nord-est,assez haute toutefois pour être visible de Cornillon au dessus des 
    montagnes et du col de la Motte .Par contre,à l'équinoxe de printemps,si nous regardons à 
    l'aube vers l'Orient ,nous voyons à gauche du point où se le soleil se lévera ,la constellation du 
    Scorpion évoquant elle aussi uen vôute de trois étoiles et une étoile plus brillante représentant 
    le foyer où convergent les scintillations des trois autres .C'est la tri-unité d'Antarès la Rouge.

    Dans l'obscure clarté Sibille sent venir le coup de poing terrible des forces du noir :loin devant 
    elle vacille et palpite la flamme d'Esclarmonde qui paraît s'éteindre.L'angoisse étreint Sibille qui 
    ne croit plus rien et qui ne peut plus penser le mot magique qui la sauverait du néant .Le mufle 
    étouffant des ténèbres renifle et va l'engloutir,lorsqu'un rayon tranchant de diamant bleuté 
    jaillit d'Esclarmonde et jette son pont de lumière vers Sibille;sauvée!

    Elle voit de nouveau Isis ,la Vierge ;la très vieille tradition orientale prétend qu'à l'origine il n'y 
    avait que dix signes du zodiaque ,la balance et le scorpion n'éxistant pas encore ,car ils étaient 
    sous les voiles de la Vierge dont ils sont tous les deux les fils,et des fils rivaux ,le peseur 
    s'opposant au fonceur .La balance aide au passage et à la pesée des âmes ,alors que le scorpion 
    veut nuire ,car il porte le poids de toutes les actions brutales et de toutes les violences et 
    injustices qu'il a pu inspirer.Esclarmonde et Sibille dominent Antarès.Tout s'est bien passé.Elles 
    se dirigent vers La Couronne à côté du Bouvier .

    La tradition du Graal,comme symbole de l'Eglise invisible ,a été dévolue aux Cathares ,aux 
    Templiers ,à Dante et aux Gibelins,puis plus tard aux alchimistes (pierre philosophale ) et aux 
    Rose+Croix entremêlés ;les historiens et les philosophes n'ont pas démêlé cet écheveau .
    Bien sûr ,des textes furents écrits dans une optique de propagande ou de plaidoyer pro domo 
    commes "Croisade contre le Graal" d'un certain Otto Rahn,mort à trois ans et demi ,et donc 
    texte écrit en fait par son frère Rudolf Rahn qui terminera sa carrière de nazi comme 
    ambassadeur du Reich à Rome,puis sera après 1949 P.D.G. de Coca-Cola en R.F.A. 
    Or Montségur et les Cathares n'ont rien à voir avec ce Graal là ,et si on remonte aux sources les 
    plus fiables ,à savoir les registres de l'inquisition ,jamais les inquisiteurs pourchassant le "trésor 
    Cathare" ne parlent de Graal ou d'un autre objet précieux ,mais ils cherchent toujours à savoir 
    si les fugitifs persécutés lisaient des rituels,emportaient des livres comme le prouvent les 
    interrogatoires de Bernard Maury en 1326,soit plus de 80 ans après le bûcher de Montségur .

    Chance ou malchance,Sibille est une surdouée pour qui passé,présent,avenir forment un tout ,et 
    malheureusement elle en est parfois toute désorientée ,car le passé lui semble présent ,le 
    présent avenir et l'avenir passé .Exemple;cette histoire de Graal et d'Otto Rahn et toute la 
    fantasmagorie de l'ordre noir sont l'éxact contraire des Templiers du Bézu et de Donzon qui 
    ont aidé leur fuite à travers les gorges de Galamus pour rejoindre le pays des orangers et de la 
    mer bleu émeraude ?Qui la portait alors dans ses bras?Mengarde l'aieule ou Béatrice sa mère ?
    Ce premier exode fut vers la Catalogne,mais l'exode vers la Lombardie et la Dalmatie avait déjà 
    commencé et durerait encore longtemps ?Le premier exemple éclatant est celui des frères 
    Authié d'Ax Les Thermes qui partent en 1295 pour la Lombardie ,afin d'être investis Parfaits 
    Cathares .Revenus de ce coté des alpes vers 1301 ,ils tentent la reconquête sprirituelle du pays 
    d'Oc .Arrêtés ils réussiront à s'échapper du Mur,la prison pour hérétiques de Carcassonne 
    .C'était en 1305.Pierre Authié est brûlé à Toulouse en 1311. On ne sait pas ce que devient 
    Guillaume Authié ...
    Pendant le Carême de l'an deux mille un Pape a exprimé sa repentance et demandé pardon pour 
    tous les crimes commis par l'église au nom de la Foi .Il n'empêche que dans les livres d'histoire 
    et dans les atlas historiques consacrés aux Croisades ,celle contre les hérétiques Albigeois ,la 
    plus longue ,brille par son abscence ou par la discrétion des auteurs ?On ne dit jamais qu'à 
    Toulouse seulement et en un seul siècle ,plus de quatre mille personnes furent brulées vives 
    .Cela donne une idée de l'ampleur du génocide et du crime contre l'humanité .
    Aujourd'hui ,malgré tout,la prédication cathare se réalise ;au bout de sept cent ans refleurit le 
    laurier .
    Mais il ne refleurit que par la tradition des chants populaires qui ont traversé les siècles .Il a 
    toujours éxisté une poignée de fidèles du pur amour chrétien qui chantaient une histoire simple 
    comme le chant du Bouvier ,et celà aidait les auditeurs à garder la mémoire de ces héros,saintes 
    et saints dont l'inquisition avait frappé le nom d'interdit .L'Eglise de Rome voulaut en éradiquer 
    juqu'au moindre souvenir ? C'est alors que l'insconscient collectif recourut aux légendes ;après 
    celle du Bouvier ,celle de la belle Esclarmonde qui se transforme en une colombe qui s'envole de 
    Montségur et survole le bûcher avant de disparaître à l'Est .
    Une autre encore ,celle de la Dame blanche qui apparait en divers endroits pour aider au 
    passage dans lau delà;annonciatrice d'un décès et consolatrice des affligés ,elle n'est pourtant 
    pas la Vierge Marie .
    Les esprits forts disent que ces châteaux n'ont rien de Cathare et ont été construits par les rois 
    de France après la conquête pour garder la frontière des Pyrénées face à l'Espagne .Moi je veux 
    bein aussi que le roi de France ait construit Cornillon en plein royaume de Bourgogne comme 
    ambassade fortifiée dans les Baronnies!!
    Que la grotte celte de Vals ,entre Mirepoix et Pamiers ,abrîte un dépôt de cornes d'animaux 
    sacrifiés tout comme à Cornillon est à proximité de la grotte de Rémzat dotée d'un curieux 
    pélerinage devrait vous intriguer.Recourir à des considérations sur l'architecture militaire d'une 
    même époque et pour une même configuration de terrain ne nous explique pas assez les 
    ressemblances entre Cornillon et Montségur .

    Ici s'achève mon message .Moi,Sibille Clavel de Tamizat,avant de ma fondre dans la lumière ,je 
    dis comme la Chanson de la Croisade "Que Dieu rende à la terre ses fidèles amants" et aussi 
    "Que Dieu rende à la terre ses fidéles amants ." 
    L'aube dissous enfin les monstres .C'est ainsi que la rose escarbille qui suivait Esclarmonde 
    entra dans la lumière,

    A-E-I-O-U
    Entra dans la lumière!

    Dim.12-11-2000
    17h17

    SIBILLE L'Escarbille qui retourne au foyer


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  • Pierre de Barbaira (985)
    Le premier Barbaira dont nous avons historiquement connaissance est un certain Pierre de Barbaira qui, à la fin du règne de Lothaire – avant dernier Carolingien – réuni à d’autres chevaliers languedociens, alla apporter son aide au comte de Barcelone Borell II, qui devait faire face aux invasions dévastatrices d’Al Mansour en 985.
    C’est le premier personnage qu’il faut donc dater la naissance d’une branche collatérale de la famille de Barbera en Catalogne.

    Arnaud-Pierre de Barbaira (1071)
    Dâté de 1071, un document nous dit qu’un certain Arnaud-Pierre de Barbaira donna à son châtelain : « Alanda a II parilios de bovis et I omine a domenger per badle ».

    Pierre-Roger de Barbaira (1110)
    En 1110, le chevalier Pierre-Roger de Barbaira est témoin d’un hommage rendu par le vicomte de Carcassonne, Bernard-Aton Trencavel, à l’abbé de Lagrasse.

    Ermengaud de Barbaira (1125)
    Ermengaud de Barbaira, avec un groupe important de chevaliers languedociens rebelles, se soumet au vicomte Bernard-Aton Trencavel.
    Au cours d’une guerre qui durait encore en 1124, s’affrontait d’une part, le comte de Barcelone, Raymond-Bérenger III, soutenu par son frère utérin Aimeric II, vicomte de Narbonne, et de l’autre le comte de Toulouse Alphonse I Jourdain, le vicomte de Carcassonne, Bernard-Aton Trencavel et l’archevêque de Narbonne.
    La guerre finie, certainement vers la fin de l’année 1124, Bernard-Aton obtient la soumission de plus de soixante chevaliers, chacun accompagné par un ou plusieurs garants, ce qui montre clairement que les Barbaira, comme tous les autres rebelles, se sentaient vassaux du comte de Barcelone.
    Aimeric de Barbaira « senior » (1141,1171)
    De 1141 à 1172, douze documents attestent de la participation d’Aimeric de Barbera comme témoin.
    L’analyse des documents cités tend à faire d’Aimeric un personnage important, jouissant d’un prestige sans relation directe avec la modestie du castrum des Barbaira, qu’il devait d’ailleurs partager avec son frère.
    Ce prestige s’accorde avec le fait qu’il fût certainement le mari d’une sœur de Dalmace de Castries, lequel mourut sans descendance directe et laissa sa seigneurie à son neuveu Aimeric Junior, fils de sa sœur. (Jordi Costa i Roca – Xacbert de Barbaira, Lion de Combat)

    Mes recherches m’ont permis de rajouter une date à celles trouvées par Jordi Costa i Roca, elle se situe avant la première date citée par celui-ci, ce qui est important pour apprécier l’amplitude de la vie politique d’Aimeric de Barbaira.
    Le 11 avril 1133, Bernard de Canet, « Aymeric de Barbayrac » et plusieurs autres seigneurs font donation du lieu de Douzens et de son territoire aux Templiers.
    Cette donation fût à l’origine de la création de la maison de Douzens, centre administratif des templiers en Carcassès.
    (Cahiers d’histoire et d’archéologie. Revue méridionale d’histoire locale, de géographie humaine, d’archéologie…, 1935)
    De la commanderie de Douzens dépendait, entre autres, la maison de Saint-Jean-de-Carrière, sur le territoire de Barbaira, dont l’église avait été donnée à la Milice du Temple par Bernard de Canet et Aymeric de Barbaira en 1153 (A. du Bourg. Histoire du Grand Prieuré de Toulouse, p. 589), qui eût pour commandeur, en 1169, « Pierre de Paderne ».
    Guillaume-Xacbert de Barbaira (de 1144 à 1165)
    Trois des actes concernant Aimeric de Barbaira donnent acte aussi de la présence de Guillaume de Barbaira, frère d’Aimeric, présenté comme tel. La participation de ce dernier figure dans cinq autres documents de cette période.
    Dans un autre document cité, nous avons trouvé la trace d’un Guillaume-Xacbert, sans plus. Il dit :
    « De retour de Provence, où il était allé rétablir l’ordre, Raymond-Bérenger s’arrêta à Narbonne (novembre 1150) où Trencavel où Trencavel sous l’obédience de Raymond-Bérenger ».
    Sont témoins de l’acte : Bernard de Canet, Guillaume de Durban, Arnaud de Béziers, Pierre Seguer, Guillaume de Saint-Felix, Guillaume-Xacbert, Ermengaud Udalrich, Guillaume-Raymond Dapifer, Raymond Pujalt, Guéran de Jorba, Guillaume de Senmenat, Bernard Erill, Arnaud de Torroja.
    Etant donné l’époque et la rareté du prénom Guillaume-Xacbert, il ne peut s’agir, selon toute vraisemblance, que du frère d’Aimeric de Barbaira.
    Après un silence documentaire de seize années, de 1125 à 1141, une vingtaine de documents montrent de 1141 à 1171 l’intervention régulière et constante dans la vie de la région de deux membres de la famille de Barbaira : Aymeric, l’héritier, et son frère Guillaume Xacbert.
    Guillaume Xacbert de Barbaira, frère puîné d’Aimeric senior, semble avoir joué un rôle moins important que son frère, ce qui doit correspondre à la modestie de ses possessions et, par les documents que nous connaissons, six au total, ses interventions dans la vie seigneuriale se situe entre 1144 et 1165.
    Les éléments dont nous disposons nous amènent à croire assez fermement que Guillaume Xacbert de Barbaira fût le père du Xacbert de Barbaira, héro de la résistance occitano-catalane durant toute la première moitié du XIIIème siècle.
    Il eut cinq enfants : Raymond-Ermengaud, Xacbert, Arnaud-Guillaume, Comdors et enfin Ermengaud.

    Aimeric de Barbaira « junior » (1157, 1163)
    Un document, excentré géographiquement, souligne la notoriété des Barbaira, puisqu’il établit des liens de parenté entre cette maison et celle alors déjà illustre des Castries. Le document de 1157 diet :
    « L’importante seigneurie de Castries étant échue au testament du dernier seigneur, Dalmace, à un neuveu de celui-ci, Aimeric de Barbaira, le nouveau possesseur, originaire de Carcassonne vendit le château à Guilhem VII de Montpellier, lequel l’inféoda immédiatement à un certain Raymond ».
    Aimeric junior apparait pour la première fois en 1163 et sa trace semble se perdre en 1171. Une autre hypothèse le fait compagnon de Xacbert de Barbaira durant la croisade contre les albigeois.

    Raymond-Ermengaud de Barbaira (1191) Faydit
    Fils aîné de Guillaume Xacbert de Barbaira, il apparait dans les textes pour la première fois en 1191, en compagnie de ses deux frères, Xacbert et Guillaume-Arnaud, lors de la prestation de serment au jeune vicomte de Carcassonne Raymond-Roger Trencavel (6 ans) qui se déroula en mai 1191 dans le village de Sauzens, avec trente chevaliers.
    Après vingt années de silence documentaire, les Barbaira participent à nouveau à la vie féodale selon leur rang.
    Xacbert de Barbaira (1191, 1209, 1210) Faydit
    Deuxième fils de Guillaume-Xacbert de Barbaira, il apparait dans les textes pour la première fois en 1191, en compagnie de ses deux frères, Raymond-Ermengaud et Guillaume-Arnaud, lors de la prestation de serment au jeune vicomte de Carcassonne Raymond-Roger Trencavel (6 ans) qui se déroula en mai 1191 dans le village de Sauzens, avec trente chevaliers.
    Pierre de Vaux-de-Cernay, l’auteur de la croisade contre les albigeois, dit que, de retour de Montpellier et se rendant à Carcassonne (vers la fin novembre 1209), Simon de Montfort fut informé que deux de ses chevaliers, Amaury et Guillaume de Poissy, se trouvaient assiégés par les rebelles dans un château situé sur la rive droite de l’Aude, le temps qu’il mit pour les secourir en allant faire le tour par Carcassonne (la rivière était en crue) fit qu’à son arrivée, ses deux guerriers soient déjà vaincus et tués.
    Les précisions géographiques données par l’auteur permettent d’affirmer que le château cité est celui alors appelé d’Alaric (et qu’on nomme aujourd’hui de Miremont).
    Sur le pied de guerre depuis plus de six mois, éloigné de sa maison qui, située sur la route entre Narbonne et Carcassonne devenait un endroit peu sûr, on ne peut douter de la présence de Xacbert à cette bataille.
    La prise du château d’Alaric est certainement le premier fait d’arme de Xacbert de Barbaira.
    Guillaume-Arnaud de Barbaira (1191, ) Faydit
    Troisième fils de Guillaume-Xacbert de Barbaira, il apparait dans les textes pour la première fois en 1191, en compagnie de ses deux frères, Raymond-Ermengaud et Xacbert, lors de la prestation de serment au jeune vicomte de Carcassonne Raymond-Roger Trencavel (6 ans) qui se déroula en mai 1191 dans le village de Sauzens, avec trente chevaliers.
    Comdors « de Cavanac » de Barbaira
    Ermengaud de Barbaira
    Mort faydit (Michel Roquebert)

    Arnaud Guillaume de Barbaira
    Signalé à Cabaret entre 1226 et 1228, mort faydit à perpignan (Michel Roquebert).


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  • Guillaume-Arnaud – Vicomte de Fenouillèdes

    Guillaume-Arnaud, vicomte de Fenouillèdes, dont il est fait mention dans une charte des archives de l’archevêché de Narbonne, fait une donation à l’abbaye de Saint-Martin-du-Lez en 1004 (HGL, VII, 85). Premier vicomte connu de Fenouillèdes, il est probablement parent avec les vicomtes de Castelnou et de Taza en Roussillon et Vallespir. On retrouve les prénoms d’Arnaud et de Guillaume dans la descendance des deux branches issues de ses fils Pierre et Arnaud, mais d’abord dans celle de Pierre, vers 1095.

    Pierre et Arnaud – Co-vicomtes de Fenouillèdes
    Pierre et Arnaud sont présents à l’acte d’union de l’abbaye de Saint-Paul de Fenouillet à celle de Cuxa le 25 mars 1000.
    C’est en 1015 et 1017 qu’ils sont cités avec la qualité de vicomte, en 1017 dans l’acte de fondation de l’évêché de Besalù (HGL, VII, 85 et Marqua Hispanica c-1000).

    Pierre-Amiel – Coseigneur de Peyrepertuse
    Pierre-Amiel, fils d’Ermengarde, fait en 1018 hommage à Bérenger, vicomte de Narbonne, pour des possessions qu’il a dans cette ville (HGL, III, 251).
    En 1017, il est cité au côté du comte de Besalù dans une charte (A. de Pous – Peyrepertuse P.12).
    Il semble que dès 1020, Pierre-Amiel réside à Narbonne, ce qui pourrait présager une origine familiale de haut rang (AMADO, 1973, P.39).

    Séguier – ?
    Séguier, du château de Peyrepertuse, fils d’Ermengarde, assiste à la fondation de l’Evêché de Besalù (A. de Pous – Fenouillèdes P.116).

    Oliba – Vicomte de Peyrepertuse
    Oliba est témoin dans la donation du comte de Besalù en 1012 qui donne à son fils aîné les châteaux de Pène et de Tautavel. Il y est dit vicomte de Peyrepertuse. On ne connait rien d’autre de lui (A. de Pous – Fenouillèdes P.58)

    Raymond-Pierre – Coseigneur de Peyrepertuse
    Les deux frères Raymond et Bérenger, en 1073, unissent l’Abbaye de Cubières à celle de Moissac, en présence du Bernard II de Besalù en personne (HGL, VII, 89). Ils en profitent pour rendre à l’abbaye et à ses moines tout ce qui avait été spolié par son père et qu’ils avaient reçu en héritage.
    Bérenger-Pierre – Coseigneur de Peyrepertuse
    Les deux frères Raymond et Bérenger, en 1073, unissent l’Abbaye de Cubières à celle de Moissac, en présence du comte Bernard II de Besalù en personne (HGL, VII, 89)
    Cette même année 1073, Bérenger-Pierre de Peyrepertuse est signalé parmi les témoins qui assistent au château de Besalù, à la restitution des abbayes de Saint-Paul de Fenouillet, Saint-Martin-le-Lez et de l’église de Maury par le vicomte de Fenouillet, Udalger. (Liber Feudorum maior, Cartulario real del Archivo de la Corona de Aragon, 2, P.445, f 5)
    Bérenger, en 1080, participe à une assemblée à Narbonne (HGL, V, c, 601).
    En 1080, Bérenger est témoin à deux actes de donation à deux églises de Narbonne (Mahul, 581).
    En 1080, nous retrouvons le seigneur de Peyrepertuse comme témoin de deux assemblées réunies à Narbonne par l’archevêque Pierre. Au cours de la première, Bérenger-Pierre de Peyrepertuse, Adémar de Durban et Bernard-Raymond de Sigean sont qualifiés de « centuriones » (grands chevaliers) et illustres hommes. Ils se démarquent ainsi de nombreux autres témoins. (Liber Feudorum maior, Cartulario real del Archivo de la Corona de Aragon, 2, P.445, f 5)
    Bérenger-Pierre, fils de Pierre-Amiel, est cité dans de nombreux actes, prouvant à quel point les seigneurs de Peyrepertuse étaient de hauts dignitaires présents aux cours comtal de Besalù et vicomtale de Narbonne (Laurent Fouquernie – Peyrepertuse Forteresse royale, P.21).
    Dans les actes d’hommage rendus au comte de Besalù, on lit « dans le comté de Peyrepertuse » (A. de Pous – Fenouillèdes, P. 116). Bérenger a deux femmes : Constancia, mère de Bernard et Géralda, mère de Bérenger.

    Bernard-Bérenger – Seigneur de Peyrepertuse et de Montalba
    En 1095, Bernard-Bérenger est cité dans un acte (Mahul, 581).
    En 1095, il est cité dans un hommage rendu à Ermengarde, vicomtesse de Carcassonne.
    En 1110, Bernard donne aux moines de Saint-Grisant la moitié des dîmes qui lui appartenaient.
    Il confirme cette donation en 1113 (HGL, IV, 680).
    Bernard épouse d’abord Poncia, puis Béatrix vers 1113 (Mahul, 582 et HGL, V, 1159).
    En 1117, il souscrit à l’acte par lequel Bernard-Guillaume, cote de Cerdagne unit l’abbaye de Saint-Martin de Canigou à celle de La Grasse (HGL, 631).
    Il vit en 1095 et 1117 (HGL, VII, 89).
    En 1107, il est cité à un acte de donation du comte de Besalù.
    En 1108, il restitue à l’abbaye de La Grasse les lieux de Padern et Molhet, moyennant une somme de cent vingt sous de Melgueil (HGL, V, 1657).
    En 1113, avec son épouse Béatrix, il donne une dîme à Saint-Grisant.
    En 1118, il est dit seigneur de Montalba (A. de Pous – Fenouillèdes, P. 120).
    En 1125, un vassal de Bernard Bérenger de Peyrepertuse fut condamné à céder des droits à Lagrasse sur l’église de Molhet parce qu’il avait fait arracher les yeux d’un homme de Molhet, « sans aucune raison » ! Ce vassal dut céder à l’abbaye sa part de la dîme du blé, du vin, de la laine, de la viande et des brebis, qu’il tenait en fief de Bernard Bérenger. Cette sinistre affaire se solde par une transaction entre seigneurs : l’abbaye s’estimait lésée car on avait attenté à l’un de ses hommes et amoindri sa capacité de travail. Nulle part il n’est question d’une compensation pour le paysan ou sa famille
    Bérenger – Seigneur de Montalba et de Peyrepertuse
    Bérenger II, fils de Géralda, fait hommage en 1130 pour le château de Montalba (A. de Pous – Fenouillèdes, P. 120), puis en 1140, au comte de Barcelone, pour Peyrepertuse, Cucugnan, Rouffiac, Triniach et Quéribus.
    Petro – ?
    Petro de Peyrepertuse, fille de Bérenger-Pierre de Peyrepertuse, épouse Pierre-Olivier de Termes, probablement dans les années 1090, elle apporte en dot l’église et le château de Villerouge, que son père détenait injustement de l’archevêque (de Narbonne) simoniaque Pierre de Rodez.
    Pierre – Coseigneur de Peyrepertuse
    Pierre et Arnaud, les deux fils que Bernard a eus avec Poncia font hommage vers 1150 à la comtesse de Narbonne, de même qu’Udalger II de Fenouillet (HGL, VII, 89). Arnaud n’a pas de prospérité, mais Pierre, qui a épousé l’une des sœurs d’Arnaud III de Fenouillet, a un fils : Bérenger.
    Arnaud – Coseigneur de Peyrepertuse
    Pierre et Arnaud, les deux fils que Bernard a eus avec Poncia, font hommage vers 1150 à la comtesse de Narbonne, de même qu’Udalger II de Fenouillet (HGL, VII, 89). Arnaud n’a pas de prospérité.

    Bérenger – Seigneur de Peyrepertuse
    Il semblerait que le premier acte posé par Bérenger de Peyrepertuse, fils de Pierre de Peyrepertuse, se situe en 1155. Gautier Langlois nous apprend, sans citer sa source, que Bérenger de Peyrepertuse, du consentement de son seigneur Raimond, comte de Barcelone et prince d’Aragon, engage à l’abbé de Lagrasse l’albergue qu’il possède à Estagel pour 1300 sous melgoriens qui lui sont nécessaire pour se rendre au saint sépulcre de Jérusalem (« Canton de Tuchan et Communauté des Hautes-Corbières » P.239).
    Bérenger « le vieux » vend, avec l’assentiment de sa femme Condors, à la communauté de Fontfroide pour 7900 sous melgoriens deux condamines dans le territoire de Livière (près de Narbonne) le 13 août 1165. (Chartier de l’Abbaye de Fontfroide)
    En octobre 1173, à Narbonne, dans la crypte sous le vieux palais, il est présent, avec d’autres témoins, lors de la confirmation du testament d’Arnaud de Fenouillet devant la vicomtesse Ermengarde et l’archevêque de Narbonne. Il y atteste avoir été présent lors de la rédaction du testament de son oncle Arnaud à La Grasse, le 28 Septembre 1173. Le Testament stipule que Bérenger doit hériter de Fenouillet, d’autres villages, des droits et surtout de la moitié de tous les chevaliers (vassaux d’Arnaud de Fenouillet) et de leurs fiefs (l’autre moitié étant donnée à Bertrand d’Auriac et Pierre-Olivier de Termes) , si sa femme n’a pas d’enfant, ou que ceux-ci décèdent avant de pouvoir disposer de leurs biens (Close testamentaire rendue nulle par la naissance d’Ave de Fenouillet, fille d’Arnaud, peu après sa mort). (Chartier de l’Abbaye de Fontfroide)
    En avril 1193, Bérenger, accompagné de sa femme Condors et de ses deux plus jeunes enfants Raymond et Jusiane, confirme, au castrum de Fabrezan, la confirmation (de la donation qu’il avait fait à l’abbaye de Fontfroide en 1165) que ses enfants Bérenger, Pierre, Guillaume et Guéraude avaient signé peu de temps auparavant à Montgaillard, en présence de Bernard, abbé de Fontfroide. (Chartier de l’Abbaye de Fontfroide) (HGL, V, 89 et Mahul, 583)

    Bérenger – Coseigneur de Peyrepertuse Faydit ?
    Bérenger « le jeune », fils de Bérenger et de Condors, signe une confirmation de la donation faite par son père à l’Abbaye de Fontfroide en 1165, avec ses frères Pierre et Guillaume et leur sœur Guéraude en avril 1193, au château de Montgaillard, en présence de l’Abbé Bernard de Fontfroide.
    En février 1202, Bérenger et ses fils Raymond et Guillaume, donne en alleu à la communauté de Fontfroide tout ce qu’elle possède ou pourra acquérir sur l’étendue de leur seigneurie. (Chartier de l’Abbaye de Fontfroide)
    Pierre – Coseigneur de Peyrepertuse
    Pierre, fils de Bérenger et de Condors, signe une confirmation de la donation faite par son père à l’Abbaye de Fontfroide en 1165, avec ses frères Bérenger et Guillaume et leur sœur Guéraude en avril 1193, au château de Montgaillard, en présence de l’Abbé Bernard de Fontfroide.
    Guillaume – Coseigneur de Peyrepertuse Faydit ?
    Guillaume, fils de Bérenger et de Condors, signe une confirmation de la donation faite par son père à l’Abbaye de Fontfroide en 1165, avec ses frères Bérenger et Pierre et leur sœur Guéraude en avril 1193, au château de Montgaillard, en présence de l’Abbé Bernard de Fontfroide.
    Le 8 juillet 1205, Guillaume de Peyrepertuse confirme, contre 200 sous melgoriens, en faveur de la communauté de Fontfroide la possession du champ de Peyrepertuse qu’elle acquit de son père Bérenger. (Chartier de l’Abbaye de Fontfroide)
    Guéraude – ?
    Guéraude, fille de Bérenger et de Condors, signe une confirmation de la donation faite par son père à l’Abbaye de Fontfroide en 1165, avec ses frères Bérenger, Pierre et Guillaume en avril 1193, au château de Montgaillard, en présence de l’Abbé Bernard de Fontfroide.
    Raymond – Coseigneur de Peyrepertuse Faydit ?
    Raymond, fils de Bérenger et Condors, signe la confirmation de la donation faite par ses parents en 1165 en faveur de l’Abbaye de Fontfroide, au castrum de Fabrezan accompagné de ses parents, de sa jeune sœur Jusiane et d’Ermengaud de Fabrezan en avril 1193.
    En juillet 1205, Raymond, fils de Bérenger et de Condors, confirme en faveur de la communauté de Fontfroide, contre 180 sous melgoriens, la donation faite par son père au monastère des deux condamines dites « de Peyrepertuse » situées dans les territoires de Montlaurès et Védillan.
    Jusiane – ?
    Jusiane, fille de Bérenger et Condors, signe la confirmation de la donation faite par ses parents en 1165 en faveur de l’Abbaye de Fontfroide, au castrum de Fabrezan accompagné de ses parents, de son frère Raymond et d’Ermengaud de Fabrezan en avril 1193.

    Raymond – Coseigneur de Peyrepertuse Faydit
    Raymond, fils de Bérenger « le jeune » donne, avec son père Bérenger et son frère Guillaume, en alleu à la communauté de Fontfroide tout ce qu’elle possède ou pourra acquérir sur l’étendue de leur seigneurie en février 1202. (Chartier de l’Abbaye de Fontfroide)
    Raymond de Peyrepertuse reconnait en 1231 que Bertrand d’Auriac, dans son dernier testament, a légué au monastère de Fontfroide le Val de Cédeillan avec tous ses droits et ses appartenances, relevant de sa seigneurie. Il confirme cette donation, cède les droits qu’il pouvait y détenir, en raison du don fait au monastère par son père Bérenger de Peyrepertuse, son frère Guillaume et lui-même. Il accorde aux religieux le droit de dépaissance sur l’étendue de toute sa terre. (Chartier de l’Abbaye de Fontfroide)
    Guillaume – Coseigneur de Peyrepertuse Faydit
    Guillaume, fils de Bérenger « le jeune » donne, avec son père Bérenger et son frère Raymond, en alleu à la communauté de Fontfroide tout ce qu’elle possède ou pourra acquérir sur l’étendue de leur seigneurie en février 1202. (Chartier de l’Abbaye de Fontfroide)

    ———————————————
    La suite de la généalogie de la famille de Peyrepertuse est mal documentée. En attendant de voir les actes originaux, dans lesquels les seigneurs de Peyrepertuse apparaissent durant la croisade contre les albigeois (en espérant que certains liens familiaux, du genre « Guilhem, fils de Bérenger et de Condors », soient spécifiés sur certains actes, ce qui nous permettrait d’obtenir des certitudes), il est possible d’émettre quelques hypothèses sur l’identité des seigneurs de Peyrepertuse qui apparaissent en ce début du XIIIème siècle.
    Ils ne nous sont connus que par quelques actes.
    -1- Tout d’abord, un certain « Guilhem de Peyrepertuse » se soumet à Simon de Montfort le 22 mai 1217 au château de Montgaillard. Deux hypothèses sur son identité :

    . Guillaume de Peyrepertuse, fils de Bérenger « le vieux » et de Condors, qui apparait pour la première fois en 1193, aux côtés de ses frères et sœurs pour confirmer une vente faite par leurs parents à l’abbaye de Fontfroide bien des années plus tôt. L’on sait que la majorité d’un jeune noble au moyen âge (qui lui permet d’apparaitre en son nom dans les actes officiels) se situe entre 12 et 14 ans, ce qui nous amènerait à considérer que la naissance de ce Guihem remonterait au moins à 1180. Par ailleurs, nous savons que son père décède dans le courant de l’année 1193 après un règne d’au moins 30 ans puisque son premier acte de seigneur date de 1165. Nous savons même qu’il était déjà marié à cette époque-là, puisque sa femme Condors est citée dans l’acte. En 1193, Bérenger « le vieux » et Condors ont 6 enfants connus, Guillaume est le troisième de ceux-là (si l’on admet que l’ordre d’apparition des enfants dans l’acte correspond à leur âge), et son aîné, Bérenger « le jeune », doit déjà être marié et même père en 1193, mais nous y reviendrons plus tard.
    Ce Guilhem nous apparait dans un second document, daté du 8 juillet 1205, dans lequel il monnaye à l’abbaye de Fontfroide son droit sur des terres, que son père avait pourtant déjà vendu à ladite abbaye. Son jeune frère Raymond l’imite dans le courant de cette année 1205.
    Si ce Guilhem est le Guilhem de Peyrepertuse qui se soumet à Simon de Montfort, en 1217, il serait âgé d’au moins 37 ans. Son aîné, Bérenger « le jeune », n’apparait plus dans les textes après 1202. De cette fratrie qui nous apparait en 1193 (Bérenger, Pierre, Guillaume, Guéraude, Raymond, Jusiane), Guillaume et Raymond serait les deux seuls hérités (mâles) encore connus après 1202. Dans l’acte de 1217, Guilhem y est dit « homme-lige d’Aymeri de Narbonne », ce qui semble exprimer qu’il occupe une place de premier plan dans le clan des Peyrepertuse, son âge avancé (ainsi que le décès de ses aînés Bérenger et Pierre ?) pourrait confirmer cette hypothèse, jouant le rôle d’Aîné et de mentor sur son frère Raymond (peut-être encore en vie) et ses deux neveux Raymond et Guillaume (les fils de Bérenger « le jeune »,majeurs depuis au moins 1202), mais les preuves manquent, pour le moment…

    . Guillaume de Peyrepertuse, fils de Bérenger « le jeune », apparait pour la première fois en février 1202. Il signe aux côtés de son père et de frère aîné Raymond un acte concernant les droits que l’abbaye de Fontfroide tient sur leurs terres. Il est forcément majeur à cette date, sa naissance doit donc remonter au moins à 1190, et donc celle de son frère Raymond au moins à 1189.
    En 1217, ce Guilhem aurait donc au moins 27 ans, son frère Raymond étant encore en vie en 1231, ils doivent donc partager la direction de la seigneurie de Peyrepertuse, ainsi que de leurs terres en Narbonnais, en Fenouillèdes, en Termenès et en Roussillon. Raymond doit jouir d’une certaine forme de droit d’aînesse (même si l’on sait que celui-ci est appliqué d’une manière très souple dans l’Occitanie du moyen-âge), et Guillaume se serait-il laissé tenter par la cause, si désespérée, mais tellement juste (pour lui), de tous ces seigneurs faydits, en quête d’un honneur perdu, jusqu’à la mort. La présence d’un nombre important de seigneurs du Termenès (Bérenger d’Arques, Valguérius et Guillaume de Carcassès, Guillaume de Nouvelles) et au-delà (Ermengaud de Barbaira, Guiardus de Villemagne) dans les chevaliers qui se reconnaissent comme ses vassaux ce jour-là, semble étayer cette hypothèse. Il est possible que cet acte prouve que la famille de Peyrepertuse, en la personne de Guillaume, tente de récupérer ce qu’elle peut du Termenès, le seigneur, Raymond de Termes, étant mort depuis 1211 (dans un cachot d’une tour de Carcassonne), et son héritier, Olivier de Termes, exilé en Catalogne, étant encore jeune (même s’il s’est forgé des amitiés très puissantes à Barcelone, avec Jaume d’Aragon en personne, mais aussi Raymond Trencavel et Raymond le jeune, comte de Toulouse).
    Il faut aussi considérer que le nouveau seigneur de Termes, Alain de Roucy, devait cristalliser toute la haine (tout du moins la partager à parts égales avec Simon de Montfort) des Occitans et surtout des Catalans, car il semblerait que ce soit lui qui ai tué le roi Pierre II d’Aragon à la bataille de Muret en 1213. Il était, de ce fait, certainement l’homme à abattre dans les Corbières.
    Ce 22 mai 1217, Alain de Roucy (ainsi que tous les chevaliers les plus fidèles de Montfort) est présent aux côtés de Simon de Montfort pour recevoir la soumission de Guilhem de Peyrepertuse, en présence du suzerain de Guilhem, Aymeri de Narbonne.
    Le comte de Montfort vient faire valoir son droit, fraîchement acquit, de Duc de Narbonne, qui étant ses droits sur Narbonne et ses dépendances, Fenouillèdes et Pérapertusès inclus.
    Il vient aussi certainement remettre de l’ordre dans les Corbières, pour assurer ses arrières, avant de partir pour une campagne militaire en Provence où il devra affronter les comtes de Toulouse, avant de repartir pour Toulouse, qui s’était révoltée entre temps, et finalement de trouver la mort un an après l’acte de Montgaillard, le 25 juin 1218 aux pieds des remparts de la cité comtale.
    Simon de Montfort ne remit donc jamais les pieds dans les Corbières après ce traité, il est donc normal de penser que cet acte eut une portée très limitée, voire quasi nulle, et surtout une influence inexistante sur le comportement des seigneurs de Peyrepertuse à l’égard de la croisade et de ses barons. L’humiliation dût leurs laisser un goût amer et certainement des envies de revanche, même si celles-ci devait déjà les habiter depuis longtemps, tant la croisade et l’installation des barons français avait modifié les coutumes du pays et mit celui-ci à feu et à sang. Leur identité profonde était certainement touchée depuis longtemps, mais leur honneur était sauf, jusqu’à ce traité de Montgaillard.

    -2- Guillaume de Peyrepertuse est désigné comme « ennemi de la Foi » au Concile de Toulouse, qui se tint en Novembre 1229.
    Romain Frangipani, cardinal de Saint-Ange, convoque un Concile à Toulouse en novembre 1229, pour mettre en place et coordonner les efforts des différents représentants de l’Eglise en matière de lutte contre l’hérésie dans le pays d’Oc, sept mois après la conquête royale et la paix signée par Raymond VII, comte de Toulouse, à Paris le 12 avril 1229.
    Michel Roquebert nous dit : « En quarante-cinq canons, l’assemblée prit toutes les mesures propres à « purger de la dépravation hérétique de ce pays quasiment vierge pour la foi, et à y maintenir la paix ». ».
    Dans ces quarante-cinq canons, le concile ordonne une soumission totale à l’Eglise et à ses représentants de la part des Occitans, quel que soit leur rang.
    La paix est aussi au centre des préoccupations, elle fait l’objet d’une dizaine d’articles, toujours selon Michel Roquebert : « Le canon 28 nous dit que tout homme de plus de quatorze ans doit jurer de la faire respecter (la paix). Quiconque la viole est passible d’excommunication, de confiscation des biens, de condamnation à dommages et intérêts et à amendes (canons 28 et 34). Voleurs et routiers sont associés aux fauteurs de guerre et, comme eux, mis hors-la-loi (canon 36). Mais les faydits aussi … »
    Le canon 37 concerne directement notre « Guilhem de Peyrepertuse », il ordonne de se liguer par serment contre « les ennemis de la foi et de la paix », et plus précisément contre Guillaume, seigneur de Peyrepertuse qui occupait le château de Puylaurens, dans le Fenouillèdes, ainsi que Gaucerand de Puylaurens et Raymond de Niort (Michel Roquebert – L’épopée cathare, Mourir à Montségur, P.198).
    L’Histoire Générale du Languedoc dit qu’ils sont « déclaré excommuniés s’ils ne se soumettent pas dans les quinze jours qui suivent la trêve qui leur avait été accordée ».
    Michel Roquebert précise qu’ils sont tous trois « excommuniés et déshérités à perpétuité ».
    Nous ne savons pas si Guillaume se soumit effectivement dans la fin de l’année 1229, mais l’absence de mention de celle-ci dans les textes tant à faire penser qu’elle n’eut jamais lieux. En effet, les conditions exigées par les autorités pour accepter son retour dans le giron de l’Eglise et donc dans la nouvelle vie politique, que les Français et l’Eglise veulent instaurer en Languedoc, semblent inacceptables, tant elles touchaient à ses droits et à ses terres et bien-sûr à son honneur.
    Deux Guilhem sont connus à cette date dans la famille de Peyrepertuse, ceux sont les même candidats que pour l’acte de 1217 : Guilhem, fils de Bérenger « le vieux », et son neveu Guilhem, fils de Bérenger « le jeune ».
    . Guilhem, fils de Bérenger « le vieux », aurait au moins 49 ans en 1229, et serait donc presque un vieillard pour son époque, mais les cas ne sont pas rares de chevaliers qui firent une très longue carrière (voir les biographies de Xacbert de Barbaira-Jordi Costa i Roca, et d’Oliver de Termes par Gautier Langlois).
    Son âge vénérable et sa position d’ainé pourrait justifier sa place de « chef de famille » puisqu’à travers son nom on peut considérer que c’est tout un clan qui est visé, car il semblerait qu’à ce moment de la croisade, les Peyrepertuse aient choisi leur camp, celui des résistants à la conquête, partisans des anciens droits féodaux, qui ne reconnaissent pas la souveraineté du roi de France sur leur terre, seul le Roi d’Aragon a pouvoir sur eux.
    .Guilhem, fils de Bérenger « le jeune », aurait au moins 39 ans en 1229. Selon cette hypothèse, Guilhem serait donc un des champions de la résistance occitane à cette date, puisque les haut représentants du clergé et les puissants seigneurs, présents au concile de Toulouse, l’accuse nominativement, lui et pas un autre.
    Pourquoi Raymond, son frère n’est-il pas visé par ces accusations ? Y a-t-il une scission dans la famille de Peyrepertuse, entre les partisans du compromis, et de la paix (peut-être le Comte Nuno Sanche propose-t-il une alternative convenable entre la résistance armée et la soumission pure et simple), et les chauds partisans de la résistance à « l’occupant français », trouvant dans les castra du Fenouillèdes et du Pays-de-Sault, un refuge et même une base d’opération pour « faire du dégât » dans les possessions françaises, ou chez leurs nouveaux vassaux (récemment soumis) ?
    .Guilhem de Peyrepertuse et de Capendu, différent des deux précédents …
    On sait que la vicomté de Fenolhet et le Pérapertusès sont au centre d’un litige qui oppose Nuno Sanche, comte de Roussillon (très lié à Xacbert de Barbaira), et Pierre de Fenolhet. En effet, Pierre de Fenolhet aurait été dépossédé de ses terres pour hérésie avant 1226, lors de la croisade royale, et le roi Louis VIII les aurait donnés au comte de Roussillon, mais les choses n’en restèrent pas là, puisque Pierre s’intitule toujours vicomte de Fenolhet après ces évènements.
    Les Peyrepertuse se trouvent donc certainement au milieu d’une lutte pour le confuse ou se mêlent règlement de comptes familiaux et guerre religieuse, le partie hérétique, représenté par Pierre, héritier légitime du Fenouillèdes et cathare, à n’en pas douter, et le partie catholique, en la personne de Nuno Sanche, qui dût certainement accepter de continuer de combattre l’hérésie en échange de cette donation, mais qui pourtant compte parmi ses plus fidèles chevaliers et amis Xacbert de Barbaira, cathare lui aussi et qui ne s’en cache pas. Tout cela, comme vous pouvez le constater, est très complexe et difficile à décoder, tant les sources manquent huit siècles plus tard.
    Par ailleurs, il semble qu’ils se détachent de la suzeraineté de Narbonne, changeant d’alliance, pour lier leur destiné à la puissante famille de Niort, ainsi que de tous ceux qui peuplèrent leurs châteaux depuis des années, les seigneurs faydits, errants en exil. Cette donnée peut laisser penser que les Peyrepertuse prirent le partis de Pierre de Fenolhet dans « la guerre du Fenouillèdes », se détachant et s’opposant peut-être parfois à Xacbert de Barbaira lui-même.

    -3- En 1231, Raymond de Peyrepertuse apparait dans un acte de l’abbaye de Fontfroide.
    L’acte nous apprend que Raymond reconnait que Bertrand d’Auriac, dans son dernier testament (cela veut-t-il dire qu’il y en eu d’autres auparavant ?), a légué au monastère de Fontfroide le Val de Cédeillan avec tous ses droits et ses appartenances, relevant de sa seigneurie. Il confirme cette donation (qui date de 1210), cède les droits qu’il pouvait y détenir en raison du don fait au monastère par son père, Bérenger de Peyrepertuse, son frère Guillaume et lui-même. Il accorde aux religieux le droit de dépaissance sur l’étendue de toute sa terre.
    Le contenu de l’acte ne laisse aucuns doutes sur l’identité de ce « Raymond de Peyrepertuse », en effet, la mention d’une donation faite par son père Bérenger, son frère Guillaume et lui-même nous permet de savoir qu’il s’agit de Raymond, fils aîné de Bérenger « le jeune », qui, accompagné de son père et son frère, apparaissait dans un acte de l’abbaye de Fontfroide en 1202.
    Il serait donc âgé d’une cinquantaine d’année en 1231.
    Par ailleurs, il est dit dans l’acte que le val de Cédeillan relève de « sa seigneurie », faut-il en conclure que Raymond est le seul seigneur de Peyrepertuse à cette date, son jeune frère Guilhem étant décédé ou déclaré faydits, sans que lui ne soit inquiété, ce qui serait une exception dans les habitudes des croisés qui, en règle générale, ne faisait pas de distinction dans les familles quand ils expulsaient des seigneurs d’un territoire, ils mettaient tout le clan à la porte, au sens propre comme au figuré.
    Le fait que Raymond soit seul dans cet acte peut au moins prouver une chose, que son père Bérenger « le jeune » est mort à cette date, ce qui nous donne un indice sur l’acte suivant.

    -4- Bérenger de Peyrepertuse est cité en 1234 aux côtés d’autres faydits comme protecteur de cathares dans le Pays de Sault.
    Michel Roquebert, dans son histoire de la croisade des albigeois, nous dit qu’en 1234, Guilhabert de Castres et Raymond Agulher, les deux plus hauts dignitaires de l’Eglise Cathare se sont réfugiés à Dourne, dans le pays de Sault, sous la protection de Bernard-Othon de Niort avec quelques chevaliers Faydits, réfugiés aussi à Dourne depuis quelques temps : Pierre de Mazerolles, Bérenger de Peyrepertuse et le Toulousain Alaman de Rouaix.
    Concernant l’identité de ce Bérenger de Peyrepertuse, nous pouvons dors-et-déjà écarter la piste de Bérenger « le jeune », puisque nous savons qu’il n’est plus depuis au moins 1231. Aucun autre Bérenger n’étant connu dans la famille de Peyrepertuse à cette époque-là, nous pouvons donc en conclure qu’il s’agit là de la première trace (et la dernière malheureusement) laissé par ce Bérenger-là.
    Il serait donc à cette date déclaré faydits, et donc expulsé de ses terres, s’étant certainement mis sous la protection des seigneurs de Niort, qui continuent à résister à l’invasion du hauts de leurs citadelles du plateau de Sault.
    (Bertrand ou Bernard) de Peyrepertuse ( ?)
    Bertrand de Peyrepertuse, qui se marie avec … ? de Cabaret à une date qui reste à déterminé pourrait être le fils de Guilhem, le fils cadet de Bérenger « le jeune », ou d’un des autres fils de Bérenger « le vieux » (Pierre, Guillaume ou Raymond)

    Guillaume-Raymond de Peyrepertuse (avant 1248)
    Au mois d’Août 1248, Louis IX écrit à son sénéchal de Carcassonne, Guillaume de Pian, pour faire restituer à l’abbé et aux religieux de Lagrasse, les lieux de Padern et de Molhet, usurpés par Chabert de Barbaira et Guillaume Raymond de Peyrepertuse.
    NOTE :
    Il est possible que le Guillaume-Raymond de Peyrepertuse qui « usurpe les droits » de Padern et Molhet en compagnie de Xacbert de Barbaira dans la première moitié du XIIIème siècle (date à préciser), soit en fait Guillaume de Peyrepertuse, le fils aîné de Raymond (lui-même fils aîné de Bérenger « le jeune »), et qu’il soit intitulé comme ça pour le différencier de son oncle Guilhem (frère de Raymond) certainement alors encore en vie. Ce Guilhem-Raymond pourrait donc être le fameux Guilhem de Peyrepertuse qui prit part à la révolte de Trencavel en 1240. Il serait donc le fils de Raymond de Peyrepertuse, et il aurait donc un frère, Gaucelm. Les deux sont dits « de Peyrepertuse et de Capendu », ce qui pourrait indiquer que Raymond se soit marié avec une dame de la parentèle des seigneurs de Capendu, des intimes de Xacbert de Barbaira, dépossédé tout comme lui, au profit de chevaliers français qui prendrons rapidement le nom de Capendu, semant la confusion chez les historiens qui relateront les évènements.

    Guillaume de Peyrepertuse (de Capendu ?) (1240, 1241)
    16 Novembre 1240, se soumet et remet le château de Peyrepertuse à Jean de Beaumont, avec son frère Gaucelin de Capendu.
    Le mois suivant, en décembre 1240, les deux frères se soumettent à la volonté du Roi de France avec leur terre et leur château de Cucugnan.
    On le retrouve en 1241 à Malholes près de Perpignan où il participe à une assemblée et signe à l’acte par lequel le roi d’Aragon proclame la trêve.
    Guillaume aurait eu deux femmes : Guerria, mère de Bertrand, puis Alada mère de Guillaume. Parlant de Bertrand, il est toujours précisé fils de Guerria, alors que pour Guillaume, on ne précise pas le nom de la mère qui était encore en vie probablement.
    En 1263, sa femme Alada dit aux enquêteurs royaux se souvenir que Guillaume de Peyrepertuse fût faydit du temps de la guerre du vicomte Trencavel (1240). Il est cité Guillaume de Peyrepertuse et de Capendu. Bertrand et Guillaume ses enfants, disent aux enquêteurs se souvenir que leur père Guillaume fût faydit. Son fils Bertrand fût également faydit.
    Guillaume de Peyrepertuse semble donc décédé avant 1263.
    Le fait que lui et son frère soient dits « de Peyrepertuse et de Capendu » est un fait intéressant. La solution la plus probable au problème que pose cette double appellation, qui n’apparait pas dans la famille de Peyrepertuse avant cette génération, est qu’ils sont les enfants d’un « de Peyrepertuse » marié à une « de Capendu ».
    Cette hypothèse pose un problème de taille, l’identification des seigneurs de Capendu durant la croisade.
    La seigneurie de Capendu fût, comme celle de Barbaira toute proche, confisquée pour faidiment ou hérésie (ou tout simplement, résistance à la croisade) dans les premiers temps de la croisade (voir généalogie de la famille de Capendu), et que cette seigneurie fût donnée par Amaury de Montfort à Raymond de Bart (en Lorraine, voir Les croisés), qui prit le nom de Capendu très rapidement, ce qui fut la cause de beaucoup de confusions entre les deux familles chez les historiens.

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    La croisade contre les Albigeois ébranla le petit monde des seigneurs féodaux, plus gestionnaires de terres et de biens que guerriers, et la famille de Peyrepertuse semble être un bon exemple pour comprendre le choix posé aux familles seigneuriales de la nouvelle frontière entre la France et l’Aragon : rester et se soumettre pour garder ses terres ou s’exiler en gardant l’espoir d’une revanche sur « l’occupant » français.
    Il semblerait que cette famille de Peyrepertuse se soit scindée en deux branches, l’une qui reste possessionnée en Termenès et que l’on verra continuer à apparaitre à la cours de Narbonne (comme leurs ancêtres avant eux), et une deuxième branche possessionnée dans le sud du Fenouillèdes et le Roussillon (alors encore Aragonais).

    BRANCHE NARBONNAISE
    Bertrand de Peyrepertuse (1263) Faydit
    Fils aîné de Guilhem de Peyrepertuse et de Guerria, il apparait dans les enquêtes royales de 1263 aux côtés de son demi-frère Guillaume et de sa belle-mère Alada. Les deux frères déclarent, tout comme Alada, que leur père Guillaume de Peyrepertuse fût faydit du temps de la guerre du vicomte Trencavel (1240). Bertrand fût faydit lui aussi aux côté de son père (a-t-il participé au siège de Carcassonne avec son père ?).
    Une source cite sa mère comme « Guerria d’Albezu », une des nombreuses orthographes du château d’Albedun, qui se transforma peu à peu en « Le Bézu ». Cet indice laisse à penser que Guerria était une dame de la famille d’Albedun, soit de la branche du Bézu, soit de la branche de Niort.
    Quoi qu’il en soit, cette famille, alliée proche de la famille de Niort, est très imprégnée de catharisme, surtout dans la branche du Bézu, puisqu’on sait que Bernard Sermon, celui qui subit de plein fouet la croisade de 1209 et la conquête de Montfort qui suivit, ou son fils (voir généalogie de la famille d’Albedun), se maria avec une cathare, une sœur des fameux Guéraud et Bernard-Othon de Niort, champions de la cause hérétique et de tous les combats lors des « guerres albigeoises » .
    Il est fort possible que cette Guerria soit elle-même une croyante cathare, même si aucune preuve formelle ne permet de l’affirmer. Ne prouvant pas de façon formelle que ce Guillaume de Peyrepertuse avait adopté la foi cathare, son mariage montre au moins une chose, qu’il en avait épousé la cause, en la personne de Guerria d’Albezu.
    Bertrand, en raison de ses ascendances dans le pays de Sault, dût certainement connaitre personnellement les frères de Niort, ainsi que tous les grands faydits de ce milieu du XIIIème siècle (Xacbert de Barbaira, Olivier de Termes, Pierre de Fenolhet…), et qu’il participa certainement à des opérations militaires conjointes avec plusieurs d’entre eux entre 1230 et 1240.
    Guillaume de Peyrepertuse (1263)
    Deuxième fils du célèbre faydit Guillaume de Peyrepertuse et de sa deuxième femme Alada. Il apparait dans les enquêtes royales de 1263 aux côtés de son demi-frère Bertrand et de sa mère Alada. Les deux frères déclarent, tout comme Alada, que leur père Guillaume de Peyrepertuse fût faydit du temps de la guerre du vicomte Trencavel (1240).
    René Quehen nous apprend qu’il fût châtelain de Montesquieu en Roussillon.
    Voir la généalogie de René QUEHEN

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    Au dire d’Alart, « l’ancienne famille de Perapertusa, issue des vicomtés de Fenolhet, formait encore au XIVe siècle diverses branches qui occupaient, entre autres seigneuries, celles de Rabouillet et de Montalba, au pays de Fonollet. Un de ses membres s’était établi en Roussillon et avait épousé, avant l’an 1’lOI, Clémence, fille de Guillaume Durban, unique héritière de la seigneurie et de l’ancienne famille dite d’Ortaffa (V. Bérenger l d’Ortaffa et sa descendance). Deux autres Perapertusa épousèrent les héritières des seigneuries de Corbera et de Peyrestortes. eV. Arnaud de Corbère et Anne de Peyrestortes). Enfin, Amélius ou Amell de Perapertusa avait épousé, avant l’an 1377, l’unique héritière d’une riche famille perpignanaise, connue sous le nom d’Albert. )

    BRANCHE DES SEIGNEURS DE RABOUILLET ET DE JOCH

    Guillaume de Peyrepertuse
    Guillaume de PERAPERTUSA prit parti pour le roi d’Aragon Pierre le Cérémonieux, contre le dernier souverain de Majorque, Jacques II. IL eut pour fils Bernard-Bérenger. (Archives des Pyr.-Or., B. 96.)

    Bérenger de Peyrepertuse
    Bérenger de PERAPERTUSA, abbé de Sainte-Marie d’Arles (1350-1361) fut investi, le 29 août 1356, de la juridiction sur l’église de Coustouges. (Gallia christiana, VI, col. 1091.)

    Arnaud de Peyrepertuse
    Arnaud de PERAPERTUSA remplissait, déjà en 1354, à la cour de Pierre le Cérémonieux, l’office de grand veneur. Il fut ensuite pourvu de la charge d’échanson de ce prince; il était en même temps viguier de Cerdagne. Mais, en 1358, le roi d’Aragon le dépouilla de ces divers emplois à cause de son incapacité, «( no pel’ culpa corruptio no pel’ mal vertat dell mas pel’ innocencia e simplesa sua )), dit expressément la lettre royale. Arnaud de Perapertusa avait épousé Ermengarde, fille de Pierre PJasença. (Archives des Pyr.-Or., B. 110,161.- Archives de la couronne d’A~agon, 1159,f’ 177.)

    Bernard-Bérenger de Peyrepertuse
    Bernard-Bérenger de PERAPERTUSA, fils de Guillaume, seigneur de Rabouillet, Rocavert, Sequora, Prats et Trévillach au pays de Fenouillèdes, fut huissier d’armes du roi d’Aragon. Une lettre de Martin P’, datée de Catane, le 21 août 1396, lui conféra à vie, l’office de garde des port~ et des côtes maritimes des comtés de Roussillon et de Cerdagne. Dans cet emploi il recueillit la succession de François BatUe. Le H août 1401, Bernard-Bérenger do Perapertusa ~pousa, à Millas, Constance de Perellos, cousinegermaine de Raymond de Perellos, vicomte de Roda. Celle-ci lui apporta en dot, avec ses joyaux, trente mille sols barcelonais. Elle était déjà veuve, au mois d’avril 1413. Cinq enfants étaient issus de leur union: Guillaume, Bernard-Bérenger, Marguerite, Eléonore et Constance. Le beau-père de Constance, Guillaume de Perapertusa, seigneur de Rabouillet, mourut vers l’an 1426, et le fief de cette seigneurie fut reconnu au roi de France par Guillaume de Perapertusa, fils aîné de Constance. Ce dernier ne paraît pas avoir vécu longtemps et il eut pour successeur son frère, Bernard-Bérenger, que l’on trouve seigneur de Rabouillet, dès l’an 1432. Les actes postérieurs ne l’a ppelent plus que Bernard de Perapertusa oumossur de RiboUet.
    (Archives des Pyr.-Or., B. 177. – ALART, La baronnie de Joch, dans l’almanach Le Roussillonnais, année 1880.)

    Bernard-Bérenger de Peyrepertuse
    Bernard de PERAPERTUSA, fils cadet et successeur du précédent dans la seigneurie de Rabouillet et autres lieux, recueillit aussi la succession de sa tante Eléonore de Perellos, dans la baronnie de Joch, en 1459. Bernard de Perapertusa fit donation de ce dernier fief à son fils Guillaume qui était marié en 1463 avec Antoinette, fille de François Sampso, citoyen de Gérone. Guillaume prenait dès cette époque le titre de (seigneur de Joch) mais son père le portait aussi en même temps et il survécut à son fils, qui paraît être décédé sans enfants vers l’an 1474. Par son testament de l’an 1476, Bernard de Perapertusa, baron de Joch et de Rabouillet, fit des fondations de messes et d’un anniversaire dans la chapelle de Sainte-Marie de Saint-Paul-de-Fenouillet. Il avait fixé sa résidence au château de Joch, où il mourut au mois de mars 1485. Avec lui s’éteignit la branche masculine desPerapertusa qui avait occupé de temps immémorial la seigneurie de Rabouillet. La fille unique de Bernard de Perapertusa avait épousé Roger Bruyères, seigneur de Chalabre. Plusieurs enfants étant nés de cette union, Bernard de Perapertusa, désigna, en mourant, Gaston, leur fils cadet, pour son héritier, à la condition de prendre le nom et les armoiries de la maison de Peravertusa.
    (ALART, op. cil.)

    Gaston de Bruyères, dit de Peyrepertuse
    Gaston de Bruyères, dit de PERAPERTUSA, était petit-fils du précédent par sa mère. Celle-ci lui fit donation de ses droits sur les baronnies de Joch et de Rabouillet, le 15 juin 1485; mais Gaston de Perapertusa n’est connu comme seigneur de ces lieux que par un acte du 8 mars 1490, par lequel ce chevalier nommait un procureur pour reconnaître en son nom le fief de la moitié du château de Joch à la reine de Navarre, vicomtesse de Castellbo. Gaston de Perapertusa devait être d’un âge assez avancé ·à cette époque et il avait plusieurs enfants: Gaston, Françoise, Guillaume, Jeanne, Stéphanie, Agnès et Isabelle. Au mois d’avril 1502, Jeanne de Perapertusa, fille de Gaston, épousa François d’Oms, fils de Guillaume d’Oms, seigneur de Santa-Pau. Gaston de Perapertusa fit son testament au château de Joch, le 25 février 1505 et désigna comme exécuteurs de ses dernières volontés, son épouse Yolande, Jean de Bruyères, seigneur de Chalabre, son frère aîné, et François d’Oms, son beau- fils. Il fit divers legs à ses filles, dont deux, Isabelle et Eléonore, prirent l’habit religieux au couvent de Saint-Sauveur de Perpignan. Il laissa cinq mille florins et ses armes à son fils Guillaume, trois mille florins à son autre fils Jean qui embrassa la carrière ecclésiastique, et les revenus de la baronnie de Joch à son épouse Yolande, sa vie durant. Gaston de Perapertusa demanda à être inhumé dans l’église Saint-Martin du lieu de Joch « où reposaient ses prédecesseurs )).Cette désignation s’applique à l’ancienne église paroissiale de la localité, qui était alors située au bas et en dehors du village, sur le bord du ravin de Saint-Martin. On ne trouve ensuite aucune mention de Gaston de Perapertusa et il est probable qu’il mourut peu après la date de son testament, mais son successeur n’apparaît qu’en -\511. Yolande, sa veuve, vivait encore en 1516.
    François de Peyrepertuse
    François de PERAPERTUSA, fils et héritier du précédent, agrandit ses domaines seigneuriaux en acquérant, par voie d’achat, les lieux de Rodès et de Ropidera. Parmi les innombrables prisonniers emmenés en France durant l’année 1542 par l’armée du dauphin Henri, qui était maîtresse du Roussillon, se trouvait le damoiseau Galcerand de Vilardell y Salba, seigneur de Rodès et Ropidera, capturé par mussur de Arques. Le prisonnier n’avait pas les moyens de solder les 450 ducats d’or que le vainqueur exigeait pour prix de sa rançon, et ce fut le baron de Joch qui les paya pour lui. Pour s’acquitter en vers son libérateur, Galcerand de Vilardell lui vendit, le 27 juin 1543, en libre et franc-alleu, les châteaux et lieux, avec droit de châtellenie, de Rodès et Ropidera, mère et mixte empire, toute juridiction, host et chevauchée; et en outre les censi ves et droits que le dit Galcerand recevait à Banyuls-dels-Aspres, SaintJean-la-Seille et Tresserre et la plus-value du territoire dit de la Massana, pour le prix de 3.400 ducats d’or. La seigneurie de Rodès appartenait à Galcerand de Vilardel1 en qualité d’héritier de François Andreu, fils de Félix Andreu qui l’ava~t acquise des héritiers de François de Perellos dit de Fenouillet. Par ces acquisitions le baron de Joch devenait le plus important seigneur du Conflent. Sahorle, Finestret, Joch, Rigarda, Glorianes, Rodès, Ropidera, Trévillach, Sequera, Rocavert, Prats et Rabouillet formaient une traînée en demi-cercle, de seigneuries qui s’étendaient dans un espace très considérable en Conflent et au pays de Fenouillet. François de Perapertusa est mentionné dans un acte qui porte la date du 21 septembre H\52. On ignore le nom et la famille de son épouse. Il eut d’elle un fils appelé Antoine, qui fut son successeur.
    (ALART, op. cil.)

    Antoine de Peyrepertuse
    Antoine de PERAPERTUSA, fils du precedent, baron de Joch, prit possession, le 3 mars 1556, de la seigneurie de Saint-Féliu d’Avail et d’Amont, comme procureur de Jeanne Burgues et d’Eril, veuve de François Burgues, procureur royal à Majorque et baron de Vallmoll. Le baron de Joch avait déjà, à cette époque, épousé Marie d’Eril, baronne de Gelida. En mars 1579 eut lieu le mariage de Yolande, fille d’Antoine avec Gispert de Guimera de Papiol, domicilié à Barcelone. Antoine de Perapertusa mourut au commencement de l’an 1583. Une sentence du viguier de Conflent du Il avril de cette même année nomma Marie d’Eril, veuve du baron de Joch, tutrice de ses deux fils, Jacques et Pierre.

    Jacques de Peyrepertuse
    Jacques-Raphaël-BlaiseLazare-Antoine de PERAPERTUSA,fils aîné du précédent, naquit au château de Joch le 7 mars 1566. Il se trouvait à Barcelone en 1591. Il quitta cette ville à cause de la peste et il se rendait à la cour lorsqu’il mourut, vers la fin de septembre de cette année-là. Il avait épousé Marina de Maymo, qui était malade au château de Joch lorsque arriva la nouvelle de la mort de son mari. Elle déclara qu’elle ne pouvait avoir dans ce manoir les médecins et les remèdes dont elle avait besoin, et qu’en conséquence elle allait se retirer à Barcelone auprès de sa mère et de ses sœurs. En effet, le 2 octobre 1591, elle fit faire l’inventaire des vêtements et des joyaux qu’elle avait au château de Joch et partit quelques jours après vers Bprcelone. Jacques de Perapertusa mourut sans laisser de postérité ; sa succession passa à son frère Pierre.
    (ALART, op. cil.)

    Pierre de Peyrepertuse
    Pierre de PERAPERTUSA, frère du precedent, reprit le titre de vicomte de Joch,. mais l’histoire ignore le privilège royal qui l’y autorisa. D’après des notes modernes laissées par un procureur de Pierre de Perapertusa, ce titre de vicomte aurait été créé en 1592 par le roi d’Espagne en faveur de François de Perapertusa à cause de ses services militaires. François de Perapertusa était mort avant 1554 et, depuis 1591jusqu’en 1599, son petit-fils ne prit jamais d’autre titre que celui de baron de Joch. Quant aux servi~ ces militaires, Pierre de Perapertusa semble, en effet, avoir joué plus tard un certain rôle dans les guerres du pays, mais ses exploits guerriers antérieurs à 1599 nous sont complètement inconnus. Quoiqu’il en soit, ce fut probablement pendant les Corts célébrées à Barcelone en 1599 que Pierre de Perapertusa dut être décoré du titre de vicomte par le roi d’Espagne. On en trouve la preuve dans un acte fait à Barcelone, le 11 décembre 1599, par lequel Jacques Calcer, pourvu du commandement de la cité d’Elne, prêta serment au duc de Feria, lieutenant et capitaine-général en présence de cc Pierre de Perapertusa y de Eril, vicomte de Joch » (Archives des PyrénéesOrientales, B. 378, fo289). A partir de ce moment seulement Pierre de Perapertusa et ses successeurs prirent le titre de vicomte. Perapertusa voulut faire apprécier son nouveau titre à ses vassaux par des actes de joyeux avènement parmi lesquels il convient de citer les suivants: le 24 avril 1600, il accorda à la communauté de Joch l’autorisation d’étabLir à son profit Lesdroits de mesurage, taverne, bouLangerie, salaisons et hôtellerie; Pierre de Perapertusa fit une semblabLe concession à la communauté de Finestret avec le droit de boucherie en plus. Cette même année, le vicomte de Joch fut élu comme un des conseillers ou administrateurs de la confrérie des nobles de Perpignan, fondée sous l’invocation de Saint-Georges, au couvent de Saint-Dominique. Il était aussi, à cette époque, chevalier de l’Ordre de Saint-Jacques de l’Epée. Le 9 février 1612, Pierre de Perapertusa désigna Gaston de Niort, seigneur de Caramany, pour exercer en son nom toute juridiction sur les lieux de Rabouillet, Prats, Trévillach et Sequera. En novembre 1613, le lieutenant et capitaine-général de Catalog’ne désigna le vicomte de Joch pour procéder, à sa place, « à la poursuite générale des voleurs, qu’il entendait faire en Roussillon et Cerdagne ». Pierre de Perapertusa avait épousé en premières noces Denyse Blan, dont il eut une fille, Isabelle, qui se maria à François de Pinos. Il convola en secondes noces et contracta alliance avec Raphaëlle de ViLademany y de Cruilles dont il eut un fils, Antoine, son successeur. Pierre de Perapertusa mourut en 1624.

    Antoine de Peyrepertuse
    Antoine de PERAPERTUSA, fils du précédent, embrassa avec ardeur la cause de la rebellion de la Catalogne contre le gouvernement de Madrid. Toutefois, le vicomte de Joch abandonna le parti français lors de la révolte du Conflent en 1652. Tous ses biens furent confisqués et des lettres de Louis XIV, datées de Saint-Germain en Laye, le 26 juin 1653, firent don à François Calvo, maréchal de camp {(des biens du vicomte de Joch qui sont en Roussillon et Conflent ». Après la paix de 1659, la vicomté de Joch fut restituée à Antoine de Perapertusa, mais, dans la suite et jusqu’à la fin du XVIII’ siècle, sell biens furent confisqués à chaque nouvelle guerre entre la France et l’Espagne, au profit de François Calvo, tant qu’il vécut, et plus tard, en 1690, au profit de Joseph de Campredon et d’Armeng·ol. Antoine de Perapertusa mourut le 18 décembre 1676. Il avait épousé Cécile .de Clariana qui lui donna une fille unique, Marie. Celle-ci devait être son héritière; elle unit ses destinées, vers 1650, à un officier français, FrançoisBenjamin de Bornonville, que divers actes qualifient de marquis de Bournonville, baron de Capres et de Villefort. L’histoil’e ne connaît de ce personnage que le fait même de son mariage et il est probable qu’il quitta bientôt après le pays ou qu’il mourut car on n’en trouve plus aucune trace en Roussillon. Il laissa un fils, François, qui succéda à Antoine de Perapertusaen 1676. François de Bournonville de Perapertusa et de Clariana, vicomte de Joch, marquis de Rupit, etc. (1676-1724) eut pour successeur son fils, Sauveur (1726-1751). Ce dernier n’ayant pas laissé de descendance eut pour héritière sa nièce, Marie-Josèphe Pons de Mendoza de Bournonville et d’Eril, fille de MarieIgnacia, sœur de Sauveur de Bournonville, qui avait .épousé Augustin Lopez de Mendoza (1754-1766). La vicomtesse de Joch contracta alliance avec PierreBonaventure Abarca de Bolea, comte d’Aranda, marquis de Torres, etc. Elle était veuve en 1766. Son héritier fut son fils Pierre-Paul Abarca de Bolea, Ximenès de Urrea, Pons de Mendoza, Bournonville, Perapertusa, Eril et Orcau, comte d’Aranda, vicomte de Joch, baron de Rabouillet, etc., grand d’Espagne, qui joua un rôle assez important dans l’histoire d’Espagne vers l’époque de la Révolution.
    (Archives des Pyr.-Or., B. 390, 394. – ALART,op. cit.)
    BRANCHE DES SEIGNEURS DE MONTALBA

    Séguier de Peyrepertuse
    Séguier de PERAPERTUSA, chevalier, était seigneur de Montalba en 1366. Il avait épousé Huguette de Pontos et eut d’elle un fils, Antoine, qui détenait encore la seigneurie de Montalba, durant l’année 1386. A cette dernière date, celui-ci était coseigneur de Vernet (près Perpignan) simultanément avec Arnald de Verniola, seigneur de Calce et Bernard dez Puig. Antoine de Perapertusa ne laissa en mourant qu’une fille unique. Cette dernière contracta alliance avec Roger Ça Nespleda, seigneur des Fonts, et apporta en dot à cette famille le fief de Montalba.
    (Archives des Pyr.-Or., B. 115, 144, 196.)
    BRANCHE DES SEIGNEURS DE PEYRESTORTES

    Anne de Peyrepertuse
    PERAPERTUSA (Anne de), fille et héritière de Pierre de Peyrestortes, auquel Jacques 1″‘, roi de Majorque, avait concédé les justices de Peyrestortes, et sœur d’Arnald de Peyrestortes, prieur de l’ordre de Saint-Jean de Jérusalem en Catalogne, avait épousé Seguier de Perapertusa, dont elle avait eu un fils, nommé Othon. Elle convola en secondes noces avec François d’Oms, décédé en 1390 sans descendance. Anne de Perapertusa vivait encore en 1418. Le 16 janvier de cette année-là, elle passa un contrat avec les consuls de Peyrestortes, Pierre et Jean Fabre, pour effectuer la fonte d’une cloche destinée à l’église de Peyrestortes.
    (Archives des Pyr .•Or., B. 100. 106, 131, 190, 240, 257, 262, 268, G.832.)

    Othon de Peyrepertuse
    PE.RAPERTUSA (Othon de), fils de Seguier et d’Anne de Perapertusa se distingua dans la guerre entreprise en 1423, par Alphonse V contre Jean II, roi de Castille.
    (Archives des Pyr.-Or., B. 240.)

    François de Peyrepertuse
    PERAPERTUSA (François de), seigneur de Peyrestortes, prit parti contre Louis XI lorsque ce prince eut envahi le Roussillon. Ses biens furent confisqués et donnés successivement: à Pierre de Rocaberti, en 1479 ; à Richard le Moyne, en 1480; à Jacobo Capeci, en 1483, et à Catherine d’Entici en i484. François de Perapel’tusa avait contracté mariage avec Marquesa N. – Gabrielle de Perapertusa était prieure des chanoinesses de Saint-Sauveur, à Perpignan, en 1496.
    (Archives des Pyr.-Or .• B. 292, 320, 326, 411, 412, 414.)
    BRANCHE DES SEIGNEURS DE CASTEL-ROUSSILLON

    Amell (Amiel ?) de Peyrepertuse
    PERAPERTUSA (Amell de), occupait l’office de maître des ports en Roussillon et en Cerdagne, sous le règne de Jean l »·d’Aragon. De son épouse Françoise il eut un fils, Pierre, qui portait le titre de seigneur de Castell-Rossello, déjà en 1378.
    (Archives des Pyr.-Or., B. 225, 253. – ALART,Notices historiques sur les communes du Roussillon, 1″ série.)
    Pierre de Peyrepertuse
    PERAPERTUSA (Pierre de), fils du précédent, seigneur de Castell-Rossello mourut en 1400, laissant un fils qui portait aussi le nom de Pierre. Blanche, son épouse, vivait encore en 1408.
    (ALART,op. cit.)

    Pierre-Albert de Peyrepertuse
    PERAPERTUSA (Pierre-Albert de), fils du précédent, cité pour la dernière fois dans un acte du 19 octobre 1419, n’eut de Sibille, son épouse, qu’un seul enfant appelé Raymond Albert ou de Perapertusa, plus connu sous le nom de Raymond d’Ortaffa (V. ce nom).
    (ALART,op. cit.)


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